Passer de la pilule au stérilet, mon témoignage

Je pense que tu seras d’accord avec moi : c’est une bonne chose de s’interroger sur cette question de pilule, un traitement qu’on prend tous les jours ce n’est pas anodin. Passer de la pilule au sterilet est-ce que c’est la bonne solution ?

Je vais te raconter comment j’ai changé ma contraception : mes interrogations, les informations que j’ai trouvées, comment ça s’est passé pour moi quand j’ai décidé de sauter le pas avec ma gynéco, mon mec, et tous ceux que ça ne concerne pas qui avaient un avis sur la question.

Il s’agit de ma propre expérience, de mon ressenti, abordé d’un point de vue très subjectif. Je ne porte pas de jugement sur la façon de faire des autres, vraiment.

Le déclic qui m’a fait arrêter la pilule

C’était en 2010, je prenais la pilule sans trop me poser de questions depuis 10 ans, je la supportais très bien, si ce n’était une ou deux migraines accompagnées par an (qui me semblaient un mal nécessaire à l’époque). Je prenais Adepal, prescrite par mon médecin de famille quand j’avais 18 ans. Jusqu’ici tout allait pas trop mal.

Et puis un jour j’ai lu l’article d’une nana qui parlait de ses SPM (Syndrômes pré-menstruels), de son humeur changeante en général avant les règles et je me suis rendu compte que je n’avais quasiment jamais ressenti. Aussi désagréable que cela avait l’air d’être j’ai eu l’impression d’avoir été privée de quelque chose.

Et je me suis dit, tiens, si j’arrêtais la pilule, comme ça pour voir.

Comment ça s’est passé avec mon mec

Cela faisait 10 ans que j’avais le même partenaire et ça ne l’a pas dérangé plus que ça, il a accepté sans sourciller, c’était mon corps et on ferait le nécessaire pour changer notre moyen de contraception si j’en ressentais le besoin.

Je dis bien “notre” car on l’avait toujours abordé comme un sujet commun, j’avais toujours émis des doutes quant à ma capacité à prendre la décision d’avorter, si il ne voulait pas être papa c’était donc aussi son affaire. Et on gérait ça ensemble, la prise qu’il me rappelait souvent, et les conséquences d’un oubli dont on s’occupait à deux.

J’ai donc arrêté la pilule sur un coup de tête, et décidé d’adopter une solution mécanique et non plus chimique : les capotes. Et honnêtement ça n’a pas changé grand chose dans nos vies.

Le jugement social

Si ce n’est les autres.

Quand j’ai abordé le sujet une ou deux fois avec des potes je me suis pris un revers de bâton assez désagréable et me suis entendu dire “c’est un peu égoïste de ta part quand même, les capotes c’est désagréable pour les mecs”.

WTF ?

La bonne douche froide du jugement d’autrui. Quand je disais que je ne prenais pas la pilule on me regardait avec des yeux ronds : “quoi ? Mais comment vous faites ?” et je ne parle pas de mes aînées qui ont certainement vu à leur époque la pilule comme une bénédiction qui ne comprenaient pas mon choix, ma mère en tête.

Je n’ai jamais été du genre à me préoccuper vraiment de ce que pensent les autres et j’ai décidé qu’au fond ce n’était pas leurs oignons, j’ai arrêté d’en parler.

Mais au fond j’étais assez fâchée, qu’on puisse vouloir à ce point me convaincre que j’avais pris une mauvaise décision, que la pilule c’était LA solution, comme s’il n’y en avait pas d’autre.

Mon corps, ma décision

Parce que moi j’étais assez contente, ça à pris bien un an pour que mon corps se débarrasse de toutes les hormones accumulées pendant 10 ans et je me sentais mieux dans ma peau.

Je ne sais pas comment vous expliquer ça mais je me sentais plus proche de mon corps, je me sentais différente, je ressentais les cycles. Je sentais même mon ovulation (au début ça m’a fait bizarre) et ma libido a grimpé, je me sentais vraiment bien.

passer de la pilule au sterilet

J’ai eu (sans exagération vraiment) l’impression que mes sensations avaient été anesthésiées et d’avoir été sous “camisole chimique” pendant des années. Je m’en suis alors beaucoup voulu de ne pas m’être posé de questions sur le sujet plus tôt.

Alors ce qu’en pensaient les autres comme je le disais plus haut, ça n’avait pas grande importance. Et puis il y a eu le scandale de la pilule 3e génération et plein de femmes ont commencé à se poser les mêmes questions que moi.

Je vous recommande d’ailleurs ce très bon bouquin de Sabrina Debusquat – J’arrête la pilule qui donne vraiment plein d’infos sur le sujet, avec un gros point d’histoire sur les origines de ce traitement (c’est édifiant).

On a commencé à parler de toutes les alternatives et je me suis intéressée au stérilet au cuivre (les hormones c’était hors de question).

Car oui, je psychotais un peu parfois, j’avais peur de tomber enceinte, le fait que ce ne soit pas moi la maîtresse de la contraception me mettait parfois mal à l’aise.

Passer de la pilule au sterilet

J’ai pris rdv chez ma gynéco pour passer de la pilule au sterilet. Après m’avoir longuement expliqué que ça risquait d’être douloureux parce que je suis nullipare (comprendre, je n’ai pas eu d’enfants), et m’avoir donné les inconvénients d’un stérilet au cuivre (assez peu à vrai dire), elle m’a donné un second rendez vous pour m’en poser un.

Les gynécos sont apparemment assez réticents quand on n’a pas encore procréé mais je crois qu’au final ils préfèrent ça quand ils savent qu’on ne prend pas la pilule.

Je l’ai acheté, je n’ai pas ouvert la boîte pour voir, je n’ai même pas regardé sur internet à quoi ça ressemblait, sinon je me connais, je passerais mon temps à imaginer ce truc à l’intérieur et brrrrrr je pense que je tiendrais pas longtemps avec. Mais ça c’est moi, je suis un peu bizarre parfois.

J’ai pris mon courage à deux mains et suis allée me le faire poser (il faut savoir que je suis déjà traumatisée pendant 2 jours quand je fais faire mon frottis annuel, je sais c’est ridicule mais c’est comme ça). Bon, je ne vais pas vous mentir, j’ai eu HYPER mal, j’ai même fait un malaise vagal dans le cabinet de ma gynéco. Et ensuite j’ai bien mis 3 mois avant de ne plus avoir “un peu” mal au ventre quotidiennement.

Ma vie sans pilule

Mais c’est fait, ça fait 3 ans et tout va bien, je peux le garder encore 2 ans. Et je me sens tranquille dans ma tête.

Je suis passée d’un mode de contraception que j’ai en horreur depuis : les hormones qui vous modifient le système et pas seulement l’ovulation, au stérilet que je ne trouve pas idéal non plus (c’est un peu moyenâgeux quand même). Pour le moment ça me convient mais c’est pas foufou non plus tout ça.

Voilà, tout ceci n’est que mon expérience personnelle, je ne juge personne pour ses choix en la matière. Je ne suis pas une experte non plus, si vous avez des questions pratiques sur comment ça se passe je peux essayer de répondre, mais sinon je ne voudrais pas trop m’avancer à vous répondre des bêtises 😉

Crédit photo : Elif Sanem Karakoc

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209 comments on “Passer de la pilule au stérilet, mon témoignage

  1. Bonjour,
    Ça fera 4 ans que je prend la pilule. Plus le temps passe et plus je risque de l’oublier. J’ai donc décidé de passer au stérilet, cependant je reste sous hormones. Étant plus jeune j’avais des règles très régulières et extrêmement douloureuses. J’en ai marre de prendre la pilule. Je me fais poser le stérilet ce jeudi. Voilà voilà 😁
    Merci de vos témoignages les filles j’apprends pleins de choses du coup.

  2. Quand je suis passée au stérilet mon corps s’est remis a revivre c’est dingue! La pose douloureuse mais je n’avais rien pris avant et utérus rétroversé. Malheureusement en l’enlevant j’ai du faire une infection qui m’a causé une triste grossesse extra utérine…
    Ensuite après mes 3 enfants j’ai voulu le remettre… Malheureusement 4 mois après violentes douleurs, celui ci setait plante dans l’utérus et j’avais des contractions…
    Bref je ne veux plus en remettre par peur bien que j’avais trouvé ça super.
    J’ai du passer a l’implant et en attendant spermicide que j’ai trouvé comme super solution. Je pense que j’y reviendrai malgré cette mauvaise expérience , je fais partie des personnes qui font les trucs “très rares” 🤪

  3. Bonjour, merci de ton temoignage très intéressant. Je me permet d’ajouter 2 informations primordiale. Avec un sterilet en cuivre (seulement en cuivre non hormoné su coup) il ne faut pas prendre d’anti-inflammatoire et avoir des rapports sinon vous avez de grand risque de tomber enceinte. De plus si vous tombez enceinte sous stérilet vous faite donc une grossesse extra utérine, car généralement l’ovule fecondé reste dans la trompe vu que le sterilet obstrue le passage donc vous risquez une ablation de l’ovaire. Pensez y car on en a 2 pas 15. Voila, je tenais aussi a apporter cette precision que les gyneco ne pensent pas toujours a dire, ce qui est mal honnête

  4. Merci pour cet article!
    Je souhaite également arrêter la pilule pour passer au stérilet en cuivre. Mais ma gyneco m’a dit d’attendre d’avoir de nouveau mes règles pour la pose. Est ce que cela a été ton cas? Si oui au bout de combien de temps sans pilule tes règles sont revenues? Merci encore pour ton témoignage.

  5. Salut ! Je trouve ton témoignage super intéressant! Je l’ai regardé parce que aujourd’hui je viens de changer de la pilule au stérilet sur un coup de tête. J’ai 18 ans et ça faisait 1 an même pas que je prenais la pilule, j’ai pris 5kg (et pourtant j’ai pas du tout pris de la poitrine), j’ai eu beaucoup de boutons et je l’oubliais (dangereux vu que j’ai des rapports). On m’a dit que j’étais quand même jeune pour mettre un stérilet et qu’il existait une pilule non remboursée pour les boutons, mais j’ai bon j’ai quand même opté pour le stérilet. Et j’ai un peu peur d’avoir fait un mauvais choix… J’avais une question par rapport au règles ? Est ce que c’est normal qu’elles arrivent plutôt que quand je prenais la pilule ? On est lundi et normal je les ai le mercredi.

  6. Je trouve cela bien que tu dises avoir eu mal. En effet pour certaine la pose est facile et pour d’autres non. Comme toi j’ai fais un malaise vagale et j’ai également eu très mal (des contractions à gogo) pendant bien 2 mois… Je l’ai gardé 3 ans avant de vouloir un enfant. Il est sans hormone et cela me correspond. Personnellement quand les règles approchent je sais que je vais passer une semaine assez longue et contraignante mais je suis en accord avec mon corps et j’accepte le fait d’avoir des règles abondantes, parfois plus longues mais le tout sans hormones. Si je devais donner un conseil c’est choisis la contraception qui te conviens car il en existe de nombreuses ! Merci pour cet article

  7. Bonjour, déjà je te remercie pour cet article vraiment très intime mais très intéressant!
    J’ai 17 ans, je prends la pilule depuis déjà 3 ans et depuis quelques temps, je sens bien que je n’ai plus d’émotions, tout me parait plat. Ne parlons pas de ma libido, puisque je n’ai jamais connu de relations sexuelles hors pilule (je suis avec mon chéri depuis presque 4 ans, et le sujet contraception à toujours été traité à deux). Alors oui je suis méga jeune mais j’ai conscience de ce que peut engendrer un oubli de pilule, et depuis que je travaille, mon mode de vie à changé et je l’oublie sans cesse… Ça m’angoisse sans cesse, je pense donc de plus en plus à l’arrêter. Mais voilà, je suis dans une relation et je ne voudrais pas prendre le risque d’arrêter ma contraception sachant qu’aucun spécialiste ne veut entendre parler de ma volonté de poser un stérilet. Je suis coincée avec ma pilule (je ne supporte pas les préservatifs, oui moi, c’est pas l’homme qui ne veut pas) parce que personne ne veut entendre parler de mon changement de contraception…

  8. Bonjour les filles,
    Je voudrais partager avec vous mon expérience pour avoir conscience de ce que peut engendrer un stérilet même si ça reste un cas particulier.

    Pour les mêmes raisons que vous j’ai arrêté la pilule et posé un stérilet en cuivre.
    Après 3 ans de stérilet je suis tombée enceinte. Mais ne le sachant pas, quelques semaines après le début de la grossesse j’ai eu de fortes douleurs au ventre et j’ai eu ce que je pensais être mes règles. Il s’agissait en fait d’une hémorragie dû à la grossesse extra-utérine parce que le stérilet a empêché l’ovule de se positionner correctement dans l’utérus. La trompe s’est fissurée et on a dû me la retirer.
    Voilà une des raisons pour lesquelles les gynécologues sont réticents à la pose du stérilet aux femmes nullipares.
    Malgré tout je reste convaincu que le stérilet est une bonne contraception contrairement à la pilule que j’ai prise pendant 15ans et qui est vraiment néfaste. Mais elle rapporte tellement plus d’argent aux gyneco et aux laboratoires, alors que le stérilet ne coûte pas grand chose et se renouvele tous les 5 ans, c’est aussi pourquoi on la propose systématiquement.

    J’espère que mon expérience vous aidera. En tout cas je vous souhaite de bien prendre soin de vous et d’ecouter votre corps.

  9. salut 🙂

    Moi aussi après 10 ans de pilules j’ai arrêtée, déjà par ce que j’ai une une opération au niveau du col et à la suite de l’opération mon corps c’est déréglé… un vrai bordel, menstruation tout les deux semaines… Mon gynéco ma changé de pilule mais là c’était une horreur, j’avais déjà eu beaucoup de mal à trouver une pilule qui me convienne (j’ai testée environ 8 ou 9 pilules), du coup je me suis dis stop!! pourquoi moi je devrais prendre quotidiennement un médicament?! J’en ai parlée avec mon conjoint (même si cela ne fessais pas bien longtemps que nous étions ensemble, une année), il à compris mon choix… Nous sommes repartie comme des petits jeunes aux préservatifs pendant 4 ans et j’ai commencée à réfléchir comme toi pour le stérilet. Bon j’ai pas réfléchis longtemps, on à parlé bébé (donc au oubliette le stérilet). Je me reposerai la question dans après bébé.

    Mais oui, quand j’ai dit que je ne prendrais plus la pilule, on ma regardée avec des yeux ronds genre mais comment tu fais?!!! j’ai eu comme toi les mêmes remarques “la capote c’est pas agréable blablabla..” et moi tout les jours je fais le même geste de prendre un médicament, que si j’oublie je me sent stressé et coupable. Nous sommes deux dans un couple, il ne faut pas l’oublier.

    Mais je pense que le principal c’est d’être bien dans son corps et être en accords avec son choix de contraception 😉

    Xx

  10. Merci pour ce témoignage très interessant. J’ai fait le même choix cette année après 15 ans (je n’ai jamais vraiment eu de périodes naturelles) de pillules et je me sent beaucoup mieux dans mon corps. En plus je suis tombée sur une gyneco tres gentille qui ne s’est pas permis ne serait-ce qu’un sourcillement pour la nullipart que je suis et ça c’est chouette !

  11. Tres beau temoignage honnête et tellement partagé … c’est vraiment la caraacteristique des humains de juger. Tu as tres bien géré ton corps avec un partenaire digne de toi. Bravo a tous les deux. Je vou souhaite plei de belles vchoses 🙂

  12. Bonjour,
    je viens apporter ma modeste expérience sur ce sujet. J’ai pris la pilule pendant 4 ans, et suite à des oublis, etc, j’ai voulu opter pour un stérilet au cuivre (étant nullipare à l’époque, j’ai eu beaucoup de mal à trouver un professionnel qui accepte de m’en poser un, j’ai fini par trouver une Sage-femme qui veuille bien). Je l’ai porté pendant 3 ans et demi, ravie de mon choix. Mes règles étaient un peu plus abondantes et douloureuses que sous pilule, et qu’avant la pilule, mais rien de catastrophique (environ 6-7jours quand même).
    Puis on a voulu un bébé, qui s’est installé tout de suite (on ne remerciera jamais assez dame nature!). Et j’ai fait remettre un stérilet suite à sa naissance (3 mois après environ). Je l’ai très bien supporté pendant 18 mois, je précise que j’utilisais une cup, et jamais aucun problème. Et un jour, pendant mes règles, le stérilet m’est tombé dans la main en enlevant ma cup. J’ai cru avoir pincé les fils, ai fait remettre un stérilet (même modèle), et même problème le mois d’après, en ayant fait très attention cette fois-ci. En fait, la sage-femme m’a dit que ce n’était sans doute pas d’avoir pincé les fils qui l’avait fait sortir, mais juste le fait que le col était plus ouvert ce jour-là, et que ce modèle n’était peut-être plus adapté à ma morphologie. Elle m’a proposé un autre modèle, qui »s’accroche » plus à la paroi utérine, ce qui me faisait un peu peur niveau douleur éventuelle au retrait et pendant les règles. Ayant un projet de deuxième bébé d’ici 6 mois/1 an, j’ai préféré opter pour une autre méthode, sans hormones non plus : le diaphragme.
    Je pense que c’est une méthode qui gagnerait à être mieux connue, même si elle est légèrement moins fiable que la pilule ou le stérilet. Elle implique de bien connaître son corps et d’accepter de penser à la contraception plus qu’en portant un stérilet. Mais en contrepartie, on se sent maîtresse de soi, et on peut impliquer le conjoint dans la contraception, ce qui me semble très important. Pour ma part, je couple cette méthode avec des préservatifs dans la période la plus fertile du mois (observation de la glaire cervicale pour la déterminer), pour être plus sûre, d’autant que ça ne fait pas longtemps que je l’utilise.

  13. Bonjour, je suis tombée sur votre article car j’ai cherché de l’info sur la pilule. Je la prends que pendant un an, mais ça fait quelques jours que j’ai compris que j’en ne peux plus! j’ai commencé à prendre ma pilule après mon accouchement. J’ai eu une très forte fatigue, les sauts d’humeur, libido au niveau zéro, même la déprime! au début je croyais que c’est parce que j’allaite et mon bébé est trop petit, puis j’ai repris mes études et du coup je pensais que j’étais comme ça à cause de mes études (j’étais toujours très inquiètée, stressée). c’était même trop difficile à me concentrer et à réviser pour les examens.. j’attendais trop de moment quand j’aurai fini ma licence. donc maintenant ça fait un peu plus qu’un mois que j’ai terminé mes études, je suis en vacances et je suis toujours très fatigué (je peux dormir 10h par nuit et encore 2 ou 3 par jour), je n’ai aucune motivation dans la vie (j’ai beaucoup de temps libre même avec ma fille, mais je fais rien pendant les jours, je veux seulement rester allongée sur ma canapé!!……) et surtout, libido zéro (quel malheur pour mon mari…). il a même commencé à penser que je ne l’aime plus ou peut être qu’il y a quelqu’un d’autre car je n’ai pas de désir sexuel pour lui…. du coup il se sent très mal aussi!.. on s’est disputé il y a quelques jours et je me suis rendue compte que je n’arrive plus à me contrôler! après cet événement je me suis dit que je dois arrêter ma pilule maintenant, car elle casse ma vie! je ne me reconnais plus, je ne sais plus qui je suis. donc j’attends encore pour les changements de ma vie, car c’est encore très récent. j’éspère que bientôt je pourrais profiter de ma vie au maximum avec ma petite famille (mon mari sera finalement content et fier de sa femme et ma fille va grandir dans la famille heureuse!). je regrette trop d’avoir commencer à prendre la pilule, mais je trouve qu’on est pas trop bien informé par rapport aux effets sécondaires..

  14. Je n’ai pas tout lu… Que de commentaires! Moi aussi je galère avec les hormones. Ca me rend dingue. La pratique du Hatha Yoga est un bon plan pour calmer le SPM. Et sinon: info utile : oui, ça fait très mal la pose du stérilet, même quand on a eu un enfant. Conseil : prendre un suppo de Lamaline et 3 Spasfons 1h avant la pose. Les suppos de Lamaline peuvent être prescrits par la gynéco en même temps que l’ordonnance de DIU. Si elle ne veut pas en prescrire, c’est une conne et vous changez de gynéco. Sinon, continuer le spasfon et éventuellent de l’Antadys dans les jours qui suivent la pose.
    Courage!!!

