Syndrome de l’imposteur : comment j’ai appris à me sentir légitime dans mon travail

'Est-ce que j'ai ma place dans ce travail ?' Tu t'arrêtes parfois dans ce que tu fais pour te poser cette désagréable question et tu ressens un problème de légitimité ? Le syndrome de l'imposteur te fait des noeuds au ventre ?Click to Tweet

Toute ma vie j’ai eu du mal à surmonter la sensation d’être la mauvaise personne (parce que pas assez qualifiée) dans le travail (de la primaire à ma vie de freelance).

J’ai aussi beaucoup souffert parfois que l’on ne me prenne pas au sérieux dans mon entourage vis à vis de mon travail. Parce que je suis une fille, parce que j’ai un physique adolescent, parce que j’avais un blog mode et que j’avais l’impression que tout le monde me prenait pour une dinde.

Ouais, les boules… Mais tu sais quoi ?

Je pense qu’aujourd’hui à 36 ans je m’en suis enfin sortie. Ça a été une longue quête, j’ai gravi une vraie montagne avec mon ptit sac à dos jaune, pour arrêter de me sentir pas légitime ou pas crédible dans mon travail, pour arrêter de penser qu’on allait me démasquer à tout moment.

Alors, comme j’ai vécu tout ça, je peux raconter aujourd’hui tout ce que j’ai traversé et comment je m’en suis sortie pour arrêter de me sentir complètement nulle.

Et si ça peut t’aider à te sentir moins seule avec ce syndrome de l’imposteur tenace, ou à trouver des solutions pour ne plus en souffrir allons y !

Petit bonus : j’ai enregistré une version de cet article en podcast. Avec la trop cool musique d’intro et d’outro : My Home (Mhars) d’Apolline Dash

Version podcast de l'article

Indépendante : conseils pour entrepreneuses en ligne
Vaincre son syndrome de l’imposteur
/

Syndrome

Comment j’ai vécu ce syndrome de l’imposteur ?

Si je regarde en arrière je me rends compte que j’ai ressenti toute ma vie ce doute maladif de pas être à la hauteur tout en trompant mon entourage sur mes capacités.

J’ai toujours eu cette petite voix qui me disait que j’étais nulle et incompétente. J’angoissais à mort du jour où j’allais enfin être démasquée et pointée du doigt parce que je n’avais rien à faire là.

A l’école

Je ne sais pas exactement quand ça a commencé. Mais j’ai ce souvenir très vivace du lycée où à chaque bonne note je me disais “ouf j’ai eu de la chance, j’avais révisé pile poil la bonne leçon”. Et je stressais à mort en me disant “mais que va-t-il se passer quand la chance va tourner ?”  

Jamais je ne pensais que j'avais bien fait mon travail ou que j'avais des capacités : ce succès était forcément le fruit du hasard et tout pouvait basculer.Click to Tweet

Quand j’ai commencé l’école Boulle je me sentais hyper mal de pas avoir fait des études d’arts appliqués avant d’y entrer.

Je me demandais comment j’avais bien pu atterrir dans cette école et je tenais mon pinceau en stressant à mort en me disant qu’à tout moment la prof allait venir éclater de rire dans mon dos et me dire que j’avais rien à faire là.

A ce stade je ne pensais plus avoir de la chance, non, je pensais très bien tromper mon monde, les bonnes notes étaient dues à mon nouveau talent d’illusionniste. J’ai quand même fait 5 ans dans cette école à croire que je trompais mon monde et à attendre de me faire virer pour mon incompétence.

Dans ma vie professionnelle

Ensuite j’ai décroché un travail chez l’Oréal juste après mon diplôme. J’étais persuadée que c’était parce que j’avais tapé dans l’oeil d’une recruteuse parce que j’avais fait un joli CV et que ça allait être rude quand ils allaient découvrir qu’il n’y avait rien d’intéressant derrière cette séduisante devanture.