  15. Super retour d’expérience.
    Après, il faut savoir qu’il y a pas mal de moyens de contraception et qu’aucuns n’est fiable à 100% pour éviter une grossesse.
    Perso, je me suis pas mal renseignée et j’ai finalement fais le choix de passer à l’anneau vaginal.

    Pour ceux qui, comme moi, se posent des questions, ce site est vraiment pas mal fait : http://www.etsicamarrivait.fr/tableau-contraceptions/

  16. Merci pour ton article courageux et intime. Je suis surprise par la réaction de ton entourage! J’ai arrêté il y a 4 ans et je ne reprendrai JA-MAIS la pilule, pour la simple et unique raison que c’est un poison. Elle tue des centaines de femmes et entraînent des milliers d’accidents par an…

  17. Bonjour, et merci pour cet article très intéressant ! Je pense que nous sommes nombreuses dans le même cas que toi et ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas “bizarre” mais que ce qui nous arrive est “normal”.
    Je me permets simplement de te dire que le frottis pour le dépistage du cancer du col utérin c’est tous les 3 ans et pas tous les ans même si les gynécos n’en font qu’à leur tête. Comme tu dis que ce n’est pas une partie de plaisir pour toi voilà de quoi t’aider à mieux le supporter 🙂

    Bonne continuation et bravo pour ce blog !

  18. Hello,
    J’arrive un peu tard pour poster sur ton article, mais je me demandais… n’as-tu pas eu de symptômes désagréables ?
    Pour ma part, j’ai arrêté il y a maintenant 5 mois et je ressens une fatigue assez intense par moment sans parler des humeurs assez changeantes (notamment la semaine avant mes règles), de mes règles très très douloureuses et de mes “coups de chaud” comme je les appelle ou j’ai l’impression que ma température intérieur est a 50 degrés…
    Donc voilà, je voulais savoir si toi tu avais eu ce genre de chose et comment tu avais géré le problème..
    Merci à toi & au top l’article !

  19. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur cet article, qui me conforte vraiment dans mes choix !
    Pour la petite histoire : Je me suis toujours refusée à prendre une méthode de contraception hormonale. Je n’en voyais pas l’utilité, je n’avais pas de relation sérieuse, et puis prendre des hormones, pfff pas très naturel tout ça (et ça n’a rien d’égoïste, les hommes le comprennent très bien, si la situation était inversé, beaucoup refuserait de prendre une telle saloperie). Toutes mes amies la prenais, aucune ne semblait avoir de problème alors quand une de mes relations a commencé à devenir sérieuse, j’ai essayé de me faire poser un stérilet en cuivre. Je dis bien j’ai essayé… Aucune des trois gynécos que j’ai vu n’a accepté de m’en poser un : vous êtes trop jeune (j’avais 24 ans), vous être “nullipare” (ce mot, beurk…), blablabla, vous risquez l’infection ou la perforation et donc ablation de l’utérus, vous ne pourrez jamais avoir d’enfant, blablabla, bref tout un laïus dissuasif qui fait bien flipper !
    Du coup à la troisième gynéco, avec qui j’avais un très bon feeling et qui me mettait à l’aise, je me suis laissée convaincre par la pilule (Triafemi, 3e génération). Tout se passait bien, règles moins longues, moins abondantes, moins douloureuses et surtout, plus de “est-ce que je risque d’être enceinte ce mois ci ?!”
    Au cours des 8 mois qui ont suivi, j’ai eu quelques épisodes étranges : malaises et nausées subitement, ajouté à cela symptômes proches d’une intoxication alimentaire / gasto (je vous passe les détails…). Bon, jusque là rien d’inquiétant, ça arrive à tout le monde. Mais 8 mois environ après ma première prise de pilule, ces symptômes sont devenus permanents. J’étais constamment malade, je ne pouvait plus sortir de chez moi, trop peur de faire des crises à l’extérieur, perte de poids, problèmes gynécologiques, perte de vie sociale et crises successives dans mon couple. Après de multiples examens sanguins, coloscopie et endoscopie plus tard, on m’annonce : vous avez une colopathie fonctionnelle (en gros, terme fourre-tout pour des problèmes digestifs chroniques). J’ai essayé de comprendre comment fonctionnait mon corps par mon alimentation, mon hygiène de vie, j’ai arrêté l’alcool (mon système digestif ne le supportait plus), j’ai pris des probiotiques,etc. Ca m’a soulagé, mais j’allais toujours mal (et il faut savoir qu’on ne guéri jamais d’une colopathie). Au moment où j’étais même prête à aller voir un magnétiseur, une naturopathe, un ostéopathe, bref, tout ce qui pourrait me débarrasser de mes symptômes, j’ai repensé à la pilule… Bizarrement, je n’avais jamais eu ce genre de symptômes avant de la prendre, mon système digestif se portait bien, je n’avais jamais de malaises, de nausée ou de maux de ventre intempestifs. J’ai décidé d’arrêter la pilule “pour voir”, sans en parler à ma gynéco car elle m’en aurait dissuadé et pour elle il n’y avait aucun lien entre la pilule et ma maladie. Cela fait maintenant un mois que j’ai arrêté et croyez le ou non mais mes symptômes ont tendance à diminuer. Je me sens mieux, je reprend du poids, et je peux presque me passer de médicaments “soutien”. Je pense que mon organisme a besoin de temps pour s’en remettre. Bon, je dois à nouveau vivre avec quelques boutons, des règles un peu plus pénibles, mais franchement, je regrette de l’avoir pris un jour, et je suis certaine de ne JAMAIS la reprendre (ou toute autre contraception hormonale).
    Si certaines femmes la supportent très bien, tant mieux, même si ce n’est absolument pas naturel et que leur corps finira par leur rendre la pareille je pense, d’une façon ou d’une autre… De mon côté je pense attendre d’être complètement débarrassée de ces hormones synthétiques et j’envisage de faire un GROS FORCING pour le stérilet en cuivre quand j’irai mieux.
    Bref, je ne suis qu’un exemple parmi beaucoup de femme, mais pour moi, la pilule est la plus grosse arnaque du siècle. Nous sommes mal informées sur tous les effets négatifs qu’elle peut engendrer (contre seulement quelques petits effets bénéfiques dont on peut se passer).
    Notre corps est notre vaisseau, il faut être à son écoute et en prendre soin.

    Merci pour cet article et pour vos nombreux commentaires les filles ! Ca fait du bien !

  20. Hello,

    Je suis très touchée par cet article que je n’avais jamais lu (un peu en retard désolée !). J’ai bientôt 23 ans et n’ayant jamais eu de relations longues et sérieuses, la question de la pilule ne s’était jamais vraiment posée. Depuis quelques mois, j’ai quelqu’un et je souhaite enfin profiter de cette relation pour lâcher le préservatif.

    J’ai longtemps réfléchi sur ma contraception. Pourquoi pas la pilule puisque tout le monde la prend ?! Et puis, à force d’en parler autour de moi mais aussi avec mon copain, je me suis décidée : non, je n’aurai pas de contraception avec hormones. Refus direct. Mes règles sont bien douloureuses mais je n’ai pas besoin de plus d’hormones dans mon corps. Mon corps en produit déjà alors pourquoi en ajouter ?
    En lisant et relisant le site de contraception, je me suis décidée sur le stérilet en cuivre. J’ai pris RDV avec une gynécologue et donc j’attends de voir sa réaction, si elle sera d’accord pour me le poser ou non… On verra.

    En tout cas, ton article me conforte dans mon idée et je suis très contente d’entendre d’une autre personne, ce que je pense ! Merci !

  21. Salut Eleonor
    J’ai essayé une fois sur un coup de tête après avoir lu ton article à sa publication, d’arrêter la pillule. Evidemment je n’y avais pas vraiment réfléchi et j’allais me lancer là dedans comme ça… Et donc, j’en ai parlé le soir même à mon petit ami avec qui je vis depuis plus de trois ans. Alors c’est vrai que dans ces situations j’ai tendance à aborder un sujet sérieux comme si c’était rien parce que je suis stressée et j’ai dû lui dire un truc du genre “J prends pas la pilule ce soir, j’ai envie d’arrêter.” de but en blanc. Toujours est-il qu’il a très mal réagi, du genre nan mais tu prends des décisions ç la légère, et puis tu sais très bien que pour moi ça marche pas si on met une capote, etc… il s’est énervé quoi. Du coup je lui ai dit que j’en avais marre d’être seule responsable de NOTRE contraception et que du coup la moindre des choses c’est qu’il me rappelle de la prendre tous les jours, enfin qu’il y pense (d’ailleurs j’ai trouvé ta réflexion là dessus super, j’avais toujours pris ça comme quelque chose de normal que ce soit ma responsabilité puisque c’était moi qui la prenais, merci beaucoup.). Le connaissant il n’est pas surprenant qu’il ne s’en souvienne qu’un jour sur trois max vu qu’on est tous les deux des poissons rouges, mais du coup les oublis ne sont pas exceptionnels, seulement rares et ça m’embête. Aussi j’ai une grande appréhension à aborder le sujet de nouveau puisque je ne m’attend qu’à la même réaction colérique. Je ne sais pas trop quoi faire, même si en soit je ne suis pas tout à fait sûre moi même de vouloir arrêter la pilule qui me permet de contrôler mes règles.

    • Ah oui c’est pas simple, effectivement s’il s’est braqué la première fois c’est qu’il a peut être eu l’impression que tu lui imposais quelque chose sans qu’il ait son mot à dire. Il faudrait prendre le temps de se poser, de parler calmement, de lui confier ton envie de changer les choses. Mais ça c’est plus une gestion des rapports humains qu’un simple problème de pilule 😉

  22. Ça me fait plaisir de savoir que je ne suis pas la seule à me poser des questions sur la pilule… J’ai du arrêté d’en prendre après deux ans à cause des migraines, d’une mauvaise circulation du sang et autres… Quelques temps après cet arrêt, les migraines se sont arrêtés et pour soulager les problèmes causés par la mauvaise circulation sanguine telle que le phénomène de jambes lourdes, j’ai décidé de mettre des chaussettes de contention qui limitent très bien la douleur.

  23. Je reviens lire ton article quelques mois après, me trouvant dans cette même situation : j’ai décidé d’arrêter la pilule, après 8 ans de prise et 5 pilules différentes essayées. Chacune m’apportant son lot d’effets secondaires en tous genres (libido HS, douleurs dans les seins, nausées, fatigue, sautes d’humeur…), j’ai fait une fixette sur cette prise de médicament quotidienne qui petit à petit m’a paru de moins en moins anodine… Certes c’est une chance d’avoir accès à une contraception, mais à quel prix finalement ?
    (d’ailleurs, dans les pays asiatiques – c’est un autre débat mais bon- les femmes ont la possibilité d’y accéder mais peu le font car elles redoutent, entre autre, les effets…)

    Et là, je me retrouve un peu pétrifiée après 2 jours d’arrêt : comment suis-je sans pilule… ? Est-ce que je vais toujours être “moi” ? Est-ce que mon corps va se réveiller et faire des choses bizarres ? Est-ce que mon humeur va changer, mon comportement ? Je lis tellement de choses que parfois j’ai l’impression que la pilule nous transforme au fil du temps…
    Ca m’a vraiment fait hésiter à arrêter et maintenant j’angoisse… (bah oui sinon ce serait trop simple ^^…)

  24. Je retombe sur ton article que j’ai lu il y a quelques temps et j’en profite pour commenter puisqu’il m’a beaucoup fait reflechir ! Non pas que je prenne la pilule depuis longtemps, environ 3 ans mais il y a quelques mois j’ai commencé a prendre conscience de ce que j’etais entrain de faire. Ma gynéco m’a prescrit la pilule quand j’ai commencé a avoir une vie sexuelle et je me suis pas vraiment posé de questions, ça me rassurait et pour moi qui flippait du haut de mes 16 ans, c’était le plus simple. Et puis je suis tombée sur ton article si cairvoyant et réfléchi et ça m’a confirmé dans la réflexion que je tenais depuis un bout de temps…. Alors ni plus ni moins, j’ai arrêtée ma copine la pilule ( qui m’allait plutôt bien cela dit, même si je me rendais bien compte que ça jouait énormément sur beaucoup de choses dans mon corps ) alors ça fait qu’un mois mais, j’ai pas encore senti d’énormes changements mais 2-3 petits trucs qui commencent a arriver ! Avec mon copain on en reste au capotes pour le moment, même si je me sens moins “safe” mais l’idee d’avoir arrêté de me bourrer d’hormones dégueulasses vaux bien ça ! Du coup ça été le départ de plein de recherches sur les différents moyens de contraception plus naturels et j’en suis bien contente. Alors merci pour ce chouette article qui m’a motivée a sauter le pas, continu a nous écrire plein de choses intéressantes et utiles, qui font du bien quand on les lis et qui aident a avancer dans la tête ! Des bisous 🙂

  25. Comme toi je n’en peux plus de la pilule et comme toi j’aimerais passer à autre chose. Je trouve le préservatif contraignant et ne me verrais pas rester avec ça sur le long terme, mais j’aimerais essayer. Je ne me sens pas prête pour le stérilet. C’est stupide mais je me doute que je vais avoir super mal et rien qu’à penser me le faire poser et lire des articles dessus, je me sens pas bien… C’est vraiment pas évident de sauter le pas ! Surtout quand tu te dis que c’est un gâchis si tu veux faire enfant moins de 5 ans après la pose…

  26. J’ai lu chacun de vos témoignages un à un avec les larmes aux yeux. J’ai commencé la pilule à 17 ans et j’en ai 32 aujourd’hui : pendant toutes ces années j’ai cru que j’étais une mauvaise dormeuse et que c’était comme ça; j’ai vu un psychologue des années pour comprendre ce que j’appelais mes crises d’angoisse la nuit : jamais jamais jamais personne ne m’a dit que ces spasmes étaient dus à la pilule alors j’ai cherche mes problèmes inconscients : j’ai fini par me dire que j’avais peut être vécu un traumatisme horrible et vécu dans la hantise qu’il revienne au conscient un jour !!!
    Mais je vivais ! Puis un beau jour: une crise d’anxiété terrible que je ne souhaite à mon pire ennemi en plein jour ! Re psychologue à fouiller ma vie et mes pb inconscients ! C’était le début d’une année horrible durant laquelle j’ai eu plus de 10 arrêts maladies : malaises réguliers suites bouffée de chaleur, migraines ophtalmiques, montée de larme, acné, prise de poids, insomnies et la encore balloté de médecins en médecins, de diagnostique en diagnostiques et traitée finalement pour dépression sévère. Puis sont venus les soucis respiratoire et de circulations.
    Et puis un jour, je tombe sur un neurologue chez des amis à qui je raconte cette merde qui m’est tombée dessus du jour au lendemain sans que je ne trouve jamais la cause : “mademoiselle, aucun médecin ne vous a jamais parle de votre pilule ?” . Quel choc !!! Je n’y avais jamais jamais pensé ! Mes règles étaient irrégulières voire absentes pendant des cycles mais on m’avait toujours dit ce n’est pas grave et c’est tout ce que j’en pensais moi de cette pilule.
    J’ai arrêté du jour au lendemain et j’ai encore des séquelles de cette cochonnerie au niveau de mes yeux : cette merde a attaqué mes nerfs optiques. Je n’ai toujours pas de cycles après un an mais quel bonheur de reprendre goût à la vie -quasi instantanément !!- de dormir sans les nombreux somnifères que j’ai avalé pendant dix ans, de retrouver une libido au top ( j’ai tjs cru que je n’étais juste pas branchée sexe et que c’était comme ça ) !!
    J’en veux à la médecine entière de ce gâchis je sens que l’on m’a volé des années de ma vie car je vous ai même passé des détails sur les conséquences que tout cela a eu sur mes choix et orientations! C’est comme si a 32 ans je réapprends qui je suis moi ! Et pas tout ce que cette saleté a modifié dans mon caractère.
    J’ai encore la haine et me faire mettre un paracétamol dans ma bouche est un combat !!!
    On nous drogue à notre insu, c’est une castration chimique et quand je veux être sympa je dis juste que les médecins sont aussi ignorants que nous mais j’ai même des doutes vu la quantité de médecins que j’ai pu voir en 15 ans!!!
    Merci pour ton article, merci d’en parler !!!

  27. Alalala, nous ne nous connaissons pas, que j’adore regarder ton blog pour son côté mode alors que je ne suis pas du tout modeuse, je me sens très proche de toi, surtout dans l’évolution de ta personnalité que tu laisses transparaitre sur ce blog. C’est sans doute quelque chose de générationnel. Car comme toi, j’ai arrêté la pilule il y a quelques années (et me suis heurtée aux “tu es égoïste de ne penser qu’à toi et d’imposer les préservatifs à ton copain”, etc.), comme toi j’ai réduit ma consommation de viande (même si je n’aime pas les étiquettes, je suis végétarienne depuis presque 10 ans, à tendance végétalienne depuis pas mal d’années aussi).
    C’est top je pense d’avoir des personnes qui ont une telle visibilité montrer qu’on peut avoir des comportements et faire des choix stigmatises “écolos” sans vivre dans une yourte au fin fond de la Creuse. Ce genre de choix sont compatibles avec une vie moderne et urbaine !
    Merci de nous donner une vitrine !

  28. Je vois que ce sujet suscite beaucoup de réactions et que malheureusement en 2015 on a encore trop peu de solutions sans hormone à proposer aux femmes… A mon tour de partager mon expérience. Agée de 25 ans et en couple depuis presque 10 ans avec le même homme, j’ai décidé d’arrêter la pilule il y a environ 6 mois, après presque 10 ans de prise. Les raisons sont similaires aux autres lectrices: marre d’ingérer des hormones en continu, des effets secondaires, peur des conséquences…

    Les effets ne se sont pas fait attendre: chute de cheveux, éruption de boutons (ou mêmes kystes) sur le bas du visage, mais aussi un nouvel élan de libido, et des sensations retrouvées. Après quelques mois ces effets tendent à s’estomper.

    Je suis allée voir ma gynéco et lui ai parlé du DIU en cuivre, seule solution sans hormone à ce jour. Elle a accepté de m’en prescrire un sans trop de réticence. En attendant un prochain rdv on utilise des préservatifs avec mon conjoint qui, par chance, ne s’en plaint pas trop. Mais c’est vrai que le peu de fois où j’ai évoqué cette situation avec des copines j’ai eu droit à des bouchées bées, comme si utiliser des préservatifs après 10 ans de relation était une aberration. Alors voilà je suis allé récupérer mon DIU à la pharmacie et j’attends le prochain cycle pour me le faire poser (cependant ma gynéco m’a prescrit une taille standard au lieu de short, étant nullipare…).

    Je pense que la contraception doit être une affaire de couple et non de femme, et j’espère que les mentalités évolueront dans les années à venir. En tout cas pour ma part je perçois actuellement tout cela comme un sacré casse tête… Allier efficacité, sécurité et confort relève du parcours du combattant pour beaucoup d’entre nous j’ai l’impression.

  29. Comme beaucoup d’autres, avant le grand saut (comprendre: avant la pose du stérilet en cuivre), j’étais terrorisée par l’idée de la douleur que ça allait engendrer. Ne nous leurrons pas, j’ai eu très mal et droit à un malaise vagal en prime. En revanche, ce sur quoi j’ai envie d’insister, c’est que je n’ai jamais senti une aussi grande liberté vis-à-vis de mon corps. Environ 6 mois après la pose, laps de temps qui m’a été nécessaire pour m’adapter au nouvel arrivant, je ne ressens rien d’autre qu’une immense sérénité: je vais bien, je fais l’amour avec mon petit-ami sans aucune entrave, je ne pense jamais à ma contraception et surtout, je laisse mon corps parfaitement libre de toute contrainte chimique.

    Un grand merci pour ce post, la discussion qui en découle (beaucoup trop rare!) est franchement nécessaire 🙂

  30. À mon tour de témoigner. Je suis sous stérilet cuivre depuis 2 mois après un arrêt de pilule pour les mêmes raisons que beaucoup: marre de bouffer des hormones. Arrivant dans un nouveau département j’ai pris rdv avec un gyne que je ne connaissais pas. Après discussion intéressante avec lui sur mon cas : fumeuse nullipare, il m’a prescrit sans sourciller un DIU cuivre (un petit, fait pour les nullipares) et m’a expliqué le principe. Il faut poser le DIU vers la fin des règles quand le col est le plus adapté à cette pose.
    Le jour J tout s’est bien passé. J’avais pris du spasfon en préventif. Le gyne m’a demandé si je voulais qu’il m’explique ce qu’il faisait. J’ai dit oui et tout a roulé. Il a été très doux et je n’ai pas eu mal. Bon c’est clair que ce n’est pas agréable faut pas se leurrer mais pas de douleurs pour mon cas.
    Depuis mon corps se réadapte au monde sans hormones. Je n’ai pas de SPM mais par contre des petites douleurs aux ovaires qd j’ovule.
    On verra ce que donnera la suite mais honnêtement aucun regret d’avoir lâché les hormones!

    • Je me permets de réagir à ton commentaire, as tu été voir un gynécologue parisien ? Merci pour le partage de ton histoire 🙂

  31. Idem pour moi, après deux grossesses et un questionnement sur ma capacité à supporter psychologiquement un “intru” dans mon corps…j’ai opté pour le stérilet en cuivre ! Étant donné que j’allaitais il était hors de question que j’opte pour le stérilet hormonal et je ne voulais plus entendre parler de la pilule (à laquelle il faut penser tous les soirs). Mais je sentais que ma gynécologue voulait que je passe au stérilet hormonal le plus rapidement possible (pour avoir des règles moins abondantes et être tranquille) et je ne comprenais pas cette volonté intense de me persuader…comme si elle avait des actions “stérilet chimique” ! un jour, elle me dit “allez je vous le prescris, vous verrez et si ça ne va pas je vous l’enlèverai au bout de trois mois…” Je ne la comprends pas alors car je n’arrête pas de lui dire que je suis satisfaite de mon stérilet hormis une journée dans le mois assez hémorragique ! Bref, je prends quand même l’ordonnance et j’attend d’y retourner, j’attends, j’attends…Je ne veux pas de ce stérilet, je le sens au fond de moi..je prends mon courage à deux mains et je retourne chez ma gyne me retrouvant à la persuader de ce que je veux…ce qui est un comble puisqu’il s’agit de mon corps et que ce choix est le nôtre (mon mari et moi) ! bref, je sors de là épuisée mais je brandis mon ordonnance pour un stérilet en cuivre comme un trophée !!! J’ai remporté la victoire ! … C’est nôtre choix, j’ai une libido au top, je suis sereine ! Voilà pour mon expérience et pour celles qui n’ont pas d’enfant et qui se posent la question, je dis “essayez vous n’avez rien à perdre si ce n’est un peu de sang” 🙂

  32. Bien sue n’étant pas une habituée de ton blog, je tiens aussi à apporter mon témoignage.
    J’ai pris la pilule entre l’âge de 15 et 25 ans. D’abord prescrite par mon planning familial, puis plus tard par ma gynéco.
    Je l’oubliais tout le temps. J’étais donc régulièrement amenée à prendre la pilule du lendemain…
    Un jour, j’ai entendu parler de l’implant contraceptif. Une révolution pour moi, la tranquillité d’esprit pendant 3 ans! Moins chargé en hormones que la pilule. Sous implant contraceptif, nos cycles sont naturels et non pas artificiels comme avec la pilule… Et c’est remboursé donc beaucoup moins cher (une dizaine d’euros pour 3 ans). Beaucoup de filles qui passent de la pilule à l’implant ont parfois des petits soucis au début, dûs à la “remise en route” du corps. Rien à signaler pour moi… Je l’ai gardé 3 ans, puis je l’ai fait changer
    Il y a 7 ans, j’ai décidé d’avoir un enfant. J’ai fait enlever mon implant. Et, après plusieurs mois sans grossesse, j’ai appris que j’étais stérile.
    Voilà. Je ne comprends pas qu’au cours de toutes ces années, aucun gynécologue (j’en ai eu 5 différents) n’ai jamais vérifié ça. On m’a bourrée d’hormones alors que je n’en n’avais pas besoin!
    Concernant ma première prescription au Planning Familial, je ne suis pas fâchée: ild aident les jeunes filles.
    Mais à partir du moment où j’ai payé un gynécologue pour qu’il me prescrive une contraception, je ne comprends pas qu’il n’ait pas d’abord vérifié si j’en avais besoin! Ça veut dire que jamais mes gynécos n’ont vérifié mes taux d’hormones. Et je ne peux m’empêcher de penser que, si une fille z un problème hormonal, la pilule ne fait su’aggraver les choses… Et puis, tout cet argent dépensé en remboursements par la Sécu: si on faisait des tests préalables aux filles, beaucoup ne pourraient pas la prendre (soit parce qu’elles n’en n’ont pas besoin, étant stériles, soit en raison d’un problème de santé). Et oui, l’air de rien, ça ferait de sacrées économies!
    D’autre part, si on faisait des examens poussés avant ce genre de prescription, on pourrait déceler plus tôt certains problèmes… Si j’avais su, j’aurais pu suivre un traitement pour pouvoir devenir mère. Aujourd’hui c’est trop tard…

    Voilà… Pour la contraception, il existe les éponges. Certains de mes amies en utilisent. Ces éponges sont aussi très efficaces comme protection pendant les règles. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit, moi je ne sais pas, j’utilise une coupe menstruelle ou éventuellement des serviettes lavables (ce qui m’évite de m’enfiler un bout de coton bourré de produits chimiques, ou d’utiliser une serviette jetable elle aussi bourrée de produits chimiques…)

    Sinon, pour le préservatif, avec toutes les formes et textures qu’on fait aujourd’hui, c’est loin d’être désagréable que ce soit pour l’homme ou la femme…

  33. Comme toi, un jour j’en ai eu marre de cette chimie ! Après deux enfants, je suis passée au stérilet en cuivre (pas question de prendre l’autre quand j’ai vu qu’il était interdit dans XX pays et que les femmes dont il avait gâché la vie était très nombreuses !) et je m’en porte mieux ! J’ai été très surprise de l’incapacité de ma gynéco à me conseiller entre l’un et l’autre, elle m’a recommandé le stérilet hormonal “pour être tranquille” (côté grossesse et côté règles), mais être privée de règle est-il vraiment idéal pour le corps ?? Bref, je suis ravie de mon choix, plus d’hormones depuis qqs années et surtout plus ce souci tous les soirs et à chaque fin de plaquette : ma vie s’est allégée ! Merci de ton témoignage.

    • les règles ne sont pas nécessaires hein 🙂

  34. Je suis complètement d’accord avec toi. J’ai arrêté la pilule il y a dix ans pour faire une pause. Finalement, je ne l’ai jamais reprise car j’ai lu plein d’études démontrant que l’ingestion d’hormones n’était pas bénigne. Je suis depuis plus de sept ans avec mon chéri et tout va bien mon capitaine.

  35. J’ai EXACTEMENT la même histoire que toi. Tu as bien raison d’en parler, je trouve ça fou qu’aujourd’hui on mette “d’office” les jeunes filles sous pilule, au tout début de leur vie sexuelle, sans les avertir de cet effet secondaire qui anesthésie les sensations. Je me sens revivre sans hormones!
    En revanche, ma gynéco m’a dit que je pouvais garder mon stérilet pendant 10 ans si je voulais?

  36. Stérilet au cuivre depuis 3 ans et demi pr ma part. Absolument pas suite au scandale (suis complètement passée à côté d’ailleurs, beaaaaucoup d’autres choses en tête à ce moment-là) mais suite à la lecture du livre de Martin Winckler “Le Choeur des Femmes”. J’ai percuté que les autres options de contraception étaient tout aussi valables que la pilule et que ça devait être, avant tout, une question de choix personnel. Alors j’ai repris RV chez une gynéco (après des années sans, cause déménagements) qui m’a répondu après un examen express et sans même me regarder “Si vous n’avez pas eu d’enfants, le stérilet c’est non.”. Ah. Merci. J’ai réglé la consultation la plus chère de ma vie et je suis allée voir la gynéco de ma mère, qui, elle, a pris le temps de m’écouter et de m’expliquer que, sans avoir eu d’enfants, l’utérus pouvait faire une réaction de rejet du corps étranger et que donc ça pouvait faire un mal de chien ms que si c’était le cas, elle me recevrait en urgence pr me retirer le bidule. Et ça m’a fait mal une demi-journée (j’ai jamais eu de grosses douleurs pendant les règles) dc, au p’tit poil ! Depuis, plus de problèmes d’oubli et plus d’hormones (l’idée ne me plaisait pas trop dc stérilet au cuivre) : la paix ! Juste, la veille des règles, je sens un net avertissement du système ovarien mais, à la rigueur, c’est plutôt pratique. Et j’en profite pr rajouter que je suis passée à la coupe menstruelle il y a deux mois (non, je ne mange pas encore de graines !) et que ça me va bien aussi. Voilà. Vraiment, bien que j’estime les médecins et que je me rende compte de la valeur du progrès scientifique en matière de santé, ça me semble quand même fondamental de rappeler qu’un patient, c’est un personne : si on l’écoute, qu’on lui donne les bonnes informations et qu’on lui explique les conséquences de ses choix, il est capable de raisonner. Pas la peine de balancer un veto.

  37. Pour celles qui souhaitent arrêter la pilule mais qui ne sont pas prêtes à tenter le stérilet, il y à la diaphragme. C’est pour moi une très bonne solution.

  38. salut,
    juste pour te préciser que le frottis ne doit pas être annuel..
    Le premier frottis a 25 ans, 1 l’année suivante puis c’est le rythme de croisière tous les 3 ans.
    le rythme des frottis a réaliser est recommandé par l’HAS (haute autorité de santé).
    Ca t’éviteras de stresser 2 ans sur 3 pour rien.
    http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-11/fiche_de_synthese_recommandations_depistage_cancer_du_col_de_luterus.pdf

    • Non pas pour tout le monde, merci je suis une grande fille je sais ce que je fais 😉

  39. Je viens de lire avec intérêt cette confidence très personnelle, j’ai vécu la même chose avec un stérilet hormonal porté pendant 10 ans, libido ds cho7, migraines… et finalement hyper-androgénie !! avec vilain acné, moustache et rouflaquettes!!! j’ai viré le truc sans tardé, traitement hormonal pour supprimer l’excès d’hormones masculines, prise de poids… un jour j’ai tout balancé, la chimie c’est fini, je ne prends plus rien, j’ai vu ma libido rebondir, sentir les ovulations…. je me sens libre, sereine, j’ai qd même de la chance, ayant déjà 2 nains maintenant ados, mon mari s’est bien gentiment proposé, avec avoir assisté à mon calvaire hormonal, de se faire faire un vasectomie (il est devenu stérile), donc on est peinard pour toujours !!! Quel confort !! Il y a qd même des hommes impliqués ds la contraception !!

  40. une autre solution si vous souhaitez arrêter la pilule : le diaphragme.

  41. Ce serait bien que les chercheurs se penchent enfin sur une contraception masculine hors capote…
    Mon expérience :
    -un an de pilule oestro-progestative qu’on m’a fait arrêter suite à une grosse montée de cholestérol…
    -deux ans de pilule seulement progestative (Lutéran), moins fiable qu’une pilule classique et qui m’a supprimé les règles d’où angoisse à chaque cycle d’être enceinte. J’avais en plus pris du poids, baisse de libido, déprime, je ne contrôlais pas mes cycles puisque pas de règles, j’étais paumée… j’ai finalement décidé avec mon partenaire d’arrêter cette contraception, et il était totalement d’accord pour mettre des capotes, si ça m’évitait de me faire du mal.
    -plusieurs années de capote, mais la libido et la déprime étaient toujours là, c’était donc pas ça le problème
    -en quittant mon mec et en en rencontrant d’autres, groooosse remontée de libido, donc, c’est pas toujours la pilule le problème! même si je pense que la pilule peut induire un manque de libido et que le cerveau enregistre cet état de fait, et que, hormones ou pas, la relation se détériore… pour aller dans ce sens, je connais un mec qui a eu à cause d’un traitement médical un arrêt de production de testostérone pendant quelques mois, d’où zéro libido pendant ces mois, et malgré le retour de sa production d’ hormones depuis, la libido, elle, n’est pas revenue…
    -après des années de capote sans problème, un accident suivi de pilule du lendemain, mais grossesse quand même donc une IVG.
    -pour plus jamais revivre ça, j’ai repris une pilule classique, en me disant tant pis pour le cholestérol. Et là, moi qui la prenais à contrecoeur, je me suis retrouvée avec une peau du visage quasi nickel, alors que j’avais jamais réussi à me débarrasser d’une petite mais persistante acné, aucune prise de poids significative, aucune baisse de libido…. J’ai jamais trop eu de douleurs de règles, donc je vois pas de changement, mais c’est pas pire, c’est certain.
    -Pour celles qui se plaignent d’un SPM, une solution : la prise de la pilule en continu (en enchaînant les plaquettes), à la base, c’était prévu ainsi, ça évite les fluctuations hormonales et les sautes d’humeur d’avoir toujours la même dose régulière, et puis surtout plus de règles (sachant que ce sont de fausses règles de toutes façons, juste faites pour rassurer les filles).
    Voilà, ma conclusion, c’est que si vous êtes en couple stable et que vous êtes en mesure de gérer un bébé surprise, et que vous avez pas de problèmes hormonaux (acné, règles très douloureuses), la pilule c’est très superflu, et il y a effectivement une combinaison d’autres moyens efficaces (bonne connaissance de son cycle, retrait, capote…), mais si vous êtes pas dans une relation vraiment établie, que vous vous sentez pas de gérer un avortement, et que vous supportez bien la pilule, voire qu’elle vous est bénéfique sur certains plans (acné, règles…), y’a pas à culpabiliser de la prendre.
    -Le stérilet, j’y réfléchis, mais c’est vrai que j’ai des retours assez négatifs de copines (douleurs, règles diluviennes, etc).

  42. Hello Eléonore !
    Super article !!! merci d’en parler !
    Moi aussi j’ai arrêté la pilule sur un coup de tête l’an dernier (vers le mois de février). ça s’est trouvé comme ça car j’avais oublié d’en racheter et comme j’étais au plus mal (complètement déprimée voire dépressive, agressive avec mes proches alors que ce n’est pas du tout dans mon caractère à la base) je m’étais dis “ça m’est bien égal, tout m’est égal de toute façon”. Quelques jours plus tard, je me suis sentie bien comme ça ne m’était plus arrivé depuis trois/ quatre années. Je me souviens, j’étais dans le bus quand j’ai réalisé cela. Je ne me suis pas levée de mon siège en chantant mais j’avais quasiment l’impression d’avoir chaussé des lunettes me permettant de voir la vie en rose. Je me suis demandé ce qui avait changé et mes conclusions ont abouti à l’arrêt de la pilule. En tout cas, ça fait plus d’un an que je n’y ai plus touché et les idées noires (qui étaient devenues mon quotidien depuis quelques années) connais plus,tout est redevenu comme avant.
    Quand je pense que j’ai été à deux doigts de perdre mon copain, que mes parents se faisaient un sang d’encre et que je me disais que j’étais au bord de l’internement… Je ne pense pas que tout le monde réagisse aussi violemment à la prise de la pilule mais quand même, ça donne à réfléchir.
    Merci encore pour cet article!
    Bonne fin de semaine!

  43. Hello, j’ai également arrêté la pilule, ça va faire 1 an maintenant. Contrairement à toi je ne l’avais pas prise 10 ans mais 1 an seulement. Sauf que comme je l”ai commencé tard j’ai pu constaté que mon copris changeait. Déjà j’ai pris 8 kg, et puis même je ne me sentais pas pareil. Du coup j’ai posé un stérilet, comme toi j’ai eu mal (en même temps j’avais une vilainegastro au moment de la pose, très mauvaise idée !) et j’ai mis des mois (de 6 à 12) avant que mon flux se régule. Maintenant ça va mieux et je suis ravie de l’avoir fait ! C’est dommage que ce la pilule soit efefctivement conseillée comme unique option de contraception dans bien des cas, sans jamais expliquer aux jeunes filles ce que cela fera à leurs corps…

  44. Moi je remarque Elodie que tu as supprimé tous les commentaires de l’anonyme-troll taré qui disait à toutes les filles qui commentaient qu’elles n’avaient qu’à se trouver un mec expérimenté ou avec une grosse kekette pour retrouver une libido, voire qui conseillait à certaines d’aller voir un psy… MERCI! Y’a de sacrés tarés quuand même! Non, pardon, y’a des gens qui s’ennuient VRAIMENT beaucoup au quotidien! Super article en tout cas, très intéressant, pas donneur de leçon, mais informatif, merci 🙂

  45. Je comprends ton ressenti, j’ai arrêté la pilule et suis passée au stérilet, c’était il y a un peu plus d’un an.
    Contrairement à toi je n’ai pas beaucoup souffert, un pincement au moment de la pause, et courbatures les jours qui ont suivis.
    Par contre, mon corps (de manière plus générale) a mit plusieurs semaines à s’habituer à ce gros changement. Passage au stérilet puis arrêt de la pilule (non consécutif sur le conseil de ma gyné, pour être sûr d’être toujours protégée), ça perturbe quelque peu. En effet, on ressent (réellement) les choses différemment ! Je me trouve aussi beaucoup plus à l’écoute de mon corps.

    Ma décision était réfléchie. Elle m’avait montré à quoi ressemblait le stérilet (au cuivre, de petite taille pour nullipares) d’ailleurs j’ai trouvé qu’il faisait moins peur en vrai qu’en photo, on a fixé un rendez-vous pour pouvoir effectuer ce changement.

    Je ne sais pas quelle sera ma contraception dans 10 ans, mais actuellement celle-ci me convient bien.

  46. Olala mais c’est tous les trois ans le frottis maintenant dans les recommandations!
    (en Belgique en tout cas)
    Je prends la pilule aussi et je n’aime pas ça. On pense avoir un enfant d’ici un an ou deux et après je demande à monsieur de se faire faire une petite vasectomie vite fait bien fait, après tout j’aurai déjà donné!

  47. Un sujet délicat abordé avec tact et intelligence, merci!

    Je parle moi aussi rarement de ma contraception autour de moi, car la capote semble déchaîner les passions…
    Pour moi l’argument premier c’est que c’est très hygiénique! Avant j’avais souvent des soucis de mycoses, cystites etc., maintenant plus rien!
    Et niveau sensations ça va très bien pour Monsieur aussii! Il y a eu d’énormes progrès dans la fabrication, franchement maintenant les capotes sont tellement fines… Et en plus chez plein d’hommes ça a l’avantage de faire durer les choses… je dis ça mais je dis rien 🙂

  48. Je suis très contente de lire cet article, c’est bien d’en parler. Je profite de cet espace de commentaire pour partager mon expérience.
    J’ai pris la pilulle pour la première fois à 18 ans, la première a été prescrite par mon généraliste, je ne l’ai pas gardée longtemps parce qu’elle avait tendance à me faire grossir. Je suis allée voir mon gynéco qui m’a préscrit une pilulle 3ème génération, j’en était très contente et puis un jour une de mes tantes m’a parlé de l’implant. Ça avait l’air cool, le gynéco pose l’implant dans le bras et si ça marche on est tranquille pour plusieurs années, tranquille au point de ne plus avoir de règles ! Au début c’est un peu flippant et puis il suffit de toucher son bras pour se rappeler que les hormones sont là et se rassurer. J’ai eu deux implants mais j’ai fini par me faire enlever le 2ème parce que j’avais très lentement pris du poids (beaucoup) et en essayant de comprendre ce qui m’avait fait grossir il s’est avéré que c’était l’implant. (ma tante aussi avait grossi !). Je suis donc retournée vers la pilule 3ème génération, que j’ai arrêté très vite pour faire un enfant. Ma fille est née en plein pendant le scandale des pilules 3ème génération or à la fin de ma grossesse j’ai eu de problème d’hypertension, je faisais donc parties de ces femmes qui ne devaient surtout plus prendre la pilule. Je suis donc passée au Stérilet au cuivre et là ça a été l’enfer pendant un an, règles très très douloureuses et très abondantes et même si j’avais déjà eu un enfant je sentais le stérilet et ça me gênait. Comme mon gynéco m’avait dit que ça pouvait être long à se mettre en place j’ai attendu sagement mon rendez-vous annuel pour lui en parler. Au vu des symptômes que je lui décrivais il m’a dit tout de suite qu’il fallait l’enlever, que ce n’était pas fait pour moi. Comme j’avais encore en tête l’histoire de la pilule 3ème génération il m’a dit qu’effectivement je ne pouvais pas la prendre mais que les pilules des génération précédente ne poseraient aucun problème. Aujourd’hui je prends une pilule 1ère génération que je supporte très bien et qui ne me pose aucun problème, j’ai évidemment un peu de douleurs prémenstruelles mais bien moins qu’avec le stérilet et je n’ai pas pris de poids.

  49. J’adore très sympas !
    Elodie

    http://www.luxetoutou.com

  50. oups, je relis et je vois que j’ai pas bien lu la première fois.