Le stress…

Là j’avais décidé que mon travail était médiocre, mais que les gens ne s’en rendaient pas compte car ils n’étaient pas exigeants. Il aurait suffi que quelqu’un de pointilleux mette le nez dans mon travail pour découvrir le pot aux roses, j’attendais derrière mon écran toute la journée que cela se produise, mais toujours rien.

Ensuite je suis allée de petite agence en petite agence et j’ai monté ma boîte. J’ai continué à pas mal me dévaloriser (vous aurez sûrement remarqué ma fâcheuse tendance à trop utiliser l’adjectif “petit”).

Longtemps sur ce blog je me suis présentée comme quelqu’un qui bricole ou qui fait “un peu de tout”. Et j’ai mis un temps fou à valoriser ou vendre mes compétences.

J’avais toujours l’impression de ne jamais en faire assez, ou ne jamais faire assez bien.

Est-ce que tu souffres du syndrome de l'imposteur ?

- Tu penses que tes réussites sont dues à la chance, l'ignorance des autres
- Tu as peur d'être démasquée, que les autres réalisent soudainement que tu n'y connais rien
- Tu refuses du travail dans ton domaine parce que tu penses que tu ne seras pas à la hauteur
- Tu as l'impression qu'on se moque de toi quand on te complimente
- Les critiques même constructives te paralysent

Syndrome de l'Imposteur

D’où venait mon syndrome de l’imposteur

Je ne suis pas sûre de toutes les causes qui ont entraîné ce syndrome de l’imposteur chez moi. Il faudrait que je fasse un véritable travail de psychothérapie pour le savoir.

Le harcèlement scolaire

Mais je suis persuadée aujourd’hui que le harcèlement scolaire que j’ai subi enfant a entraîné cette dévalorisation constante de ma propre personne, ces gros complexes sur mon physique et mes capacités.

Mean girls

Ce ne sont pas seulement les enfants qui m’ont rabaissée, mais aussi une maîtresse en primaire qui un jour a jeté mon cahier par terre devant toute la classe en disant que je n’arriverais jamais à rien dans la vie.

Je me suis battue contre ça car je me battais toujours et je rendais toujours les coups, et j’ai toujours avancé dans la vie en ignorant ce que les autres pensaient de moi mais au fond de moi le doute s’était déjà installé.

L’absence de diplômes

Puis dans le monde professionnel, l’absence de certains diplômes me mettait très mal à l’aise. Chez l’Oréal je faisais de l’architecture intérieur alors que j’avais un diplôme de designer. Et je sais que c’est ce qui m’a empêchée de me sentir à ma place.

On a cette culture du diplôme en France qui est presque paralysante.

Par la suite, mon travail dans les relations média et ma connaissance complètement autodicacte de la communication en ligne m’a empêché de me sentir légitime. Il n’y avait pas de diplôme ou de formation pour apprendre tout ce que j’avais appris sur le terrain, et je me sentais comme une putain de fraudeuse dans le métro à dispenser mes connaissances en la matière.

J’ai aussi appris la photo toute seule et je ne compte pas le nombre de fois où on m’a dit “tu n’as pas les diplômes comment peux tu être photographe ?”

Quelles solutions j’ai trouvées contre ce syndrome de l’imposteur

Il n’y a pas de formule magique, c’est un long chemin qu’il faut prendre en essayant de se mettre des oeillères et en faisant taire cette saleté de petite voix qui te dit que tu n’es pas méritante.

Voilà tout ce qui m’a aidé sur ma route :

Me confronter à l’avis des autres et accepter les critiques

Ouvrir ce blog a été ma meilleure thérapie contre ce syndrome de l’imposteur.

Quand on livre son travail, ses idées, son avis à Internet, impossible de se cacher derrière quoi que ce soit. Les archives s’accumulent, on peut regarder en arrière tout ce qu’on a fait de bien ou de moins bien, impossible de se mentir. Les lecteurs sont parfois plus durs que des professeurs, et cette fois ci, difficile de les tromper.

Ce blog m’a beaucoup aidée à prendre confiance : avant j’étais hyper complexée par mon nez, ma petite poitrine, mes cicatrices.

Me montrer ici et apprendre à composer avec les critiques négatives et les trolls m’ont fait infiniment avancer.

On ne peut pas plaire à tout le monde c’est la vie, l’accepter ça aide à se sentir légitime.

Me lancer des défis et accepter que tout ne sera pas parfait

Je me souviens du jour ou une grande marque de mode m’a proposé un gros contrat pour prendre en photo des anonymes dans la rue. La première chose que je me suis dit c’est que j’avais pas les compétences, mais je me suis dit “fuck it j’essaie”. J’étais terrifiée mais je l’ai fait.

Aujourd’hui je trouve objectivement que ces photos n’étaient pas super. Mais au lieu de me dire que c’était mauvais je me suis dit “c’est perfectible, mais c’est pas grave tu vas apprendre”.

Sauter dans le grand bain sans les brassards en fermant les yeux c’est la claque mais tu apprends beaucoup au passage.

Arrête de faire des trucs dans ton coin, ne garde pas sous le coude toutes tes idées ou projets. Sors les, même si au début c'est mauvais, c'est en faisant qu'on apprend, qu'on se perfectionne et qu'on apprend à se faire confiance.
Comment j'ai monté ma boîte malgré un fort syndrome de l'imposteur depuis l'enfance 😱😰 : mon parcours pour me sentir légitime et avoir confiance en moi ✊Click to Tweet

Me confronter à l’échec

Se lancer des défis t’amène à l’étape suivante : te confronter à l’échec de manière positive.

Si tu échoue et que tu te relèves (plus facile à dire qu’à faire, je sais), que tu décortique tes erreurs pour les comprendre et les éviter par la suite, tu gagnes tellement en expérience que ça te rend en fait complètement légitime dans ton travail : parce que tu sais, tu as cette expérience que les débutants n’ont pas encore.

Voilà le truc :

Je préfère d’ailleurs largement écouter les conseils de quelqu’un qui s’est ramassé plein de fois avant d’y arriver que celui qui fait mine d’avoir réussi du premier coup.

Souviens toi de Pete dans Friends “When I set out to create Moss 865, do you think it just happened overnight ? No. There was Moss 1, that burnt down my Dad’s garage, there was Moss 2 that would only schedule appointments in January, and 862 others that I learned from.”

Pourquoi c’est bien de se planter ?

Je ne sais pas par quel miracle je n’ai jamais trop eu peur d’échouer (juste peur d’être démasquée haha), peut être parce que je me trouvais tellement nulle que je savais que j’allais forcément échouer et que je l’avais accepté, je ne sais pas trop.

Aujourd’hui je me rends compte que c’est un des éléments qui m’a sauvée de ce syndrome de l’imposteur.

Que faire pour surmonter la peur de l'échec ?

> Se dire qu'on va certainement pas réussir la première fois et que c'est pas grave
> Garder à l'esprit que ceux qui me jugeront sont ceux qui n'essaient pas et qu'ils n'ont donc aucune légitimité à me rabaisser
> Penser très fort que chaque échec dont on se relève pour continuer est une étape indispensable à la réussite, et que c'est justement ce qui me différencie d'un débutant
> Se poser devant une feuille et noter ce qui peut arriver de pire si on échoue (souvent : pas grand chose).

Libéréeeeeee délivréeeeeee : pourquoi je me sens enfin légitime dans mon travail à 36 ans

Aujourd’hui je sais que je sais que tout le monde fait des erreurs, que beaucoup de gens doutent, parce que c’est humain et que si ça m’arrive c’est pas parce que je suis incompétente.

Aujourd’hui je sais que je ne peux pas être parfaite dans ce que je fais, qu’on apprend en permanence parce que le monde change, et qu’il n’existe personne qui maîtrise son art à 100% et qui n’a plus de marge de progression.