  51. c’est un stérilet hormonal que tu as ?

  52. C’est vrai que c’est un sujet sensible la contraception.
    J’ai arrêté la pillule il y a 5 ans, ça a été une libération pour moi !
    Mais hors de question d’avoir un truc dans le ventre !
    Maintenant je suis passée au Ladycomp + capotes en périodes d’ovulation , j’ai trouvé mon parfait combo contraceptif !!
    S’ajoute à ça ma ptite cup les jours de règles… je n’ai jamais été aussi bien dans ma vie de femme 😉

  53. Hello ! J’ai arrêté la pilule il y a un peu plus d’un mois, et j’en perçois déjà les conséquences positives. Comme toi ça faisait presque 8 ans que je prennais la pilule (depuis mes 16 ans…) et je regrette vraiment de ne pas avoir arrêté avant, car finalement les préservatifs, ce n’est pas si terrible ! Je pense me faire poser un DIU également, dès qu ej’aurais le temps d’aller chez la gyneco !
    xx

  54. Bonjour, depuis un petit moment déjà, j’ai envie de te laisser un commentaire, d’abord pour te dire que j’apprécie beaucoup la ligne que tu as choisie pour ton blog, bien loin des posts sans âme où certain(e)s se contentent de faire du placement de produit à la chaîne. J’aime bien ces articles dans lesquels tu nous fais partager tes questionnements, tes pensées, tes idées.
    En lisant les commentaires, je suis frappée par ce “vécu commun” que nous avons toutes avec la contraception.
    Personnellement, j’ai arrêté la pilule il y a 10 ans quand j’ai quitté mon compagnon de l’époque. ça ne m’a jamais convenu, incapable que je suis de prendre un cachet à heures fixes. La seule chose que je regrette de ces années, c’est la taille de soutif en moins, détail non négligeable quand on est un petit gabarit ! Depuis, c’est préservatifs et, à ce sujet, je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à fonctionner comme ça, avec des partenaires charmants à qui ça n’a jamais posé le moindre problème. S’éclater au pieu avec les capotes, c’est possible ! Après, je me suis posé la question d’un contraceptif plus “durable” comme l’implant. Question que je n’ai pas encore tranché…Pour conclure, merci Elodie de partager avec nous tes expériences, tu as pris un joli envol !

  55. J’ai 35 ans et je n’ai jamais pris la pilule. Je n’en ai jamais eu envie. Avec mon partenaire(10 ans de relation) on alterne préservatif masculin et féminin histoire que les rôles soit répartis. J’aimerais ne pas en avoir besoin mais je ne veux pas prendre d’hormones. À lire ton expérience du stérilet je trouve ça terrifiant. Nous devons prendre la pilule, nous devons poser des stérilets dans la douleur quelle injustice ! J’espère que quand la pilule pour homme sera enfin mise sur le marché (phase de test clinique actuellement) les rôles se répartiront un peu mieux

  56. Bonjour à toutes,

    Je suis comme vous toutes : ce post m’a vraiment touché et je trouve cela très bien d’en parler.
    En fait, je crois que ce qu’il convient de dire et de faire entendre aux médecins, c’est que chaque femme, avec son histoire, ses contraintes personnelles et son corps a le droit à la contraception qui lui convient, sans jugement.

    A titre personnel, je suis revenue à la pilule après avoir arrêté pendant 10 ans (pendant lesquels j’ai fait mes deux enfants).
    Pourquoi ? Et bien justement parce que sans elle, j’ai de gros problèmes de kystes ovariens, des règles bien trop abondantes et sur des cycles très courts et surtout des variations d’humeur importantes…Alors, pour moi, reprendre la pilule, c’était me libérer de ces effets là.
    Et depuis, merci, je vais bien mieux, plus de kyste, des règles abondantes mais sans plus et surtout qui arrivent à intervalles réguliers, et pas de prise de poids ni de migraine…

    Alors, je comprends la volonté de ne plus prendre d’hormones, j’étais dans le même esprit, mais parfois, il faut aussi s’apercevoir de ce qui est le mieux pour soi. C’est la raison pour laquelle j’écris ce petit post : rien n’est tout blanc ou noir, et la vraie liberté consiste à pouvoir faire ces changements quand on le désire et que l’on en a besoin.
    Peut-être que dans cinq ans, j’arrêterai à nouveau la pilule, qui sait ?

  57. Très bon article! C’est une décision difficile à prendre! 😉

  58. Incroyable de te lire, parce que j’ai aussi arrêté la pilule (avant le scandale des pilules 3ème génération) mais pour des raisons opposées aux tiennes. En fait les effets PMS me semblaient démesurés : bouffées (voire suées) de chaleur le matin, humeur exécrable…j’en ai eu marre d’être contrôlée par “des” hormones qui ne semblaient pas être les miennes et donc je ne me sentais pas “moi”. Au moins, maintenant, sans pilule, je sais que mon humeur ne tient qu’à mon caractère et pas à un médicament 🙂

  59. Pour commencer, Merci! A Elodie mais aussi vous toutes parce que je viens d’ouvrir les yeux et même si le réveil est dur, et bien je me dis qu’il n’est pas trop tard… je prends la pilule depuis mes 15 ans et j’en ai 33… au début pour des raisons de règles douloureuses, d’acné et de besoin de ma mère de me protéger (Mieux vaut ne pas prendre de risque).

    J’ai pris plusieurs pilules différentes mais j’ai TOUJOURS eu de gros SPM : douleurs au ventre, humeur qui dégringole même sous pilule. J’en ai parlé à plusieurs gynéco mais tous m’ont dit qu’en gros j’étais bien douillette alors j’ai fini par me faire une raison…

    j’ai continué la pilule pour ça : si j’arrête les SPM seront insupportables .. mais je n’ai jamais essayé, je ne suis sûre de rien… et en contrepartie je dois gérer les crises de migraines, une tension assez hautes, des problèmes de rétention d’eau.. et même si je fais trés attention à ce que je mange, sous pilule je ne perds pas un gramme !

    et ça dure depuis bientôt 20 ans… je n’ai jamais cherché mais surtout on ne m’a jamais proposé autre chose..

    Alors après avoir lu tous vos commentaires (et avoir pleuré un bon coup) je me dis que je vais arrêter la pilule.

    Pour prendre quoi, je ne sais pas encore..

    je suis en couple depuis des années : avec une libido vraiment pas folichonne, sauf qd j’ai arrêté la pilule pour faire un BB.. ça aurait du me mettre la puce à l’oreille… Après la naissance de mon bb, ça a été encore pire… zéro, rien, le docteur m’a dit ça reviendra… ben non ça revient pas…

    Idem pour le poids, sans rien changer à mon alimentation, en arrêtant la pilule j’ai perdu..

    On commence à parler de faire le n°2 d’ici quelques mois voir un an alors me lancer dans la pose du stérilet ça ne me tente pas… alors je pense opter pour les préservatifs.. il faudra convaincre Mr mais si la contre partie c”est le retour de mon désir, je pense qu’il va être dire oui !

    C’est assez dingue mais grâce à vous, en quelques instants, quelques témoignages, j’ai pris conscience de bcp de choses, que rien n’est une fatalité… je vais essayer, peut être que mes SPM seront encore plus forts, ce que je redoute, mais peut être pas… je reprendre la main et vais le faire! j’en parlerai à mon médecin mais ma décision est prise !

    Merci à toutes, sans vous en rendre compte vous m’avez fais faire un grand pas en avant …

    • Courage Angéla ! Passe le cap et je peux t’assurer que tu ne le regretteras pas ! J’ai eu exactement les mêmes soucis que toi jusqu’à il y a 4 mois.

      Ca fait 4 mois que je répète à mes amies que j’ai l’impression de redécouvrir mon corps, des sensations inconnues, une libido en flèche et surtout des émotions bien plus stables. Et tout le monde me regarde comme une extra-terrestre, les amies me disent “tu deviens un peu folle depuis que tu veux un bébé, ce sont tes désirs qui t’amènent toutes ces sensations”.

      Eh bien merci Elodie !!! Enfin… ENFIN quelqu’un qui a vécu cela (ainsi que toutes celles dans les commentaires).

      Merci !

    • Bonjour Angela,

      J’ai commenté plus haut. L’arrêt de la pilule m’a fait un bien fou sauf pour le retour du SPM. Comme je suis assez branchée homéopathie j’ai regardé s’il y avait moyen de se soulager un peu avec les plantes et j’ai essayé les gélules de gattilier qui ont un effet très positif sur moi (humeur, douleur aux seins et également douleur au ventre…)
      Je fais une cure de trois mois de temps a autre et ça me fait un bien fou. Tu peux toujours tenter… Quant au reste, et surtout la libido, c’est au top depuis l’arrêt. Rien que pour ça, ça vaut le coup!

      Juliette

  60. juste petite info : les frottis c’est tous les2 ans après 2 normaux à 1an d’intervalle, et les sages-femmes et médecins généralistes peuvent faire le même suivi gynéco que les gynéco-obst 😉
    mercii 🙂

  61. Merci beaucoup pour cet article ! Je me pose moi même des tas de questions quant à la pilule. Je ne la prends pas pour la contraception mais pour réguler certains problèmes. Aujourd’hui j’ai très envie d’arrêter car j’ai l’impression de m’empoisonner à petit feu.. J’ai arrêté 1 mois et le constat a été sans appel : je me sentais plus en forme, je transpirais beaucoup moins, je n’étais plus sujette aux bouffées de chaleur. Je me sentais également moins “oppressée” au niveau du ventre. Mais au terme du mois d’arrêt une poussée catastrophique d’acné est survenue.. J’en avais même mal à la peau, sous la peau. Posant comme modèle à mes heures perdues je ne pouvais pas me permettre d’avoir un visage ravagé par l’acné (et je me trouvais dévisagée, j’avais mal, je ne pouvais pas assumer ca maintenant) j’ai donc repris la pilule.

    Aujourd’hui j’aimerai vraiment arrêter car même au niveau de l’humeur, j’étais tellement mieux ! Il faut juste que j’arrive à surmonter les problèmes de peau que l’arrêt de la pilule occasionne, mais je ne sais pas si c’est temporaire (le temps de changer) ou si la pilule a ravagé doucement mais sûrement ma peau …

  62. coucou.
    Très bon article sur un sujet dont je trouve que l’on aborde pas assez souvent ..
    Pour ma part , j’ai arrêter de prendre un moyen de contraception il y a quelques années déjà et je ne m’en porte pas plus mal !
    Pour l’histoire , j’avais testé un tas de pilule différente que mon corps à toutes rejetées dès les premières semaines avant d’en trouver une qui me convienne . Sauf qu’au bout un an et demi la pilule ne me convenait plus . J’avais au départ l’envie de poser un stérilet mais ma gynécologue me l’avait déconseiller pour les mêmes raisons qui font que je ne supporte pas la pilule (je passe les détails sur la raison) . J’ai donc pris la décision de ne plus prendre aucun moyen de contraception et de surveiller de plus près mes cycles afin d’éviter une grossesse ( à l’époque j’étais en couple depuis déjà 3 ans) . Sincèrement je ne regrette absolument pas ma décision , et encore moins depuis l’histoire des pilules de 3 ème génération . Pour rien au monde je retournerai sur un moyen de contraception .. J’´ai arrêter la pilule il y a 7 ans maintenant et je n’ai eu aucun soucis (grossesse , maladie…) . Il faut juste savoir être prudent !!

  63. Après un ras le bol de la pilule, j’ai décidé de me faire poser un DIU en cuivre, bien qu’étant nullipare et malgre les réticences de certains gynécologue. La pose avait ete douloureuse mais dans l’ensemble, j’en étais ravie. Mes règles étaient un peu plus abondantes qu’avant, mais sinon tout allait bien. Je faisais régulièrement des échographies et des contrôles gynéco pour vérifier qu’il était bien placé et donc, toujours efficace. Pourtant, après 2 ans, je suis tombée ENCEINTE SOUS STERILET. Pourtant, il n’avait pas bougé, pourtant, les médecins mont dit qu’il était bien placé, à l’échographie. Mais ils m’ont dit que ça arrivait plus souvent que les patientes le pensaient. J’avais 21 ans, j’étais au milieu de mes études, je vous laisse imaginer mon désarroi et le choc et la souffrance ressentis alors. Si je raconte cela, c’est simplement pour dire que le sterilet presente d’énormes avantages incontestablement, mais il faut garder en tête le risque d’une grossesse indésirable, comme avec n’importe quel contraceptif. Vous pouvez lire mon commentaire en pensant “pas de bol pour elle, mais en même temps, ce genre de cas est super rare !” Certes. Mais si ça m’est arrivé, ca peut arriver à d’autres. Enfin bref, le STERILET est génial, mais il n’est pas infaillible, soyez vigilantes les filles.

    • Malheureusement, le risque zéro n’existe pas.. même le préservatif ne protège pas à 100% (98% il me semble !!!). Comme ton message le dit, c’est important de le préciser 😉

      • Oh bah oui, en stage hospi puis au boulot j’ai vu des grossesse sous stérilet hormonal, sous stérilet au cuivre, sous pilule (si diarrhée/vomissement dans les 2 heures -> en reprendre une!), bref c’est sûr le risque zéro n’existe pas

  64. J’ai arrêté aussi parce que j’en avais marre de me bourrer d’hormones (et plus ma peau n’en faisait qu’à sa tête à cause de ça) et comme tu le décrit si bien, c’est un peu comme sortir d’une bulle anesthésiante. Je ne comprend pas pourquoi la prise (ou non) de pilule reste un tel tabou. On est au 21e siècle après tout!

  65. Je suis étudiante en medecine, donc je connais un peu la chose:
    les hormones sont dangereuses pour la santé quand on en prend pendant trop longtemps ça augmente le risque de cancer hormono-dépendant par exemple), donc c’est loin d’etre anodin. Je ne parlerais pas du scandale des 3eme génération car les 2eme et premiere ont les memes effets secondaires, on sait tous que pillule + tabac = cata !! donc le débat n’aurait pas vraiment du etre entre les différentes générations. A tous ceux qui te reproche d’avoir arreté au profit des capotes sous pretexte de sensation pour ton copain, tu aurais du leur répondre “et pour ma santé” ? car c’est toujours la meme chose, on se préoccupe du Mr mais la santé de madame on s’en fout..
    Après en effet, le DIU au cuivre n’est pas conseillé pour les nullipares car: risque d’infection, de provoquer une infertilité, augmente le risque de grossesse extra utérine. C’est pour ca qu’il est plutot utilisé pour les femmes ayant déja eu des enfants et n’en voulant plus.
    Il existe l’alternative des micro-pilule: sans œstrogène, qui n’augmente donc pas le risque de cancers hormono dépendant aux oestrogènes tel que K du sein. mais cela reste des hormones..

  66. Bonjour,
    Moi aussi j’ai pris la pilule et puis j’ai arrêté quand j’ai rompu avec mon copain de l’époque. J’ai retrouvé ma ligne d’avant prise de pilule et j’étais beaucoup mieux dans ma peau.
    Maintenant, je pratique les méthodes naturelles avec mon mari : ça consiste à observer la glaire cervicale et les sensations qu’on a (sec ou humide) au niveau du vagin. En fonction des observations, on sait si on est en période fertile ou pas et donc si on veut avoir des rapports ou pas. Ce qui est génial avec cette méthode, c’est que ça ne coûte rien, c’est 100% naturel et en plus ça me rapproche de mon mari qui du coup connait mon cycle et peut dire si mon ovulation va avoir lieu ou pas ! Vous me direz sûrement, c’est nul, on ne peut pas faire ça quand on veut… Mais au contraire ! le fait d’avoir des périodes fertiles où il n’y a pas de rapports si on ne veut pas avoir d’enfants fait que lorsqu’on est en période infertile votre homme vous désire plus que tout !!! et quand on est en période fertile, il montre son amour autrement…
    Renseignez-vous sur la méthode Billings ou les méthodes d’auto-observation (MAO) : c’est une très bonne alternative au stérilet qui est contraceptif et abortif (empêche la nidation de la cellule oeuf et donc le développement de l’embryon : votre bébé) et à la pilule et au préservatif. C’est aussi efficace que la pilule ou la capote, à condition de respecter les règles… Nous avons pratiqué la méthode 1 an sans enfant avant de décider d’en avoir un. Et nous n’avons pas eu d’enfant les cycles où avions prévu de ne pas en avoir !

  67. Bonjour à toutes et merci d’avoir partagé vos expériences !
    J’ai une très grosse semaine et n’ai malheureusement pas eu le temps de vous répondre, mais j’ai tout lu soyez en certaines 😉

    • Du coup Eloïse, tu m’as inspirée et j’ai enfin écrit mon billet sur la symptothermie (lire ici) . Cette méthode mérite vraiment d’être connue, pour toutes celles justement qui cherche une alternative sûre et naturelle à la pilule, alors n’hésitez pas à diffuser !

  68. Le jugement des gens… J’ai entendu exactement le même genre de réflexion quand j’ai évoqué les capotes avec des amis !! Qu’on se gave d’hormones ne dérange personne, mais lorsqu’il s’agit de protéger Monsieur-pénis, alors là, rien ne va plus !!
    En ce qui nous concerne, on commande sur internet (des grosses boites comme ça on est tranquilles un bout de temps !) et on prend des capotes morphologiques, mais y’a tellement de variétés qu’on finit par trouver chaussures à son pied.
    La pilule et moi, ça a toujours fait 2 depuis toujours, puis il y a quelques mois, j’ai franchi le pas : je l’ai quitté après près de 15 ans de relation tumultueuse. Je suis passée à la symptothermie.
    Quésaco ? C’est d’abord l’étude de son corps, et de son cycle pour connaitre les phases de fertilité et de non fertilité. Parce que nous ne sommes pas fertiles chaque seconde qui passent.
    Le système consiste à observer, et noter certains signes qui donnent des indications sur le cycle menstruel, et donc les phases de fertilité ou de non fertilité. C’est hallucinant de constater à quel point on ignore le fonctionnement de notre propre corps, malgré les cours de bio ou l’information qui circule ! Donc c’est avant tout très intéressant. C’est aussi parfaitement naturel, ça ne coûte rien, le corps fonctionne à son rythme, et n’est pas contraint. Enfin, le jour où on veut concevoir, on a déjà une bonne longueur d’avance.
    Le principe, c’est de combiner sa température avec les autres symptômes de l’ovulation : pertes vaginales, et pour les plus aguerries, la position de col de l’utérus. Alors bien sûr, il faut être à l’aise avec son corps, mais entre vous et moi, je crois que c’est important pour se sentir bien dans ses baskets… Attention, ce n’est pas la méthode Ogino basée sur les courbes de températures, c’est beaucoup plus précis et parfaitement fiable !
    Alors bien sûr pendant les phases de fertilité, il faut utiliser une contraception, la capote étant le plus simple. Et pendant les jours non fertiles, qui représentent la moitié du cycle : liberté ! Cela dit, la nature est ainsi faite que la libido est drôlement plus élevée pendant les jours fertiles ! En tous cas, en ce qui concerne…!!! 🙂
    Chercher “symptothermie” sur internet, vous trouverez des explications, des témoignages… Vous pouvez vous aider de l’application Sympto sur smartphone, le concepteur est plutôt imbuvable mais l’application est efficace. Elle est en essai gratuit pendant 1 mois 1/2 (ensuite c’est 16€ pour la conserver, et c’est tout, pas d’abonnement, ni rien.. il y a aussi des formules d’accompagnement par un conseiller personnel, qui eux sont plutôt chers..)
    Bref, pour ma part, j’en suis ravie, mais surtout, c’est une méthode encore trop méconnue donc je fais l’ambassadrice 🙂

  69. Sujet personnel certes, mais qui concerne tellement de monde !
    Pour ma part, j’ai rapidement pris la pilule en guise de traitement pour l’acné et de contraception. Quelques années après, je trouvais que ma libido n’était pas au top et j’étais mal à l’aise avec le fait d’ingurgiter des hormones également. De plus, j’avais toujours mal au ventre, ça ne m’empêchait pas d’avoir des règles hyper douloureuses.
    Je suis d’ailleurs tombée enceinte sous pilule et étant “fertile +++”, je me suis tournée vers un stérilet. Malheureusement, un stérilet hormonal car j’ai un manque de progestérone qui me file des kystes, des polypes et qui me rend vulnérable face à un éventuel cancer au col de l’utérus.

    Je l’ai depuis septembre et ce n’est pas très concluant . J’ai eu mal à la pose aussi (quelle horreur ^^) mais ce qui me gène le plus, c’est que j’ai tout le temps mal au ventre, j’ai des règles anarchiques, et autres petits (gros) désagréments.
    Je pense que je vais opter pour un anneau ou des préservatifs car j’étais tout de même beaucoup mieux sans contraception (reste à régler le problème du dérèglement hormonal) . Pour ma part, c’est la gynéco de l’hôpital qui m’avait choquée… J’avais dû avorter, malheureusement et elle voulait absolument que je reprenne la pilule pour “éviter de refaire une bêtise”. J’avais beau lui dire que je ne supportais pas la pilule (parfois, ça me rendait même dépressive, c’était fou), elle ne voulait rien entendre et me prenait juste pour une irresponsable.

    Après, en ce qui concerne le choix des préservatifs, c’était plus les mecs avec qui je suis sortie qui faisaient clairement la tronche quand je leur proposais ce moyen de contraception. Triste… et égoïste…

    Bref, je continue de croire que je vais trouver la bonne contraception 🙂

    Bises et bonne journée !

    Manon

  70. Très intéressant cet article !
    Pour ma part, des années de stérilet cuivre derrière moi. Rien à redire !!
    J’ai du trouver une autre solution après ma 2° grossesse (mon corps n’en veut plus, il se fait la malle …)
    Capotes, je ne supporte pas (c’est con, je sais !)
    Je suis sous pilule, mais j’aime pas.
    Enfin, c’est compliqué ces histoires.

  71. Un peu la même ici, sauf que j’ai eu du mal à supporter les pilules (douleur aux seins, avec l’une, au ventre avec l’autre, plus de cycles avec celle-ci, et avec toute : je pleure, trop emotive …).

    Trop d’hormones, j’en ai eu marre, je ne voulais pas que mon corps soir conrolé par une pilule. Donc j’ai décidé d’arreter. Methode du retrait, capote en atendant d’avoir un enfant et de me faire poser un sterilet. ça a étonné beaucoup de personne à qui j’en ai parlé, mais, pas une seule fois je me suis fait réprimandée. Et puis, c’est mon corps, et c’est une décision que nous avons pris à deux. Les autres n’ont pas à me juger !
    ça fait 6 mois maintenant et on s’en sort très bien !

  72. j’oubliais j’ai lu dans un magazine seulement 11% des filles non diplômé prennent une contraception(je te fait de dessin c’est déjà des filles de classe social basse et que je pense qu’avoir un enfant surtout très jeune n’améliore pas les choses)

  73. C’est drôle, j’étais en train de faire un point sur les changements depuis mon arrêt, ce matin avant de voir ton article. J’ai également arreté la pilule, il y a 4 mois de ça. Un peu par hasard, on venait de déménager et il était hors de question pour moi d’aller voir un autre gynéco que ma petite mamie toulousaine. Mais j’ai oublié de reprendre RDV pour mon renouvellement et depuis je n’y suis pas retounée, j’en ai parlé avec l’homme qui m’a dit que ça ne le dérangeait pas de faire une pause et de repartir en capotes.

    Et depuis l’arrêt, je ressens déjà des changements, notamment une libido montée en flèche, moins de boutons sur le visage, des règles beaucoup plus douloureuses (la 1 ère fois, j’ai cru mourir et me suis revue adolescente). J’avais aussi accumulé quelques kilos par an depuis le début de la prise de pilules. Bon, je ne vais pas fondre comme par magie, mais ça a peut-être un lien.
    Bref, je me sens mieux, même si parfois, je me demande si j’ai bien pris ma pilule le soir..Vieux réflexes.
    Je réfléchis aussi à prendre un autre moyen de contraception sans hormones, comme on commence à parler BB avec l’homme, je voudrais me débarasser des hormones au moins jusqu’à ma première grossesse.

    Merci pour ce post, parfois on se sent un peu seule avec ses questions et bonne journée !

    Pauline

  74. Quel chouette article. C’est assez rare d’aborder ce genre de sujet mais merci de l’avoir fait, car j’aurai pu l’écrire. J’ai moi aussi arrêté la pilule en décembre moi pas pour avoir un petit troisième mais juste parce que je n’en pouvais plus des hormones. (Pour tout dire c’est même mon amoureux qui m’a demandé d’arrêter car il me trouvais irritable) Beaucoup de femmes me disent qu’elles ne voient pas la différence, ou même que sous pilule leurs cycles sont plus réguliers, leurs règles moins douloureuses et franchement je trouve que c’est super pour elle. Mais moi mon corps est un vrai robot, mes cycles sont réguliers et non douloureux, mon humeurs et mes sensations sont mille fois mieux sans pilule. J’aime être proche de mon corps, savoir quand j’ovule, quand je vais avoir mes règles. Alors pour l’instant c’est capotes… Je n’en parle pas trop car c’est pas tres bien vu. Mon amoureux et moi ont pense aussi que la meilleure alternative serai le stérilet en cuivre, mais c’est vrai que je repousse un peu, avoir un truc en cuivre dans l’utérus c’est pas hormonal mais c’est pas top non plus. Et puis pour tout te dire ce petit troisième on en aura envie un jour pas tout de suite mais un jour c’est sur alors me dire qu’il faudra que j’aille chez les médecin me le faire enlever ce ne sera plus juste une descision entre nous… ça me fait un drole d’effet!

  75. Bonjour à tous et à toutes,

    sujet plus que sensible, épidermique et viscéral par essence,

    mais il me semble que l’être humain oublie bien souvent combien il est fort, de par sa nature animale (oui, nous appartenons tout autant au règne animal qu’à la civilisation…)

    Et que plongé dans un environnement dans lequel son organisme a développé un ensemble de stratégies d’adaptation, comme de résistance (couple biotope/biocénose, interactions, interdépendances, équilibrage progressif…);

    pour exemple la région parisienne et ses particules fines, ses vents porteurs de dioxines en nuages dispersés, ses multiples perturbateurs endocriniens fixés et diffusant peu à peu selon le climat, les saisons, les actions extérieures…

    …bah : au final, ce ‘bouillon de culture’ provoque certainement tout autant de dégâts que ce que nous ingérons, pilules, médicaments, eau, alimentation, air, fumées, pollens…mais l’être humain résiste, nous possédons tous cet instinct ancré, de survie, ne pas l’oublier.

    Souvent : quand l’Homme écoute son corps et ses besoins, quand la “tête” va mieux, et réciproquement, tout s’apaise doucement.

    Les conflits intérieurs s’expriment par le corps, soigner le corps aide à résoudre les turbulences de nos états d’âme.

    Mais ce n’est qu’un point de vue…

    Amitiés à tous les lecteurs si ce post est publié,

    bravo à la liberté de ton de l’auteur du blog.

    Lisa

  76. Très bon article ! très personnel et qui me parle car je suis dans la même situation, à un stérilet près… Je prenais la pilule depuis très longtemps (problème de circulation à l’adolescence, comme solution on te balance la pilule) et puis un jour, mon corps sature : acné, déprime, fatigue, bref tous les effets secondaires en une seule fois. J’ai donc arrêté du jour au lendemain. Comme toi j’ai retrouvé mon corps, mes sensations et ce sentiment d’être “propre” de l’intérieur. Depuis, je ne fonctionne qu’avec les préservatifs, ce qui nous va très bien. Le stérilet, je suis très réticente à cause d’antécédents dans ma famille et je crois que ça me fait un peu peur aussi. En tout cas c’est bien d’aborder le sujet et de pointer du doigt les jugements qui sont infondés, la contraception étant bien quelque chose de subjectif, propre à chacun et chacune.

    Belle journée 🙂

    Mathilda.

  77. j’ai essayé la pilule et je la vomissais(d’ailleurs on a jamais dit que l’on pouvait tombé enceinte comme ça)
    Je suis anémié,j’ai mis un implant des spotting tous les jours pendant 6mois et j’ai mis un sterilet hormonal j’ai pris 5kg(je fais ta taille je crois ou un peu plus petite,et j’étais gonflé du ventre tout le temps(un complexe emplifié)
    dis le stérilet en cuivre ça fait grossir,par ce que le médecin m’a dit qu’avec celui qui est hormonal(et qui stoppe presque les règles)c’était normal d’avoir du ventre.
    Pour moi cela faisait partie de mes décisions d’adulte de choisir ma contraception,normal non?par contre les remarques de mon 1er gyneco sur l’age,la virginité c’est pas très professionnel vu que c’est personnel

  78. Salut, et merci pour cet article! Juste pour revenir sur 3 points:

    – les sages-femmes devraient être les 1eres professionnelles consultées, et non les gynécos: elles sont spécialistes de la physiologie, et eux de la pathologie, pourquoi aller les voir eux si tout va bien ou juste pour des infos sur la contraception ou la grossesse? De plus, les SF libérales sont souvent un peu plus ouvertes et douces (enfin de mon expérience);

    – les préservatifs “conventionnels” sont pleins de perturbateurs endocriniens, c’est quand même dommage quand on les utilise pour ne plus prendre d’hormones! Donc c’est important de les choisir sans cochonneries ;

    – les hormones des pilules sont parfois issues de l’urine de jument, et on ne peut pas dire que ces pauvres bêtes soient bien traitées, ce sont des animaux de laboratoire comme tous les autres.

  79. Je n’ai pas de témoignage à apporter, mais je voulais te remercier, Eleonore, d’aborder ce sujet de façon si posée, ouverte et sincère.

  80. Frottis annuel ? Pour info, en DéPISTAGE, l’HAS recommande “la réalisation d’un frottis cervico-utérin (FCU) tous les 3 ans (après 2 FCU normaux réalisés à 1 an d’intervalle) à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans chez les femmes asymptomatiques ayant ou ayant eu une activité sexuelle”, vaccinées ou pas (http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1122010/fr/depistage-du-cancer-du-col-de-l-uterus-en-france). Bien sûr, dans certains cas particuliers, il peut y avoir des raisons de rapprocher les frottis. Bonne journée !

  81. “les capotes c’est désagréable pour les mecs” Ah bon. Je trouve cette attitude bien plus égoiste que la tienne. Une femme devrait ingérer du chimique au quotidien et c’est normal (c’est quand même un peu de sa faute si elle peut procréer…) mais par contre l’homme à l’inverse ne peut pas faire l’effort de mettre un préservatif parce que ça amenuise un peu ses sensations…

  82. Merci pour ce partage d’expérience, ça fait plaisir de lire ce genre d’articles sur les blogs!

  83. Ton article tombe à pic! Je suis moi-même en plein questionnement/remise en cause de ma contraception.
    Je prends la pilule depuis 10 ans (et suis en couple avec mon homme depuis 10 ans également).
    Seulement, cette contraception ne me convient plus et je pense qu’elle est responsable d’un gros manque de libido, dû comme tu l’as si bien dit au fait que j’ai l’impression qu’elle anesthésie mes sensations, mon corps. Je ne me sens plus tellement maître de mon corps et je suis un peu effrayée par le fait d’ingérer toutes ces hormones depuis 10 ans.
    Autant j’étais hésitante avant de te lire, autant maintenant je suis sûre de mon choix!
    Je pense opter également pour le stérilet au cuivre, plus naturel.
    En espérant trouver un gynéco qui accepte de me le poser, car je n’ai pas encore eu d’enfants et il paraît que certains refusent dans ce cas précis…
    Merci à toi de partager ton expérience personnelle à ce sujet!
    Merci d’avoir mis des mots sur mes questionnements.

  84. Je viens de lire les commentaires, et je dois avouer que j’ai fortement pensé arrêter la pilule à la fin de cette plaquette avec tous ces témoignages… En plus je suis moi aussi dans une logique “d’épuration” de mon corps (végétarisme, sport, bio…) donc ça paraît incohérent de se gaver d’hormones pour rien.
    Et puis je me suis souvenue ce que c’était sans. Les règles qui viennent quand elles veulent, qui durent huit jours, qui mettent KO… Vu qu’en plus je suis du genre faible en fer et en globules, mon nutritionniste m’a conseillé de ne pas arrêter sous peine d’être encore plus anémiée… Du coup je crois que je vais la garder tant que je n’ai pas d’effets secondaires embêtants.
    Mais merci d’avoir partagé ton expérience, et d’insister sur ce qui est important : c’est notre corps et notre décision.

    • Idem ! J’ai même un peu culpabilisé d’être sous pilule en lisant tout ça 😀 Mais comme toi j’ai repensé à tous ces mauvais moments : les règles irrégulières, le bide dur comme une planche de bois à cause de la douleur, les sautes d’humeur (je suis déjà assez sensible comme ça)…
      Cela fait presque 10 ans que je suis sous pilule (toujours la même) et je crois que c’est la méthode qui me convient le mieux !

  85. Moi je prend la pilule depuis 2 ans bientôt et je me sens comme contrainte, obligée. Tous ces hormones, j’ai peur pour moi mais pas autant peur que de tomber enceinte. Le stérilet, je ne peux pas parce que j’ai aussi extrèmement peur de ne pas pouvoir enfanter plus tard… Oui bon bref tu as trouvé plus froussarde que toi.
    Bref, la pilule reste la meilleure solution pour moi mais par élimination, en somme ! C’est frustant, d’autant plus que ça me file la nausée. SUPER.

    En tout cas moi ce que j’ai retenu c’est que tu as le même partenaire depuis 10 ans et c’est tellement romantique! Je me souhaite la même chose tiens ! haha
    Bisous et merci ♥

  86. Quant à moi, j’ai 38 ans et je n’ai jamais pris la pilule. Je ne me suis même jamais posé de questions à ce sujet, je n’ai jamais eu l’intention de la prendre. Cela n’a posé de problèmes à aucun de mes partenaires et ce, même durant de longues relations. La méthode contraceptive étant celle d’utiliser des préservatifs ou bien “à l’ancienne” ! Depuis le temps, je crois connaître assez mon corps et reconnaître les sensations que me provoquent des périodes d’ovulation, aussi, pendant ces périodes, je ne prends pas de risques. Et je ne suis jamais tombée enceinte par “accident”.
    J’ai un enfant, qui a presque 5 ans maintenant, et à chaque fois que les médecins me demandent quelle est ma contraception et que je leur répond que j’en ai pas, je constate qu’ils sont étonnés, voir même qu’ils n’ont pas l’air d’approuver.
    Seulement je pense que de prendre un médicament – quel qu’il soit – n’est pas anodin. Et je trouve vraiment curieux, que tout le monde trouve “normal” que les filles (et seulement elles) prennent depuis l’âge de l’adolescence (plus tard pour certaines j’imagine !) des médicaments afin de modifier leur métabolisme. Cela dit, chacune doit pouvoir se retrouver dans son propre choix de contraception et pouvoir le vivre bien.

    Un autre sujet à aborder maintenant Élodie : la mooncup !
    😉

  87. J’adore ton article. Il me soulage. Pilule prescrite à 18 ans pour SPM. Prise pendant 10 ans. Arrêt il y 6 ans. J’ai alors tout à fait ressenti cette impression de sortir de la “camisole chimique” (l’expression est super bien trouvée). Je n’ose pas trop en parler car on prend ça pour un délire new-age. J’ai parfois des regrets d’avoir l’impression d’être passée à côté de moi-même pendant 10 ans.

  88. Bonjour! J’ai moi même arrêté la pilule depuis un an et vu que ce sujet touche à des choses très intéressantes dans nos vies de femmes j’en ai fait mon mémoire de socio. Mon sujet c’est pourquoi des jeunes femmes arrêtent elles de prendre la pilule? Est ce que tu accepterai un entretien avec moi? Par Skype ou par mail si tu préfères? Ce serait top d’avoir ton avis, car même si tu te livres déjà beaucoup sur ton blog, ce serait génial d’avoir ton avis en direct 🙂

    Merci beaucoup de ta réponse,

    Marine, 23 ans, sans pilule depuis un an et des poussières 😉

  89. C’est génial de parler de ça sur ton blog !
    J’ai 20 ans et ça fait un an et demi que je suis avec mon copain, mais j’ai quand même jamais eu envie de prendre la pilule (cause : ça fait flipper de prendre des hormones dont on pourrait très bien se passer!) . Du coup, ben capote.
    J’ai déjà pensé au stérilet mais j’ai déjà des règles douloureuses (et même que des fois coucou je vomis), donc j’ai vraiment aucune envie de subir une torture supplémentaire, même si elle ne dure “que” 3 mois.

    C’est bizarre quand même toutes ces réactions de l’entourage par rapport à la capote, j’ai jamais eu ce genre de retour. Au contraire, quand j’explique mon flip des hormones, on me dit que j’ai sûrement raison..

    C’est fou, en lisant tous ces commentaires, on sent vraiment qu’il y a un manque au niveau de la contraception, même si nos mères et nos grand-mères nous disent souvent le contraire.

    Bisous, bon courage à tout le monde dans cette quête un peu nulle <3

  90. Ou la la quel sujet! Y aurait des livres entiers a écrire dessus!! Pour ma part je suis multipart et jusqu’à ma 1ere grossesse je ne me suis pas trop posé la question. Je prenais la pilule depuis 13 ans et bien que j’ai cru être dépressive car mon SPM est violent (j’ai l’hormone sensible voyez-vous) je ne voyais pas d’autre moyen. Puis avec la grossesse les hormones sont bousculées, j’ai eu plein de soucis (cheveux pourris, dépression, taches sur le visage et sinusite chronique). La fautive: la pilule!! Jai une grosse phobie des hormones chimiques depuis et du coup maintenant c’est stérilet, je laisse mon corps se gérer!

  91. Tiens c’est dingue, mon parcours contraception ressemble beaucoup au tien !
    J’ai pris la pilule depuis es 17 ans et j’en ai 35 aujourd’hui… donc 18 ans de pilule. sans oubli presque (et en gestion en couple quand ça arrivait), sans problème type prise de poids, humeur et autre désagrément dûs aux hormones, plus de boutons (j’en ai jamais eu beaucoup mais quand même)… Un paradis ?
    En fait depuis 2, 3 ans j’ai envie de revenir à un truc plus naturel en adéquation avec mon mode de vie, mon alimentation et mon éthique. Mais le stérilet (en cuivre) me terrorise : nullipare également ma gynéco n’y voit pas de contre-indications. mais j’ai peur d’avoir un truc dans le corps, que ça bouge, que ça s’infecte, que je tombe enceinte malgré tout. Moi aussi j’ai des peurs bizarres 🙂 … Alors que rationnellement je sais que c’est une assez bonne solution.
    j’ai du changer de pilule car je vis dans un pays étranger où ma pilule n’existe pas. j’ai pris 15 jours de cette nouvelle pilule et là la cata : douleur dans les jambes, douleur poitrine, angoisse. j’ai donc tout arrêté.
    Depuis quelques mois maintenant. sans vouloir pour autant tomber enceinte. alors on met la capote dans la partie “ovulation” du cycle (on prend large). tout en sachant que c’est pas sûr à 100%. mais comme toi, je sens mon ovulation, je suis beaucoup plus en contact avec mon corps et ma sexualité.
    Je n’en parle pas trop car les gens pensent que l’amour avec capote c’est nul et je me suis fait regarder de travers (et je t’explique même pas mon mec). Moi ça me dérange pas tant que ça. mon mec est OK aussi. c’est aussi une décision prise ensemble.
    Je mûris la réflexion stérilet. Mais moi j’ai vu la bête…
    je crois que beaucoup de femmes se posent la question d’une contraception moins invasive. Même si la pilule m’a convenu dans ma vie de jeune fille et de jeune femme. une contraception pour chaque femme à chaque période de sa vie !

  92. J’adore ton article ! Je ne peux que me sentir concernée, quand je me rappelle la tête des gens quand je disais que je ne prenais pas la pillule. La tête de ma 1ere gyneco, était sans doute la pire, elle m’a carrément dit que j’étais une irresponsable. Bref, j’ai décidé de prendre cette foutue pillule, face à toute la pression autour de moi (et aussi à cause d’une grosse frayeur). Mais je me demande souvent si c’est bon toutes ces hormones… Le seul truc positif c’est que ça m’a permis d’être bien réglée contrairement à avant. Peut être qu’un jour, je passerai le cap du sterilet, mais pour le moment je suis déjà assez angoissée après chaque visite annuelle, j’ai pas envie de me rajouter du stress supplémentaire.