Aujourd'hui je sais que chacun de mes échecs m'a rendu meilleure dans mon travail parce que j'en ai appris mille choses dans la douleur et que chaque échec est une dan de crédibilité en plus dans mon travail.Click to Tweet

Aujourd’hui je sais que ceux qui critiquent le plus sont ceux qui en font le moins, je ne m’attarde que sur les critiques constructives des personnes qui me veulent du bien. Le reste n’existe pas.

Je me sens enfin à ma place et je n’ai plus peur d’être pointée du doigt par celui qui m’aura démasquée.

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32 comments on “Syndrome de l’imposteur : comment j’ai appris à me sentir légitime dans mon travail

  1. Bonjour Eleonore,

    Merci beaucoup pour ton article.

    Ça me parle et quand tu expliques que le seul moyen a été de te confronter aux avis des autres et d’accepter la critique je pense que j’en suis aussi rendu à ce constat.

    Mais comment as tu fait ?

    J ai énormément peur de me lancer dans un projet par peur que l’on me dise ‘mais attends moi ça me semble pas pertinent de faire ça (alors que moi ça me semblait cohérent). Ou bien ‘c est bien ce que tu as fait mais en fait avec du recul on a déjà un document comme celui-ci’ etc etc…
    Bref j’ai peur de ne servir à rien en fait et de me dire que je suis nulle encore une fois

  2. Merci pour cet article ! Je me suis reconnue dedans surtout par rapport aux diplômes. Je suis illustratrice mais je n’ai pas fait d’étude d’art et je me suis longtemps sentie illégitime, les remarques qu’on pouvait me faire lorsque j’ai décidé d’en faire mon métier « tu n’as pas fait d’études d’art, tu ne peux pas être illustratrice »…
    Mais bon, finalement je me suis rendu compte que ce n’est pas un problème, on peut aussi faire sans et autrement..

  3. Je suis toujours en plein dedans. Résultat : je fais des devis a minima ou j’offre des prestations supplémentaires 😓

  4. Je viens de lire ton article, avant d’appeler 25 clients potentiels, et me sentant David contre Goliath.
    Moi par contre j’ai fait des études d’arts appliqués, mais comme je bosse comme prof de FLE, ça ne me sert plus trop 😉 Mais du coup faute de diplômes en la matière, j’ai le même problème. Je me rappelle que l’année dernière on m’a proposé une nouvelle activité géniale que j’ai acceptée, en pensant qu’ils allaient me démasquer le jour venu. Bon bah toujours pas 😀
    J’ai beaucoup de mal à gérer l’échec, mais en tant qu’entrepreneure, je crois que c’est un escalier de marches immenses. Et parfois on fait des bonds gigantesques, parfois on stagne, et parfois on se casse la gueule. “c’est en faisant rien qu’on ne fait pas de bêtises”.
    Merci pour ton article en tout cas!

  5. Un grand merci pour cet article qui fait du bien et me rebooste ! C’est à cause de ce syndrome de l’imposteur que je suis aujourd’hui coincée dans un métier qui ne me correspond pas….(notamment à cause de l’absence de certains diplômes, comme tu le dis si bien, on a cette culture du diplôme en France…

    J’espère pouvoir m’en sortir comme toi un jour 🙂 Tu es vraiment inspirante !!

  6. “Arrête de faire des trucs dans ton coin, ne garde pas sous le coude toutes tes idées ou projets. Sors les, même si au début c’est mauvais, c’est en faisant qu’on apprend, qu’on se perfectionne et qu’on apprend à se faire confiance.”

    Merci beaucoup pour cet article et pour ces deux phrases particulièrement. Voilà plusieurs semaines que je tergiverse pour créer ou non un compte Instagram rattaché à mon blog. Peur de pas avoir assez de followers, peur d’être ridicule…
    Mais ton article me redonne le coup de boost dont j’avais besoin! Que se passera-t-il si je n’atteints pas des milliers de followers? Absolument rien, comme tu le dis si bien 🙂

  7. “Syndrome de l’imposteur”! tellement vrai. Ouf je ne suis pas seule à le vivre. Et heureusement on peut en sortir. Merci pour cet article.