  93. Ton post tombe vraiment bien. Je suis en pleine remise en question de mon moyen de contraception. Je n’ai pas de copain en ce moment, et je me dis qu’un arrêt de pilule me ferait du bien. Sauf que… j’ai déjà arrêté une année, et j’en ai chié: règles ultra douloureuses et abondantes, un arrêt de travail d’une journée certains mois (car je manquais presque de m’évanouir le premier jour des règles), acné fulgurant (alors que je n’en avais jamais eu avant), nette diminution de mes seins… J’ai repris la pilule surtout pour combattre l’acné, et mon ancienne gynéco m’en a prescrit une de 3ième génération, peut-être pas une super idée… Alors vraiment j’hésite, mais mon manque de libido actuel me ferait bien envisager une autre tentative d’arrêt, quitte à avoir de sacrés désagréments… Par contre le stérilet ça me branche pas du tout, d’autant que j’ai une amie qui en avait un et qui est malgré cela tombée enceinte, ce qui a engendré une fausse couche. Mais je vais quand même en discuter avec ma gynéco.

  94. Je suis bien de ton avis.
    J’ai arrêté la pilule il y a 8 ans. Après avoir changé 3 fois en 5 ans parce que je souffrais d’effets secondaires pas agréables, j’ai décidé d’arrêter. Mon amoureux m’a soutenu dans ce choix et n’a pas été gêné dans l’utilisation des préservatifs.
    Il y a 6 ans, nous avons eu notre petite fille et c’est à ce moment là que j’ai développé un diabète. Je ne voulais pas reprendre de pilule et les médecins m’ont dit que l’on penserait au stérilet le jour où je serai à peu près sûre de ne plus vouloir d’enfant. Lorsqu’on est diabétique on cicatrise très mal, donc en cas de rejet il peut y avoir plus de complications.
    Ce que tu dis sur mieux ressentir son corps est tout à fait vrai et les cycles sont rythmés par toutes sortes de sensations.
    Pendant le symptôme prémenstruel, le corps fait de la résistance à l’insuline dans le but de faire de la graisse pour accueillir (normalement) ce futur divin enfant !! Pour ma part ça se traduit par de très grosses hausses de glycémie qui me mettent en l’air tout mon protocole.
    Ces derniers mois, j’ai eu de plus en plus de mal à le vivre ( peut-être un ras le bol) et avec l’accord de mes médecins je reprends la pilule dans l’espoir de tromper mon corps.
    Ça ne fait que 3 semaines et j’ai déjà eu quelques bonnes migraines, j’ai les seins qui débordent de mon soutif, je me sens moins zen… Je sais qu’il faut au moins un trimestre pour voir si on l’accepte bien mais ces nouvelles sensations me font poser des questions sur finalement ce choix : légitime ou débile ?!

  95. Je laisse un commentaire parce que j’ai beaucoup apprécié ta manière d’aborder le sujet. En ce moment (j’habite à Londres – peut-être pour ça que j’ai une expérience différente de la tienne), tout le monde ne fait que parler des soit disant horreurs de la pillule, souvent d’un ton moralisateur qui me hérisse les poils.

    Personnellement j’ai arrêté la pilule il y a un an et j’ai maintenant un stérilet. Je l’ai fait pour des raisons de baisse de libido et de sautes d’humeur, mais comme j’ai une mauvaise balance d’hormones j’ai eu énormément d’effets secondaires, acne, pilosité faciale (glamour), etc. Franchement, j’hésite vraiment à y retourner, c’est difficile après des années sans aucun problème à ce niveau là, sans parler du fait que mes règles sont maintenant irrégulières, douloureuses et abondantes alors qu’avant je n’y pensais jamais.

    En tout cas, merci pour ton texte réfléchi qui ne proclame pas qu’il n’y a qu’une bonne voie, je me suis vraiment reconnue dans tes interrogations.

  96. ça fait tellement de bien que tu en parles ! Merci! Je te rejoins tout à fait.
    J’ai eu la même réaction que toi juste après le scandale et je n’ai toujours pas opté pour le stérilet. Mais pour les raisons que tu énonces, je me dirigerais certainement vers le cuivre. Une fois qu’on a arrêté les hormones, il n’y a plus de sens à en reprendre, me semble-t-il..?
    C’est vrai qu’il y a pas mal de “pressions” sociales ou du moins d’apriori qui ne facilitent pas nos prises de décisions ni le dialogue social si je puis dire. Merci à toi d’avoir le courage, donc, d’aborder ces sujets intimes.
    Bises,

    B.

  97. J’ai l’impression que ce sujet est dans l’air du temps… je travaille dans le bio, j’essaye de consommer intelligemment pour avoir le moins d’impact possible sur l’environnement, et l’idée d’arrêter les hormones était la suite logique pour moi. J’ai moi même été convaincue par mes collègues et amies qui sont nombreuses à utiliser le stérilet en cuivre, et ça y’est ! depuis un mois je fais partie du club ! En ce qui concerne la pose, mon gynécologue ne me l’a pas déconseillé, mais m’a quand même précisé que certaines femmes font des rejets, mais que cela reste rare. J’ai cru que l’on me transperçait le ventre, mais ça n’a duré vraiment qu’une seconde. Il m’a dit après coup que la plupart des femmes n’ont pas mal durant la pose SAUF quelques petites chanceuses (dont je fais partie) qui ont l’impression de se faire arracher les tripes. Mais une amie m’a dit que sa gynécologue lui prescrivait de prendre du Spasfon avant la pose, ainsi qu’un traitement homéopathique pour se détendre, car selon elle, les personnes qui ont mal sont celles qui sont anxieuses et donc ont du mal à se détendre… (ce qui est aussi mon cas )En ce qui concerne les symptômes, pour la première fois depuis quelques années, je n’ai plus de migraines pendant mes règles, le retour à une vraie libido,e le sens légèrement pour l’instant, par contre, je trouve mon odeur plus forte, quelques boutons réapparaissent, et les règles sont très abondantes… Heureusement ce n’est pas trop un problème car j’utilise une cup et je pense que ça aide beaucoup à le supporter! Encore un monde merveilleux à découvrir… : ))
    En tous cas, sur la dizaine de femmes qui utilisent le stérilet en cuivre autour de moi, avec ou sans enfants, aucune ne regrette, je suis la seule à avoir eu mal, et toutes font de la propagande POUR le stérilet! En ce qui concerne quoi choisir, je pense que qu’il ne faut pas se forcer si on ne supporte pas l’idée de subir les symptômes cités plus haut ou si on est super bien avec sa pilule, on a bien assez de choses avec lesquelles se prendre la tête sans en rajouter ! Sur ce bien le bonsoir mesdames, mon utérus et moi sommes ravis d’avoir participé à ce débat!

  98. Très bon article 🙂 Pour ma part j’ai repris la pilule il y a quelques semaines seulement (suite à un arrêt suite à une période de célibat) car ça devenait sérieux avec mon nouveau copain. BREF. Je m’intéresse quand même beaucoup au stérilet et j’ai un rendez-vous en septembre avec une gynéco donc à suivre… Quoi qu’il en soit je trouve ton article super et j’espère qu’il en fera réfléchir plus d’une !

  99. un sujet “sensible” mais un sujet qui me plait. J’ai plus ou moins la même expérience que toi. J’ai décidé d’arrêter de prendre la pilule il y a maintenant un an. Je la prenais depuis 8 ans et ma nouvelle prescrite me provoquait de l’acné.
    Tout comme toi, on m’a souvent dit “olala mais comment tu fais ” ” ca doit être horrible” euh ouais non ça n’a pas changer grand chose à ma vie non plus ! Il y a des avantages à la capote bon negligeable tout de même 😉
    Puis bon en toute logique .. La fille assure la contraception en général et pourquoi les mecs ne devraient pas s’investir la dedans hein ? Je vois pas le problème lol

    Bref j’ai eu des gros changement hormonaux .. Des
    Problèmes de peau, de poids .. J’ai failli craqué et la reprendre plus d’une fois .. Mais j’avais vraiment envie de me libérer de toutes ces hormones car je pense que dans tous les cas ce n’est pas spécialement bon pour le corps .. On a pas énormément de recul la dessus non plus donc bon
    Voila ça fait un an et maintenant tot va bien 🙂

  100. Bonjour,
    C’est drôle que tu ais eu toi-même ce déclic de te dire : “Mais au fait quels sont mes vrais sensations en tant que femme !” “C’est un médicament pas un bonbon magique”…
    Pour ma part, j’ai du arrêter la pilule dans l’urgence en décembre 2012, car celle-ci m’a causé une phlébite et une embolie pulmonaire, (les conséquences de la pilule 3eme génération dont on a beaucoup entendu parler ^^). J’ai opté pour la contraception mécanique et depuis 2 ans, pas de souci particulier, mon compagnon n’est pas spécialement frustré non plus…
    Le stérilet m’avait été fortement conseillé par mon gynécologue, mais sortant d’un épisode peu réjouissant et n’ayant pas eu l’envie de me causer de nouveau souci avec un corps étranger, je n’ai pas retenu cette option.
    Suite à l’arrêt de la pilule, j’ai re-découvert mon corps, certes, mais aussi sont apparus : des problèmes d’acné, des règles absentes pdt plusieurs mois…
    Il y a quelques mois, j’ai découvert (via une echographie) que mon utérus avait une petite malformation (rien de grave 😉 ). La radiologue m’a alors demandé si j’avais déjà eu un stérilet, et m’a annoncé que ce moyen de contraception ne pouvait me convenir en raison de cette malformation.
    Encore une fois, attention à bien choisir son moyen de contraception. En effet en France c’est “pilule automatique” ! C’est bien dommage…
    Comme tu le dis c’est assez insupportable d’entendre de la part des autres que la capote c’est forcément nul, ça craque ou autre, si je peux en rassurer quelqu’une en plus de deux ans, zéro craquage !

  101. Hello

    J’ai pas lu toutes les réactions mais bon première partie qui se veut objective :
    – la pilule a été un très grand progrès et n’est absolument pas à proscrire, après le scandale des pilules de 3e génération beaucoup de femmes ont arrêté sans la remplacer pour autant et c’est autrement plus dangereux. Evidemment je ne remets pas du tout en question les raisons pour lesquelles une femme arrêterait.
    – avoir des douleurs pré-menstruelles, qui n’ont aucun intérêt physiologique, ne devrait plus être vu comme normal. La femme est habituée à souffrir et c’est ça qui devrait être considéré comme un réel problème.

    [Raconte ta life] J’ai aussi arrêté la pilule après 5 ans de loyaux services, pas pour avoir des syndromes pré-menstruels mais comme plusieurs parce que je suis tête-en-l’air : c’était devenu une énorme source de stress pour moi. Les capotes pour moi c’est inenvisageable en relation régulière, rien que pour le “scouich scouich” et le manque de sensations, mais si ça convient à d’autres tant mieux ah ah.
    J’ai parlé à ma gynéco (qui est très très très bien) de l’implant, mais elle a voulu me parler de tous les autres moyens de contraception féminine soit : patch, anneau vaginal et stérilet. Elle m’a expliqué vouloir favoriser les moyens court terme au démarrage pour voir si le corps supporte et éviter les désagréments futurs, ce qui me semble pertinent. Donc pour le moment, elle laisse de côté implant et stérilet et j’en suis au patch (pas sexy au possible mais ô combien déresponsabilisant). Elle a quand même regardé mon col pour vérifier que j’étais apte à recevoir le saint Graal de stérilet et malgré que je sois nullipare ça marcherait sans soucis. D’ailleurs selon elle ce n’est pas du tout rédhibitoire de ne pas avoir eu d’enfant, comme j’avais pu le lire sur le net. Je l’aime bien ma gynéco mais je l’ai déjà dit.
    Comme souvent, ce genre de question se règle au cas par cas je présume. Je sais pas encore si j’opterai pour l’implant ou le stérilet, les hormones ne me traumatisent pas et j’aime avoir des règles régulières, courtes et (presque) indolores.

    Je voudrais finir en parlant du remboursement. Aujourd’hui très peu de complémentaires remboursent les autres moyens de contraception, je suppose que c’est l’une des raison pour lesquelles on ne va pas proposer à une ado un autre contraceptif. C’est quand même très problématique à mon sens, je suis étudiante et les patchs me coutent dans les 140€ à l’année, si j’avais pas mon copain pour payer la moitié j’aurais vraiment hésité à changer.

    Voilà voilà pour les 2-3 qui me liront 😀

  102. Merci pour ton expérience! J’ai à peu près la même, excepté que je n’ai pas eu cette période de transition capote entre la pilule et le stérilet au cuivre. Moi aussi, la pose a été douloureuse (mais c’est souvent la faute des gynécos qui utilisent la pince de Pozzi). Je n’ai cependant vraiment aucun regret d’être passé à une contraception “mécanique” plutôt qu’hormonale! Coucou la libido retrouvée!!
    J’essaye de convaincre plein de copines qui ont arrêté la pilule de tester le stérilet, mais beaucoup sont réticentes, d’autant plus que de nombreux gynécos refusent ou en tout cas en dissuadent la pose à des nullipares…
    Je partage tes convictions concernant les hormones! Encore merci pour cet article!

  103. Coucou ! Je suis bien heureuse de lire ton article et je partage complètement tes opinions. Je n’ai jamais eu d’autre moyen de contraception que le préservatif alors c’est vrai que ma vision est moins large mais bon; je suis avec quelqu’un depuis presque deux ans et nous utilisons toujours la bonne vieille capote !
    Ya pas si longtemps que ça j’ai commencé un traitement contre l’acnée à base d’hormones et sans mentir, en une prise je me suis sentir perdre pieds, mon corps ne m’appartenait plus c’était la folie… et vas-y les règles qui durent trois semaines, la libido au fond des chaussettes, l’humeur massacrante et les crises de déprime pour rien, c’était l’horreur. J’ai de suite arrêté car j’étais allergique à certains composants du médoc et je me suis dit que JAMAIS je ne pourrais prendre la pilule car de toute évidence les hormones, c’est pas pour moi ! Du coup deux solutions se présentent, l’anneau vaginal aux hormones localisées ou le stérilet; j’avoue que la seconde semble drastique et que le fait que tu décrives la pose comme hyper douloureuse me pousse dans mes retranchements … On verra bien à la prochaine visite gynéco! En tout cas merci pour ce partage de ta vie si personnelle, c’est cool 🙂

  104. Merci pour cet article qui me donne envie de moi aussi te conter un peu mon expérience =)
    J’ai pris la pilule durant 8 ans, sans vraiment réfléchir, jusqu’à ce que je me retrouve à faire une fausse-couche dont je n’avais même pas connaissance… Ca a été un choc ; je me posais depuis des mois la question du stérilet en cuivre, et mon expérience m’a finalement convaincu : j’ai pris rendez-vous chez mon gynéco pour me faire prescrire le fameux stérilet. N’ayant jamais eu d’enfant, je savais que ce serait un peu douloureux (d’autant plus qu’il est recommandé de se faire poser le dispositif durant ses règles, ou bien de prendre des comprimés pour ouvrir le col de l’utérus afin d’avoir moins mal… Que neni, j’y suis allée à la barbare ! Bon, j’avoue : je n’étais pas fière, j’ai eu bien mal quand même !).
    Quelques jours plus tard, plus de maux de ventre, mon stérilet et moi commencions notre colocation. Depuis, j’ai découvert que oui, ma poitrine est douloureuse durant mon ovulation et oui, j’ai parfois des bouffées de chaleur juste avant mes règles. Celles-ci sont aussi beaucoup plus abondantes et plus douloureuses, mais je me rends compte que j’ai subi durant des années des menstruations “artificielles”, ça m’a ouvert les yeux. Depuis, j’ai aussi fait l’acquisition d’une coupe menstruelle, et je vois réellement mes pertes de sang (c’est même assez flippant !).
    Il n’y a pas que des avantages, certes, mais je me sens bien mieux avec moi-même depuis. Je suis végétarienne depuis 9 ans, vegan depuis un an, je fais attention à notre planète et à mon corps… Et pourtant je prenais chaque jour ma petite pilule pleine d’hormones de synthèse que je rejetais ensuite dans la nature… Non ! Je suis bien plus en accord avec mes principes depuis la pose de mon stérilet =)
    Merci pour ton témoignage en tout cas !

  105. Ne pas être anti pilule. Oui, Mama, je suis d’accord, la pilule est un truc génial.
    Mais oui, moi, là juste moi, je me suis sentie tellement mieux le jour où j’ai décidé d’arrêter après 10ans… !
    L’important c’est juste d’avoir le choix, non?

  106. J’ai arrêté également la pilule après presque 20 ans de prise en quasi continu! Les autres méthodes ne me convenaient pas (je crois avoir tout testé ou presque ^^ ) et après 3 enfants et le sentiment d’avoir la famille que je (on) voulais, je suis carrément passée à la contraception définitive! Depuis les implants, RAS, une libido redevenue “normale”, à nouveau des sensations que j’avais perdu sous pilule (maintenant je sens quand je vais avoir mes règles, quand j’ovule…), le top! Et pour le coup j’ai eu droit à de nombreux jugements également, et je ne parle pas de la galère que ça a été pour faire cette stérilisation, plus d’un an avant de trouver LE médecin qui a accepté sans sourciller et surtout sans me faire la morale!

  107. Comme je te comprends lorsque tu dis avoir repris le contrôle de tes cycles… J’ai arrêté la pilule il y a maintenant 12 ans, au départ pour avoir un bébé… Qui n’est jamais venu… Stérilité inexpliquée… Du coup je ne prends plus aucun moyen de contraception et mon homme ne met pas de capote… Bref tout ça pour dire que c’est vrai que sentir son ovulation (ou les douleurs pré-menstruelles) ça me parle et surtout on se sent “femme” et pas pleine de chimie…
    Mais bon heureusement aussi que différents moyens de contraception existent… Il en faut pour tout le monde 🙂

  108. Je me sens extrêmement concernée par ce post car j’ai décidé du jour au lendemain d’arrêter la pilule.

    Ça fait exactement deux mois que j’ai sauté le pas, avec le soutien de mon homme avec qui je suis depuis 7 ans. Nous en avons beaucoup parlé, je lui ai expliqué pourquoi je souhaitais arrêter : déjà les hormones, c’est vraiment pas bon pour la santé, ma libido était devenue quasi inexistante, la contrainte de devoir prendre un cachet tous les jours, mes seins qui sont déjà plus que généreux n’arrêtaient pas de prendre du volume…

    Résultat après seulement deux mois : ma libido réapparaît (Oh bonheur !), mes seins ont dégonflés (une taille de bonnet en moins tout de même), je ressens mon corps, l’ovulation, des sensations que j’avais oubliées, un peu d’acné qui fait son come-back avec la peau plus grasse qu’avant, mais je me dis qu’il faut laisser le temps à mon organisme de retrouver son harmonie.

    Bref je me sens beaucoup mieux ! Mon homme n’est pas un grand fan des capotes, mais avec une libido améliorée, bizarrement il est prêt à s’en accommoder 😀

    Les gens m’ont également jugé, mais ça vaut vraiment le coup ! Mon corps me remercie.
    Merci pour ce poste qui me conforte dans ma démarche.

  109. Très bonne décision. Le stérilet est une très bonne décision, mais je ne comprend pas l’attitude de ton gynéco sur la réticence à en poser sur une nullipart et sur le fait que cela va être douloureux. Normalement aucun rapport!
    J’ai eu un garçon, j’avais repris la pilule, et puis comme toi j’en ai eu marre d’être esclave de cette pilule que j’oubliais trop de fois.
    J’ai été faire poser mon stérilet (cuivre aussi), et moi aussi j’ai douillé!! Bien comme il faut!! Tient pourtant j’ai eu un gosse! Bref nous sommes toutes différentes, mes copines ont halluciné qd je leur ai dit que j’avais eu des contractions de malade plusieurs heures et pdt plus de 3 semaines après. C’est comme ça. Elles tout s’était passé nickel. Pas de loi. Mais alors quel confort!! Ne plus penser à une prise quotidienne, la libido oui la libido, cool! 😉

  110. J’ai un implant depuis quelques mois maintenant et j’en suis parfaitement satisfaite, pas de douleur, pas d’autres symptomes, je n’étais as trop chaude pour la mise en place d’un stérilet en cuivre, je suis contente de ne pas avoir du le faire au final. Joli témoignage.

  111. Merci pour cet article. Avez-vous des adresse de gynécos qui acceptent facilement de poser les sterilets? Je souhaite arrêter la pilule mais j’ai beaucoup de mal à trouver un praticien qui accepte et ne me mette pas des bâtons dans les roues.
    Merci beaucoup !

  112. “Aussi désagréable que cela avait l’air d’être j’ai eu l’impression d’avoir été privée de quelque chose.”

    –> stp stp dis moi que c’est une blague?

  113. Bonjour Eleonore, je me mêle peut être un peu de ce qui ne me regarde pas mais tant pis : j’apprécie ton article sur la pilule et j’ai lu tous les commentaires “pour prendre un peu la température”. J’y ai lu, ici comme ailleurs, que beaucoup de femmes parlent des douleurs pré-menstruelles. Douleurs qui, de l’avis de la collectivité, sont “normales” et font partie du labeur d’être une femme. Sauf que c’est une fausse idée – Alerte – Alerte ! je répète et je l’écris en maj à défaut de pouvoir souligner : CE N’EST PAS NORMAL D’AVOIR DES DOULEURS PELVIENNES PRE-MENSTRUELLES. On parle de plus en plus de l’endométriose, et jusqu’à il y a peu, je ne savais pas non plus ce que c’était. C’est pourquoi je me fais un devoir de laisser ce commentaire car il faut informer les femmes ! Je mets le liens d’une photo que j’avais prise d’un article de Santé Magazine de mars 2015 sur le sujet et bien que l’on peut être touché par l’endométriose sans ressentir aucun symptômes (c’est la toute la difficulté du diagnostique) les douleurs pelviennes sont une alerte à surveillez, parlez donc en avec votre médecin mesdames !! https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/s720x720/10325764_10153191426084510_6848191004145002624_n.jpg?oh=1d6cdb7c0c673268d580f2e75a05aceb&oe=55A901DA&__gda__=1437325409_60622597f96dcfd03c1a862256dff2c0

  114. Merci pour ton article!!! Moi ça fait trois mois que j’ai le stérilet en cuivre et malgré le fait que mes règles sont plus douloureuses qu’avant je ne reviendrai pas en arrière. Pour moi le déclic a été de ne plus avoir mes règles pendant un an suite à un changement de pilule. Je me sentais tellement bizarre, comme si quelque chose n’était pas normal. Et je le ressentais dans mon humeur aussi, comme tu dis, tu deviens moins sensible, anesthésiée. Donc j’ai pris la décision, et pareil, comme tu dis la pose du stérilet est assez douloureuse dans le moment, mais pour moi le lendemain c’était le retour à la normale. Donc merci pour partager ton histoire!

  115. Merci d’avoir partagé ton expérience qui trouve un parfait écho chez moi !

    J’ai pris la pilule pendant quelques années mais je ne l’ai jamais vraiment supportée : microdosée, nouvelle génération, j’ai tout essayé et rien n’y faisait, j’avais des effets secondaires affreux (moment glamour : gastro permanente, règles qui durent 2 semaines, nausées…).

    Je suis avec mon copain depuis 6 ans et suite à ma décision d’arrêter la pilule, nous fonctionnons uniquement avec le préservatif, ce qui comme tu le dis est bien moins terrible que la plupart des gens le disent (en tout cas pour nous, car après tout c’est personnel).

    Je n’ai pas encore sauté le pas du stérilet, je n’ai que 23 ans et suis également nullipare (grâce à toi j’ajoute ce mot à ma bibliothèque de vocabulaire mentale 😉 ) donc j’appréhende assez mais j’y réfléchis.

    En arrêtant la pilule, j’ai d’abord senti la différence au niveau de ma libido qui a grimpé en flèche. Petite parenthèse, les antidépresseurs, que j’ai pris pendant un temps, avaient eu le même effet inhibant sur ma libido (pour en avoir parlé avec d’autres, ça a l’air assez fréquent pour tout ce qui est antidépresseur ou hormonal).
    Au niveau émotionnel, j’ai aussi vu la différence : j’étais moins à fleur de peau. Bon, moins sympathique, j’ai aussi perdu une taille de soutien-gorge, car la pilule m’avait fait gonfler la poitrine (ceci dit, même si cet effet là était plutôt agréable pour une fille à mini- seins comme moi, ça montre bien que ça bouscule les hormones dans une mesure difficilement évaluable). Bref, je n’ai jamais regretté d’avoir arrêté la pilule ! Je respecte complètement le choix de celle qui la prenne mais le consensualisme imposé dès que l’on aborde ce sujet me pose problème : on peut choisir la pilule, mais ce choix doit être éclairé, il me semble important de pouvoir décider en connaissance de cause et donc de ne pas se voiler la face sur les possibles effets nocifs.

    Malheureusement, je suis maintenant contrainte de prendre de la progéstérone (pas exactement la pilule donc, qui contient des progestérone et oestrogènes) à cause d’un problème de santé. Depuis que j’en prends, ma libido a à nouveau baissé, et c’est surtout au niveau du poids que je vois la différence : quoi que je mange, je ne prends pas un gramme. Ça parait génial, mais ne l’esy pas tant que ça : mon corps ne réagit pas normalement aux excès de nourriture, ce qui me pousse à en faire, et les effets sur la santé ne me sont pas épargnés, eux. Et bien sûr, ça créé une grosse angoisse quant au moment où j’arrêterai ce traitement : je vais tout d’un coup retrouver mon métabolisme normal en ayant pris l’habitude de pouvoir faire des excès bien plus fréquents qu’à l’accoutumée sans conséquences sur mon physique, ce qui ne sera pas facile à gérer. J’ai des amies qui ont été confronté au même souci avec la pilule, qui les avait fait maigrir, et qui ont beaucoup grossi lorsqu’elles ont du changer de pilule ou ont choisi de l’arrêter (ce n’est évidemment pas une généralité pour autant).

    Conclusion : la pilule, mais plus généralement tous les traitements qui jouent sur les hormones ou les connections cérébrales (les antidépresseurs), ont un impact plus ou moins puissant sur notre équilibre hormonal et émotionnel, sur nos sensations, sur notre libido. A chacun de faire son bilan coût/avantage en fonction de ses réactions au produit, son mode de vie, ses convictions, ses besoins… Le résultat est propre à chacun. Mais il faut savoir que le côté “coût” existe et au moins se poser la question ! Merci, donc, de l’avoir fait 🙂

    • PS spécial lyonnaises : même si je n’ai pas encore de stérilet, je sais que ma gynéco n’a aucun souci à en poser à des nullipares. Si ça en intéresse certaines, c’est le Dr Corinne Rebelle (et oui, c’est son vrai nom !), 65 cours Vitton, Lyon 6. Avoir un RDV avec elle demande une bonne dose de patience, mais si vous recherchez une personne à la fois à l’écoute et très ouverte, ça vaut le coup ! 🙂

  116. Même cheminement que toi, j’ai mon DIU depuis 2 ans (j’ai aussi fait un malaise vagal au moment de la pose, l’enfer ^^) parce que j’en avais marre de prendre des hormones et de sentir que mes humeurs étaient lissées. Je confirme pour le SPM, mon mec a halluciné de voir à quel point je pouvais être de mauvaise humeur quelques jours avant mes règles mais il était content de me sentir plus vivante !

    Mon article sur “j’ai arrêté la pilule” est dans mes brouillons de blog depuis 1 an, je n’osais pas le publier, c’est cool que tu aies partagé ça, on connait trop peu les alternatives à la pilule, qui est un peu LA réponse automatique de tout gynéco chez qui tu vas quand tu as 16 ans et pas forcément les connaissances ou l’assurance nécessaires pour lui demander s’il existe une autre solution.

  117. J’avoue que je ne comprends vraiment pas qu’il y ait des gens qui viennent se mêler de ta vie en critiquant ton mode de contraception comme ça, ça ne regarde que ton partenaire, et si ça vous convient et bah tant mieux.
    Moi personnellement j’ai une toute autre expérience avec la pilule, je l’ai prise pour aider un peu avec l’acné, même si à part la Diane 35 que j’ai arrêtée, ça n’a jamais apporté qu’une aide, sans être une solution miracle. J’ai pris la Leeloo Gé pendant un bout de temps, et celle-là au contraire m’a filé le “fameux” syndrome pré-menstruel que je n’avais jamais eu avant ! Et j’ai détesté. En plus, je n’avais plus mal au ventre et un flux hyper faible, ce que je n’aimais pas trop, curieusement. Je n’avais pas l’impression d’avoir mes règles quoi. Ou juste dans ma tête.
    Puis j’ai changé pour la Triafémi, qui est repassé dans la catégorie des 2e génération, et qui est un peu plus efficace contre l’acné, et tout est rentré dans l’ordre comme avant, niveau flux, niveau mal de ventre, et fini avec ces fichus changements d’humeur !!! Bref, pour moi, ça dépend aussi vraiment de la pilule qu’on prend, et de comment chacune la supporte. Celle-ci me convient vraiment bien (même si il n’y a eu aucun effet sur mon acné, mais bon).
    Voilà, en tout cas, tu as bien raison de dire que tout ça, c’est du choix personnel, chacune est différente, chacune a sa vision des choses, et après tout, si chacune est contente avec ce qu’elle a, et bah il n’y a rien à dire.

  118. En voilà un sujet encore bien intéressant !
    J’ai eu le même raisonnement que toi il y a 3 ans, j’ai du coup arrêté la pilule. J’avais lu qu’à cause de la pilule les femmes bridaient leur créativité et leurs forces intérieures ! Je me suis penchée sur le cycle de la femme (le cycle des lunes) et c’est dingue ce que j’y ai découvert ! J’ai participé à des cercles de femmes. Et sans pilule, on apprend à vivre avec son cycle menstruel comme on vit avec les saisons : on ne vit pas la même chose en début de cycle que pendant les règles … comme on n’a pas la même énergie en été qu’en hiver ! Si on adapte ses fringues/ son alimentation / son rythme en fonction des saisons, alors pourquoi pas le faire en fonction des “ses lunes” ?
    C’est vraiment un sujet ultra intéressant, que je continue de creuser. La femme a cette richesse qu’elle n’exploite pas assez : nos émotions et notre énergie varient tout au long de notre cycle chaque mois ! Il faut donc apprendre à connaître ce cycle pour exploiter au mieux les périodes créatives/ de réflexion / de repos / de vie sociale / de vie amoureuse …

    Par contre quand je me suis renseignée sur le stérilet en cuivre, j’ai découvert qu’en fait le cuivre créé une inflammation des ovaires et c’est cela qui fait effet de contraception. Personnellement, je ne trouve pas naturel d’imposer à mon corps une inflammation permanente … contre lequel le corps doit lutter !
    Donc chez moi c’est préservatifs et peu importe ce qu’en pense les autres (mais comme toi on me regarde de travers quand j’en parle ! surtout la génération d’avant …).

    Prochain sujet : la mooncup ? ou comment vivre son flux menstruel, apprendre à connaître son vagin ! (aux chiottes les tampax et les serviettes !)

  119. Je trouve qu’on est tjr si mal informée…ça change un peu heureusement, mais je trouve ça bien qu’on échange sur ce sujet….il y a encore beaucoup de préjugés et de tabous sur point ! Ton article est donc top !

    Normal que tu ne te sois pas posée de question si ton médecin t’as donné une pilule à 18 ans sans te parler de quoique ce soit d’autre et si en plus elle te convenait. Moi je ne supporte aucune hormone et suis malade sous n’importe quelle pilule, j’ai du réfléchir vite à un autre moyen de contraception. Exit les capotes car j’ai eu trop de coup de flip (et puis je trouve que les mecs sont assez cons la dessus, à quand meme te faire sentir que “han c’est chiant les capotes” – alors que bordel nous on se fait ch… à gober des pilules …enfin bref)…du coup j’ai eu un temps l’anneau vaginal, qui me convenait bien jusqu’à ce que, comme avec les pilules, j’ai des nausées et maux de tête insupportables.

    Je me suis moi aussi tournée vers le stérilet en cuivre, je flippais à MORT en allant me le faire poser car j’avais lu tout un tas de commentaires sur internet de filles qui comme toi ont eu super mal et ont fait des malaises……..et moi au bout de 15 sec la gyneco me dit “voila c’est fait”……..j’avais senti juste un petit pincement…………là ça fait quasi 11 mois que je vis avec et je peux dire qu’il y a eu 4 mois au début d’adaptation avec des petites douleurs…..mais moi qui ait des règles très douloureuses ça ne m’a pas trop dérangée….aujourd’hui cela me convient parfaitement, je n’y pense pas et je suis réglée normalement.

  120. Cet article me parle aussi, mais j’ai tout de même un peu l’impression qu’on passe d’une mode à une autre.
    Le plus important à mon sens, c’est que chaque femme ait toutes les informations à sa disposition et choisisse la solution qui lui convient le mieux, en fonction de son cas particulier.
    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai commencé par prendre la pilule, dans un but même pas contraceptif au départ (prise de poids à la puberté sans raison particulière, de l’acné dont je n’arrivais pas à me débarrasser et des règles complètement irrégulières). Et là, ç’a été la révélation totale, j’ai eu l’impression de retrouver mon corps et de maîtriser un peu mieux ce qui lui arrivait, car des hormones, on en a de toute façon, et elles ne sont pas forcément sympas au naturel, donc pour peu qu’on trouve une pilule bien dosée, cela peut vraiment permettre de rééquilibrer la situation.
    J’ai pris la pilule pendant une dizaine d’années, mais il y a 2-3 ans, mes migraines (des vraies, avec aura, qui durent entre 6 et 8h) sont revenues sans explication. La pilule qui me convenait étant formellement contre-indiquée à cette situation, j’ai dû trouver un nouveau contraceptif et je me suis donc tournée vers le DIU. Mes migraines ne se sont pas arrêtées et j’ai retrouvé la situation un peu chaotique des règles irrégulières (et plus douloureuses), et après 1 an, je n’ai pas ressenti de changement positif fort comme toi, mais il s’agit du meilleur compromis dans MON cas personnel.

    Si l’emballement médiatique au sujet des pilules permet au moins de libérer le dialogue avec les professionnels de santé (n’oublions pas que la case gynéco n’est pas incontournable, les sages-femmes et les généralistes peuvent prescrire tout contraceptif, voire poser des DIU), on pourra s’estimer satisfaites que l’information ait progressé.

  121. Super article ! et pareil que beaucoup de filles qui témoignent ici, j’ai pris la pilule pendant 5 ans, soulagée de ne plus avoir mal au ventre à me tordre de douleur pendant 2 jours.

    Finalement, il y a 3 ans, j’ai arrêté, car de nouveau célibataire. D’une, je me suis rendue compte que mes règles n’étaient plus aussi douloureuses qu’avant, de 2, je me suis sentie bien dans mes pompes.
    Et finalement, quand la question de la contraception s’est posée, je n’ai pas hésité une seconde. Je suis allée voir ma gynéco, et ai exigé le stérilet en cuivre ! Et quel bonheur !
    Fini les hormones, depuis je milite auprès de mes copines (et j’ai réussi à en convaincre quelques unes 🙂 )

  122. Merci pour ce témoignage. J’ai eu exactement la même expérience, sauf que j’ai arrêté la pilule après plus de 10 ans parce que la pilule a fini par me provoquer des pb hormonaux (kyste ovarien surdimenssionné, Metroragies…). Je me suis sentie beaucoup mieux, et j’ai eu le même sentiment, avoir été dans une camisole chimique pendant des années sans me poser de questions.
    Bonne journée.

  123. Ah oui… Ce qui m’étonne surtout, c’est la vision qu’ont vos amis de ne pas comprendre la contraception par préservatif… Chacun fait ce qu’il veut, et mes amis comme moi même ne se permettraient pas de juger quel moyen de contraception est le mieux pour chacun en fonction de son mode de vie. Hormis la méthode du retrait, que je trouve réellement risquée (franchement, si on peut éviter la grossesse accidentelle et l’avortement c’est franchement pas un luxe). En ce qui me concerne, la pilule j’ai arrêté pour la seule raison que je l’oubliais tout le temps… J’ai donc adopté le préservatif, ce qui m’a permis d’avoir un bébé très rapidement lorsque nous l’avons décidé, ce qui est plutôt rassurant étant donné le délai parfois bien long lorsque la pilule est prise depuis deeeeeees années… Et depuis j’ai un stérilet, ça change ma vie de tête en l’air 😉

  124. Merci pour cet article ! Je n’ai rien senti à la pose de mon stérilet. Quelques saignements et contractions pendant trois mois, puis tranquille. Pas de différence sur les règles par rapport à avec la pilule, sans la pilule. J’ai eu le même sentiment de libération de la pilule, l’esprit tranquille, l’impression de changer de personnalité. Je ne veux plus revenir en arrière 🙂

  125. Ahahah j’ai vu ton billet et j’ai tout de suite eu envie de commenter.

    Puis j’ai vu la longue liste de commentaires déposés en quelques dizaines de minutes et je me suis dis qu’une vie ne suffirait pas pour faire le tour de la question 🙂

    Je pense qu’on se fourvoie un peu avec cette histoire de pilule… J’ai l’impression qu’on a été beaucoup à supporter des effets secondaire pour continuer à prendre la pilule parce que c’est pratique et efficace. Et ça arrange bien les gynécos aussi …

    Et puis on commence à se poser vraiment les questions de fond depuis quelques années. On se demande si on peut vraiment tout avoir : ne pas avoir de bébé mais garder tout le reste “naturel” : poids, peau, libido …
    Personnellement je n’ai pas LA réponse. Comme certaines qui ont commenté, j’ai découvert le site du Docteur Winkler (c’est un pseudo ce n’est pas son vrai nom 🙂 ) qui a également écris quelques livres vraiment vraiment VRAIMENT très bien sur la relation avec les patientes et la médecine actuelle. Il a changé la vision que j’avais de la contraception.

    Ayant pris pendant 10 ans minidril, j’ai commencé à ne plus trop la supporter, juste comme ça parce que mon corps vieilli et change (bon j’utilise le mot vieilli mais c’est relatif, j’ai que 26 ans, malgré tout je trouve que c’est une époque où beaucoup de choses changent …) BREF, ma pilule ne m’allait plus (mycoses à répétitions, chutes de tensions, libido à -1000 …).
    Et la j’ai fait la rencontre de ma “vie gynécologique” : une amie m’a conseillé le gynéco de mes rêves sur Paris. C’est un monsieur, il est plutôt jeune, il est génial, j’ai parfois envie de l’épouser …non quand même mais pas loin 🙂
    Quand on arrive en consultation avec lui, on passe genre 30 minutes à discuter et 15 minutes les pieds dans les étriers 😛 (ce que je déteste ça ! ). On raconte sa vie et quand on en vient aux trucs plutot gênant il arrive à en parler comme d’une mécanique et du coup moi ça m’a désamorcée et j’ai parlé de tout sans gêne, comme si je parlait du moteur de ma voiture.

    Comme je le disais, il est terriblement à l’écoute et surtout il explique tout tout tout !

    Compte tenu de mes antécédents, il m’a prescrit une pilule aux hormones naturelles (c’est masculin ou féminin hormones ?) : Qlaira. C’est une pilule de dernière génération, triphasique (il ya trois type de comprimés et on la prend en continu). Et oh !miracle, je n’ai AUCUN effet secondaire : je n’ai plus de variation d’appétit, la libido est repartir comme en 40, je n’ai pas plus et pas moins de boutons qu’avant.

    Je me suis souvent posé la question du côté naturel de la pilule mais l’idée du stérilet de bloque tant que je n’ai pas eu d’enfant (c’est quoi déjà le mot ? Nullipar ? à vos souhaits!). De toute façon le fait d’agir sur le corps pour ne pas avoir d’enfant et pouvoir faire autant de galipettes que l’on veut c’est déjà pas très naturel …

    La pilule avec des hormones naturelles me parait être un bon compromis en attendant mieux 🙂
    J’arrête, j’écris trop oO…

    • Coucou,
      Euh c’est possible d’avoir le nom de ce supergynéco ? 🙂

  126. Je te lis depuis quelques temps et j’aimerais moi aussi apporter ma petite expérience de maman de 38 ans (déjà !).
    J’ai toujours pris la pilule enfin avec des arrêts quand je n’avais plus de partenaire, depuis l’adolescence suite à des soucis quand j’ai eu mes premières règles (hospitalisée, anémiée, la totale !).
    La première, je ne me souviens plus du nom mais j’ai longtemps pris Minidril qui m’allait très bien. Mais après, la naissance de mes derniers qu’elle ne fût pas ma surprise de voir qu’elle me filait des nausées horribles à chaque prise. J’ai donc décidé de l’arrêter et on a fait avec le préservatif.
    Après ma séparation, 11 ans de vie commune, je n’ai marché que comme ça, même pour ma dernière relation de plus de 2 ans. J’avais un avis négatif sur la contraception masculine mais j’ai trouvé mon bonheur avec des préservatifs ultra-fin et ultra sensationnel. Le stérilet c’était hors de question, c’est psy, mettre un truc à l’intérieur de moi, heu, non merci !
    Aujourd’hui, seule, plus de contraceptif, plus d’homme dans ma vie et dans 2 ans, pour mes 40 ans, j’ai décidé de me faire ligaturer les trompes, décisions prise il y’a 9 ans déjà !
    J’ai pris la pilule pendant 19 ans avec des pauses, bien sûr, grossesses ou plus envie de la prendre par périodes, avec des essais de plusieurs marques et aujourd’hui, cela ne me manque pas, je me sens plus en confiance avec le préservatif que je choisis et propose.
    Je ressens cette sensation désagréable de déprime une semaine avant, je pleure, je mange, j’en peux plus mais je trouve cela plus sain de ressentir mes émotions et c’est naturel !