  8. C’est la nouvelle mode des imposteurs que de parler d’un syndrome de l’imposteur – même les PN n’osent pas user de ces pseudos techniques. Tou ce que tu veux te faire croire dis-donc…

  9. Putain merci.

  10. “Longtemps sur ce blog je me suis présentée comme quelqu’un qui bricole ou qui fait “un peu de tout”. Et j’ai mis un temps fou à valoriser ou vendre mes compétences.” : je me souviens, il y a longtemps maintenant, tu avais dit qu’il ne fallait pas te demander de conseils pour créer un blog car tu étais nulle en informatique et tu te débrouillais en cherchant beaucoup (je crois que c’était sur une page questions/réponses). Cela m’avait marquée car je m’étais dit que tu te débrouillais drôlement bien pour une nulle en informatique !

    Moi je t’ai très vite imaginée, au travers de tes articles, comme douée, intelligente, vive, curieuse, créative et perspicace. On est bien loin de la dinde qui a un blog mode ! Ton blog a du succès parce qu’il a une originalité, je pense que tu as toujours eu cette petite part d’originalité, ce “truc en plus”, que les enfants à l’école l’ont perçu et ont voulu te le faire payer.

    Ne sois pas gênée d’être au dessus du lot !

    Bisous !

  11. Juste MERCI, MERCI, MERCI!!
    Ton article tombe à pic!

    Étant aussi à mon compte, hier, j’ai eu une demande d’une cliente et direct, la première pensée, c’était : ‘je ne peux pas, je ne vais pas y arriver. Laisse tomber’ et finalement, je me suis laissée 5 min pour réfléchir et peser le pour et le contre, et j’ai accepté la prestation. (j’en aurai été incapable y a encore 1 an).
    Et putain (oups désolée^^’), qu’est-ce que j’étais fière de moi après! Et en plus, la cliente était ravie du résultat.

  12. Des gens t’ont vraiment dit ça pour la photo ?
    On m’a dit tellement de fois que c’était pas grave pour le diplôme de photographe, il y a tellement de pro qui n’ont pas de diplômes… Mais c’est vrai qu’en France c’est très marqué…

  13. Merci pour cet excellent post, Eléonore ! Je me retrouve dans tes mots sous bien des aspects : pas le bon diplôme, peur d’être démasquée, toujours croire que c’est par chance que je réussis ou que des opportunités s’offrent à moi… Je me suis créée une jolie petite bulle d’excuses toutes prêtes pour expliquer mon parcours pas si moche que ça. Heureusement qu’en en étant consciente, j’arrive à dépasser le fameux syndrome, et que j’avance tranquillement mais surement dans mes projets. Mais c’est une lutte de chaque instant ! 🙂

  14. Intéressant merci !

  15. Merci ça fait du bien.
    Malgré tout, de mon côté je n’arriverai pas à changer cette façon de penser. C’est presque devenu comme un toc, un rituel. Je me dis que je n’y arriverai pas si je suis trop sûre de moi. Cela me rend très exigeante avec moi-même, c’est assez épuisant mais c’est le seul moyen pour moi d’avancer. Et on se sent récompensé lorsqu’arrivent les compliments sur le travail accompli. Étrange ce syndrome de l’imposteur…

    • Je te rassures si tu t’en débarrasses tu seras toujours exigeante mais moins dure envers toi même 😉

  16. AHAHA, la phrase de Pete m’a tuée, ça m’a trop plu que tu la cites !

  17. Idem je souffre du syndrome de l’imposteur ! Ça va paraître bizarre dit comme ça mais ce qui me gêne le plus c’est lorsqu’on me parle de ma soit disant intelligence… Genre pour moi c’est normal de savoir un tas de choses, de se cultiver et d’avoir un avis sur tout… Je comprends pas trop d’ailleurs que l’on puisse être étonné de la culture d’une personne…
    De même quand j’ai créé mon site, je me disais “non mais pour qui je me prends sérieusement ? Genre moi je vais ouvrir un blog ?”

    C’est compliqué comme sensation en tout cas 🙂

  18. Merci Eléonore, c’est très encourageant !
    Je n’ai plus d’excuse 🙂
    Sabrina

  19. A moi le syndrome de l’imposteur!
    J’ai trouvé ton article motivant, difficile parfois de sortir des schémas dans lesquels on vit depuis tout petits. Complètement d’accord sur la marche à suivre pour écrabouiller cette petite voix, et je retiens aussi: ne pas faire des trucs toute seule dans son coin mais exposer mon travail au monde pour prendre ma place. J’ai peur mais j’y vais 🙂
    Merci encore de ce partage <3
    Je te souhaite le meilleur,
    Aurélie

  20. Salut, je me suis retrouvé dans ton partage de vécu. Bel article.

  21. Wahou on dirait moi ^^
    Je me dit exactement les mêmes choses, que je ne suis pas légitime et que quelqu’un va bientôt le découvrir…
    Je vais tenter de mettre en application tes conseils, en espérant que je progresse comme tu l’as fait !
    Merci pour cet article qui fait beaucoup de bien !

  22. C’est tellement ce que je ressens dans ma vie professionnelle….et même parfois personnelle. Cette impression de n’être qu’imposture. Les succès sont dû à la chance et les échecs, parce que – c’est une évidence, je le savais bien – je suis nulle. J’ai beau me raisonner, m’entendre dire que je fais du bon boulot, il y a toujours cette petite voix qui dit le contraire. Non, je ne suis pas digne d’amour….si on m’aime, c’est parce qu’on ne me connaît pas suffisamment, au fond, je suis un monstre. Si je réussi une mission –> même un singe l’aurait réussi, c’est normal etc….des voix parasites qui harcèlent….Ce manque de confiance en moi-même qui me pourrit complètement l’existence….

  23. Merci pour cet article! Moi aussi je me suis beaucoup reconnue dans tes symptômes: un jour quelqu’un se rendra compte que je suis un imposteur, ils continuent de travailler avec moi car ils ont la flemme de chercher quelqu’un d’autre… Chez moi cela induit aussi une forte tendance à me justifier qui m’auto-lasse parfois 🙂
    Je n’ai jamais eu de pb à l’école en revanche je suis une personne assez perfectionniste et l’ampleur de la tâche pour atteindre la perfection est souvent paralysante!
    Après je pense que ce syndrome est particulièrement fort pour les indépendants qui ont souvent peu de retour sur leur travail et puis, tu n’en parles pas mais je crois que c’est aussi un syndrome très féminin!
    En tous cas ça fait plaisir de voir qu’on peut s’en sortir 😉

  24. Ton article me parle beaucoup !
    Et pas seulement parce que je passais un entretien de recrutement ce matin, ahah !
    Moi j’ai eu longtemps la peur d’échouer, et ça m’a souvent paralysée.
    Pareil, je bosse dans un service comm alors que j’ai une formation universitaire généraliste. Les outils graphiques, je m’y suis formée sur le tas, et souvent je me dis que je n’ai pas de diplôme donc que je ne suis pas à ma place.
    La trentaine, le fait d’avoir des enfants aussi, m’ont apporté beaucoup et aujourd’hui je sais que dans la vie “soit on réussit, soit on apprend”. Donc je gère mieux le “risque”.
    Cette année je me suis aussi lancée sur la publication de mon premier roman.
    Après des semaines à me morfondre dans l’attente d’un potentiel retour positif d’un éditeur, je me suis dit “mais enfin, tu as des retours positifs sur ton texte, qu’est-ce qui t’empêche de le faire vivre en attendant, plutôt que de te momifier devant ton téléphone?”.
    Et voilà, je me suis lancée, avec finalement peu de vrais risques et juste la chance que je me donner de croire en moi, et de sûrement tirer de sacrés apprentissages de tout cela dans quelques mois !

  25. Super merci beaucoup!!!!

  26. Merci beaucoup,cet article viens de me motiver et m’a donné confiance en moi. Courage pour la suite.

  27. Merci merci merci pour cet article !
    Mes proches ne cessent de me dire que j’ai du potentiel dans tout un tas de truc (et notamment professionnellement) et j’ai passé les 10 dernières années à me sous-estimer et ne pas viser de job plus haut, de peur de ne pas être à la hauteur. J’ai encadré une équipe il y a 10 ans ; j’étais alors toute jeunette (22 ans) et peu d’expérience pro. J’ai longtemps pensé que j’avais eu “un coup de chance”, d’avoir le poste mais aussi du fait que mon équipe était cool, et que c’est pour ça que je m’en suis sortie. Depuis, je n’ai jamais retenté l’expérience, de peur de ne pas y arriver, parce qu’après tout, “je n’ai pas les compétences”.
    Je m’apprête désormais à vivre une nouvelle aventure professionnelle, qui sera fort probablement un tremplin vers un poste à responsabilités. J’ai de moins en moins peur, l’âge aidant sûrement. Mais aussi grâce à des articles comme le tien, et grâce au merveilleux bouquin de Sheryl Sandberg “En avant toutes” (que je conseille à toutes les femmes qui doutent de leurs capacités).
    Ca fait du bien de savoir que nous doutons toutes (ou presque) à un moment donné. Certaines se laissent freiner par ce sentiment, d’autres le prennent comme un défi et arrivent à surmonter cela. Je n’ai plus envie de faire partie de la première catégorie, j’ai suffisamment freiné ma vie professionnelle à cause de ce que pouvaient penser les autres de mes capacités ou lacunes.
    Et tant pis si je ne suis pas à la hauteur dès le départ, j’apprendrai de mes erreurs.

  28. Merci pour cet article. Je m’y reconnais à 100%, enfin presque, car moi à 37 ans, je n’en suis pas sortie. C’est dingue, moi aussi depuis toute petite je suis “victime” de ce syndrome. Et là encore, à cause de cela couplé à un gros soucis de confiance en moi, je tourne en rond et je stagne dans un emploi où je me sens de moins en moins à ma place et où je ne me suis jamais sentie très légitime. Je suis petite, j’ai un physique de jeunette, j’ai l’impression que l’on ne me prend pas au sérieux.
    Mon problème aussi c’est que je ne SAIS PAS ce que j’aimerais vraiment, et cette quête à l’aveugle m’épuise et me décourage beaucoup…

    • Elodie, je suis exactement dans le même cas de figure que toi…! J’ai presque 30 ans, je suis actuellement dans un boulot dans lequel j’ai atterri par hasard, et pour le coup par chance, après le fait que j’y sois encore après 3 ans n’est sans doute pas dû à de la chance…
      Mais j’ai bien envie de passer à autre chose, et j’ai fait 5 ans d’études dans un domaine dans lequel finalement je ne vais sans doute pas faire carrière, donc à ce jour JE NE SAIS PAS DU TOUT ce que j’ai envie de faire…
      Donc je comprends très bien ton état d’esprit, de se retrouver à cette période de la vie avec un gros point d’interrogation devant soi, c’est usant.

      Alors courage !

      Merci Eléonore pour cet article, moi aussi je me retrouve dans ce parcours (harcèlement scolaire en primaire, un entourage qui ne m’a pas toujours vraiment valorisée ni encouragée…)
      Comme je viens de le dire, je me pose encore la question de ce que je veux faire, avec une grosse peur de me lancer quelque part sans les diplômes qui vont avec, mais néanmoins je me sens moins seule et cet article est vraiment top pour donner du courage et de la motivation ! 🙂

  29. Hello Eleonore, cool ton article, j adore 😉
    peut etre une coquille là : chaque échec est une dan de crédibilité en plus dans mon travail.Click to Tweet

    Je ne comprends pas ce que tu as voulu dire !?!?!
    Tcho continue on est fan :p

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