  127. Merci de partager cette expérience. J’utilise moi aussi un stérilet et et quelque soit le choix de de chacun et chacune en matière de contraception, je dirais qu’il faut que ça reste un choix personnel et/ou de couple. Chacun fait ce choix en connaissance de cause et on ne doit pas être culpabilisé sous prétexte que les autres font différemment !

  128. A lire absolument, le choeur des femmes de Martin Winckler… sur le sujet de la contraception, des problèmes des femmes en général, des consultations gynéco.
    Il est d’ailleurs un fervent défenseur du stérilet.

  129. Un billet qui nous parle à toutes (et à tous finalement hein, parlons d’équité !)… j’ai commencé à prendre la pilule vers 15 ans sans trop me poser de questions. J’ai continué à la prendre pendant 10 ans et puis un jour, sur un coup de tête, comme le tien, je l’ai arrêter. Et là, surprise… ! Je commençais à ressentir de nouvel sensation : libido plus active, meilleur sommeil, moins de fatigue… ce qui m’a plus que convaincu ! Mais, je suis tombée enceinte et ce n’était pas le moment. J’ai donc repris un contraceptif sur les conseils appuyés de mon gyneco. Or, ce nouveau gyneco a su m’écouter et me conseiller afin que l’on puisse trouver la “meilleure formule”. Pour ma part, c’était un anneau contraceptif, qui joue le même rôle que la pilule mais dont les effets négatifs peuvent être moins importants selon les femmes et c’est exactement ce qu’il me fallait !
    Aujourd’hui, j’ai arrêté toutes formes de contraceptif et je préfère retourner vers le préservatif qui me convient ainsi que mon compagnon et finalement, je me sens mieux comme ça, sans hormones.
    C’est une question personnelle mais lourde de conséquences…

  130. Waouh ! Merci pour le partage, c’est en effet en prenant la parole qu’on contribue à changer (un peu) le monde chaque jour !

    J’aimerais revenir sur le moment où tu évoques les préservatifs qui sont souvent perçus comme “pas agréables” à utiliser pour monsieur.
    Ça m’énerve que beaucoup de monde continue à le penser, parce que ce n’est pas forcément vrai !
    J’ai lu cet article http://www.slate.com/articles/health_and_science/science/2015/04/latex_condoms_are_the_worst_why_after_all_these_years_don_t_we_have_a_better.html (en anglais) qui parle de pourquoi les préservatifs en latex sont pas très chouettes et pourquoi on s’obstine à les utiliser.
    Et ici un Top 3 des meilleurs préservatifs, article qui devrait être certifié d’utilité publique http://www.madmoizelle.com/top-3-capotes-88806 .

    Et pour finir, je suis personnellement pillule-free ! Essayée durant un an, puis jetée aux oubliettes pour toujours, enfin libre !
    Pouêt

  131. De la génération capotes, Chéri et moi passons pour des gros tarés.
    Et parler contraceptif, c’est avoir une brochette de merlans frits devant nous (je parle même pas du gynéco, qui pense que je crève d’envie d’être enceinte).
    Non, nous ne sommes pas des foufous à prendre le risque d’une grossesse, non nous ne sommes pas abstinents, non nous ne voulons pas d’hormones pas plus que d’une vasectomie ou ligature des trompes.
    On est un couple “capotes” sans jamais avoir connu de couacs. On a suspendu cela juste le temps que je tombe enceinte (et fissa, hop c’est fait – rire -).
    Je n’ai jamais pris la pilule c’est pas maintenant que ça va changer.
    Par contre autour de nous on ne compte plus les grossesses “accidentelles” sous pilule et stérilet : éternel souci de filles, rarement de couples. Facile !

    • Pareil, je n’ai jamais pris la pilule de ma vie (enfin disons que j’ai essayé une fois sur les conseils de ma mère à cause d’un soucis d’acné, mais je ne l’ai vraiment pas supporté et j’ai arrêté au bout de 2 mois).
      Je ne savais même pas que la pilule faisait baisser la libido, je me rends compte que je suis passée à travers les mailles du filet et tant mieux, car personne ne m’a mis sous pilule et je ne l’ai jamais demandée non plus, je me suis toujours contentée du préservatif !
      Je ne me verrais pas poser un stérilet car je n’aime pas trop savoir qu’il y a quelque chose d’extérieur en moi.
      Je n’en parle à personne, mais quand les médecins me demandent si je suis sous pilule et que je leur répond non. Pas de stérilet non plus. Ça les étonne toujours !!
      Maintenant, avec mon compagnon on souhaite un enfant, donc il n’y a plus rien du tout.
      Ton article soulève de vraies questions et montre que bien souvent la pilule est quasi-imposée alors qu’elle a de nombreuses conséquences négatives pour une femme ! Donc quand on parle d’égoïsme, ça dépend de quel côté on se place !
      (Et j’aime aussi l’idée que la contraception regarde les 2 partenaires)
      Bises

  132. C’est un super article ! La pilule modifie la texture des cheveux, des ongles, de la peau et perso, dés que j’ai des hormones de synthèse dans le sang (j’ai une endométriose donc pas trop le choix, hormis des pauses que je décide d’avoir pour mon bien être), je prends entre 5 et 10 kg très rapidement (la perte de poids est également conséquente et sur une courte période dès que j’arrête)…
    La pilule devrait être plus considérée comme un médicament, ce qu’elle est, que comme un moyen pratique de contraception. Mais, ça n’est que mon avis ^^

  133. Un article qui parle à beaucoup de femmes! J’ai moi aussi décidé d’arrêter la pilule l’année dernière. Je n’avais quasiment aucune libido, une vie sexuelle compliquée du coup, et je me mettais une pression de fou vis à vis de ça. Un beau jour, une gynécologue très compréhensive à qui j’ai osé parler de tout ça m’a proposé de changer de contraception pour faire le test, je suis donc passée aux uniques capotes. Pendant quelques mois, j’ai eu l’impression que tout changeait, et j’ai moi aussi eu l’impression qu’on m’avait “volé” mon corps durant toutes ces années (j’exagère un peu, ma maman voulait que je sois protégée le mieux possible quand j’ai commencé à prendre la pilule et j’étais plus que d’accord pour le faire 😉 ).
    Ms règles sont très douloureuses et plus abondantes depuis l’arrêt de la pilule, les symptômes style seins douloureux et fatigue ne m’épargnent pas. Mais c’est de plus en plus supportable à chaque mois, ma gynéco m’avait prévenue que je risquais d’avoir plusieurs mois d’adaptation avec l’arrêt des hormones. Depuis j’ai déménagé et j’ai du trouver un nouveau gynécologue. Il est assez particulier du fait qu’il donne toujours l’impression d’être sur une autre planète mais je le trouve très compétent. Quand je lui ai expliqué ma volonté de ne pas reprendre la pilule, il m’a réitéré la proposition de ma première gynéco, à savoir mettre un stérilet au cuivre, en m’expliquant qu’il existe aujourd’hui des petites tailles adaptées aux nullipares. Après un examen et une distribution d’un tas de livrets sur les différentes formes de contraception, on a pris rdv (pas encore fait donc je ne peux pas témoigner de la douleur ou non).

    Tout ça pour dire que quelques soient vos choix, ne vous laissez pas juger. J’ai trouvé deux gyneco qui n’ont porté aucun jugement sur ce que je leur disais et qui ont été compréhensifs, depuis tout va bien (tout est arrangé côté libido, plus d’oubli de pilule possible, j’ai même perdu beaucoup de l’acné qui persiste malgré mes 24 ans!). L’essentiel au final c’est quand même d’être bien dans sa peau et d’avoir la contraception qui nous convient, pour répéter un peu les précédents commentaires et même l’article, on est toutes différentes et c’est normal de ne pas avoir toutes les mêmes réactions et besoins!

  134. Rien ne me convient non plus. J’attends le truc miracle !

  135. Coucou,
    Cet article est génial, je trouve qu’il parle à beaucoup de filles car nous nous sommes toujours posé au moins une fois la question.
    Si je peux partager mon expérience, j’avais commencé par la pilule, comme tout le monde vers la fin du lycée.
    Et puis, je suis un peu ronde, et les hormones, c’est quand même pas terrible, alors le gynéco m’a proposé de me poser un petit stérilet au cuivre.
    Ça a était super, je l’ai gardé deux ans, jusqu’à ce que je me sépare.
    Parce que le stérilet c’est bien, mais quand on a le même partenaire, et qu’on n’utilise pas les capotes avec. J’ai une très mauvaise expérience de l

  136. Merci de nous raconter ton expérience, je me sens si proche de ce que tu as vécu

  137. Ce billet me parle, vraiment. Merci d’avoir partagé ton expérience avec la contraception. Je n’ai jamais pu prendre la pilule, même faiblement dosée, je souffrais de symptômes pas très agréables au bout de quelques semaines de prise (saignements, nausées) et je sentais vraiment l’impact sur mon humeur et ma libido. Au bout de la 10ème pilule prescrite, j’ai lâché l’affaire !! Marre d’être constamment en inconfort et sentiment que mon corps n’en veut pas et me le fait savoir. Je décide de ne plus m’acharner. J’aime le terme de “camisole chimique”, c’est exactement ce que j’ai ressenti à chaque nouvel essai. Tu as souvent l’impression que la norme c’est la pilule, que tu es un ovni de ne pas la prendre. Certains te jugent quand tu en parle “quoi tu prends pas la pilule ?? mais t’es inconsciente ? et ton mec il dit rien ?”. Non bien au contraire, pas de risque d’oubli avec la capote, et au moins ça n’a pas d’impact sur ma santé ! Je n’ai pas encore franchi le cap du stérilet, j’y pense, mais il me faudra changé de gygy, car la mienne est contre pour les jeunes femmes n’ayant pas eu d’enfant. Merci pour ton témoignage perso, ça me conforte dans mes idées.
    A chacune sa contraception (que ce soit via les hormones, anneau, stérilet, ou capot ..), il faut rester ouvert et ne pas juger trop vite 🙂

  138. Ca faisait des années que prendre la pilule m’embêtait vraiment aussi : déjà que je n’aime pas prendre de doliprane quand j’ai mal à la tête, parce que je n’aime pas avoir l’impression d’être droguée chimiquement, mais alors prendre une pilule tous les matins!

    Et puis j’ai arrêté aussi.
    C’est pas à cause de l’affaire pilule 3ème génération, enfin peut-être que ca n’a été qu’un point de plus. C’est peut-être aussi parce que ça fait longtemps que je suis avec mon bonhomme, et qu’un jour peut-être on se dira qu’on essaiera de mettre une brioche au four, mais que j’aime pas trop avoir une vie parfaitement réglée et mettre la brioche au four pour neuf mois comme on passerait en magasin, alors s’il y avait un accident de préservatif ce serait un moyen d’ajouter un peu d’aléa (ou alors c’est qu’on serait tombés sur un super-spermatozoïde et un super-ovule et qu’on va fabriquer un futur médaillé olympique).

    Soit dit en passant, ca fait 6 mois que j’ai arrêté et mes cycles sont toujours en vacances (4, 6 ou 7 semaines) alors j’ai envie de dire Merci la pilule, j’ai l’impression d’être un Verdun des hormones.

    Enfin, on n’a pas fait la publicité de notre choix parce qu’alors les gens nous classeraient dans la catégorie “essaient de procréer” et les conversations risqueraient d’être pénibles (on supporte déjà suffisamment de sous-entendus).

    Concernant le DIU/stérilet, je m’étais beaucoup renseignée il y a quelques années et il faut préciser un point par rapport à la réticence des gynécologues par rapport aux nullipares (dsl si qqn a déjà soulevé ce point dans les commentaires, j’ai un peu la flemme de tous les lire) : d’après ce que j’ai lu, les DIU/stérilets sont déconseillés à celles qui changeraient souvent de partenaires et qui seraient exposées aux MST et infections. Une petite infection qui se soigne pourrait avoir de plus lourdes conséquences chez une personne ayant un DIU.

    Bon maintenant, je me dis que dans un monde idéal, quand on change de partenaire on utilise un préservatif parce qu’il y a le SIDA, les MST, etc, alors être nullipare + avoir un stérilet devrait être compatible du moment qu’on s’envoie en l’air avec des préservatifs.

  139. Merci pour ce témoignage. Mon expérience est très différente, ce qui est normal, puisque nous le sommes toutes ! C’est pourquoi je la partage 🙂 J’ai toujours pris la pilule depuis mes 15 ans, quasi sans interruption excepté quelques périodes de dilettante et mes 2 grossesses. La pilule m’équilibre, m’évite les syndrômes pré-menstruels qui me rendent d’une agressivité démente pendant deux jours, et surtout, m’évite les règles et leurs douleurs. Je prends une pilule micro dosée nommée Cerazette, et c’est la seule justement dosée pour mon moral. Sans pilule, j’ai mal au ventre, je me sens lourde et parfois triste, et je déteste le flot des règles, qui à mon sens limite l’intimité. Avec un stérilet cuivre ça serait pire (flot plus important) et je suis trop sensible aux hormones pour un stérilet hormonal (bonjour le spotting et les sautes d’humeurs). Ma pilule provoque une confortable aménorrhée qui me convient bien et régule parfaitement mon humeur. Je me sens bien. Comme quoi, chacune son histoire 🙂

  140. Bonjour Élodie,

    Voilà un article qui me parle. J’étais aussi sous pilule et il y a maintenant 4 ans que je l’ai arrêtée après plusieurs changements qui n’ont fait qu’amener de nouveaux problèmes. Ma première m’a fait prendre 8 kilos, la seconde me rendait triste et la troisième et dernière m’avait complétement dénuée de libido (on peut pas mieux comme contraception, ça c’est sur!).

    Bref depuis que j’ai arrêté je me sens beaucoup mieux, et équilibrée. Oui le SPM c’est pas cool mais au moins ca ne dure pas et c’est naturel.
    Je vois le choc, la surprise ou la confusion chez les gens quand j’explique qu’après 7 ans avec le même homme on utilise des préservatifs. Encore plus maintenant que nous sommes mariés, haha !

    Comme on envisage un bébé peut-être l’année prochaine, on restera sur les préservatifs pour le moment mais après, je pense que j’envisagerai le stérilet cuivre. Mais les hormones c’est fini.

    PS : pour calmer le syndrome pré menstruel avec les plantes, essayez les gélules de gattilier. Je fais une cure de trois mois de temps en temps et ca m’aide vraiment !

  141. J’ai pris une troisième génération prescrite par mon médecin de famille il y a un bon paquet de temps (à mes 18 ans et pendant un an et demi environ) et j’ai arrêté quand j’me suis faite lourder par mon copain de l’époque.
    Ensuite j’ai repris une pilule, la minidril. Je n’ai jamais eu de règles douloureuses, ni particulièrement longues.
    J’ai vraiment vu un changement. Je me sens différente sous pilule. Très différente. Comme toi j’ai l’impression que je ne suis pas la même, et ça me dérange.
    Pour le moment, j’attends de trouver le courage pour le stérilet cuivre, car la douleur me fait super peur (et mon gars n’assume pas du tout la capote). Ce n’est pas l’idéal mais très sincèrement, c’est le seul moyen contraceptif sans hormone pour le moment, et je n’ai pas l’intention de me gaver à l’hormone at vitam aeternam.
    Merci de ton partage d’expérience!
    Des bisous!

  142. Super article, c’est surtout sympa de savoir que je ne suis pas la seule à m’être posé des questions sur la pillule… Moi j’ai arrété de la prendre après plus de 8 ans pour causes de migraines, mauvaise circulation du sang et libido à zéro… Je suis d’abord passée à l’anneau vaginal, qui a fini de réduire à néant ma libido. Aujourd’hui ça fait plus d’un an que je ne prend plus rien et les migraines ont disparu toutes seules par contre j’attend toujours niveau libido…
    Je réfléchis au stérilet sans hormones mais quand je lis malaise vagal, douleurs et saignements pendant plusieurs mois!!??
    J’ai quand même un peu les boules … c’est si douloureux que ça?

    • Oui c’est douloureux, c’est la réponse naturelle du corps qui cherche à expulser un corps étranger :/

  143. Plus je lis d’articles “anti” pilule, et plus je me dis que je devrais vraiment raconter mon histoire perso face à cette crasse. Quitte à me dévoiler, ce que j’ai beaucoup de mal à faire. J’ai eu un problème de santé grave à cause de la pilule (que je ne vais pas détailler ici), et à chaque fois que je lis ou que j’entends qu’une femme à décidé d’arrêter, ça me met en joie 🙂
    Donc oui, vraiment, bravo pour ta décision, je ne peux que t’encourager dans cette voie !

    • Ah, par contre, je me permet juste de rajouter un détail concernant la pose du sterilet : Je n’ai pas hésité à changer de gynéco, jusqu’à ce que je me sente vraiment en confiance, parce que oui ça fait un mal de gueux, mais suivant les gynécos, ça peut vraiment tout changer : la mienne me prescrit certains anti-douleur à prendre avant, plus une pilule qui élargis le col, et elle termine toujours avec une écographie : ça change tout !

      • J’aimerai bien savoir ou elle est située votre magicienne :3
        vous habitez en ile de france ?

      • Oui, moi aussi ça m’intéresserait !!!

  144. Je sais qu’on est toutes différentes mais vu que les commentaires abondent tous dans un sens, je me permets de raconter mon histoire de la pilule.

    Elle a sauvé ma vie, littéralement.

    Mes règles naturelles sont irrégulières, abondantes et très douloureuses, sans compter les sauts d’humeurs permanents avant, pendant et après. J’ai passé 10 ans ado à me rouler par terre, à m’évanouir de douleur en pleine cour de récré, à ne pas pouvoir suivre les cours et à passer toutes les semaines de l’euphorie à une envie de suicide. Et mon utérus est toujours apparu normal aux echos et autres analyses que j’ai fait.

    Puis, vers 20 ans, mon docteur a insisté pour que j’essaye la pilule même si je n’étais pas en couple et que je n’étais pas très traitement hormonaux.3e génération, celles-là même qu’on accuse à présent de tous les maux. Dès le premier mois, je n’ai pas raté une semaine de cours, j’ai arrêté de fondre en larmes ou de briser des choses à la première contrariété, au bout de 3 mois je n’avais plus d’antidépresseurs, j’ai arrêté de stocker assez d’anti-douleurs pour tenir une guerre et j’ai enfin pu vivre normalement.

    Ca fait 10 ans qu’elle me suit, et même si elle n’est pas remboursée je ne changerai de contraception pour rien au monde.

    Alors ok vous avez eu des problèmes, ce sont des hormones, mais évitez de renverser le dogme dans l’anti-pilule. Parce qu’à cause de tout ça, moi j’ai hésité 10 ans à prendre la pilule et à présent je regrette vraiment de ne pas avoir franchi le pas plus tôt.

    • Je me permets de rebondir sur ton message. J’étais un peu comme toi, mais pas aussi extrême, mes règles ont toujours été douloureuses, à s’en rouler par terre, sauf quand j’étais sous pilule, où les douleurs étaient légères. Après arrêt de la pilule, on a découvert que j’avais de l’endométriose et que c’était la cause de mes dysménorrhées.
      L’endométriose n’est pas forcément visible du premier coup d’oeil lors d’une échographie, notamment si l’échographe n’en recherche pas, mais il faut absolument insister auprès de son gynéco de vérifier auprès d’un spécialiste. C’est ce que j’ai fait, ma gyn m’a envoyé vers un spécialiste qui m’a fait une écho et qui au début ne voyait rien. Alors qu’il allait m’envoyer bouler comme si j’étais une chochotte en manque d’attention, il a découvert une grosse lésion de la taille d’une balle de golf derrière le vagin. Enfin on avait compris l’origine des douleurs, mais surtout on les prenait en compte, sans me dire “c’est normal d’avoir mal pendant ses règles, fais avec”.
      Si tu as de l’endométriose, la bonne nouvelle c’est que ça s’opère (bon c’est pas définitif, parce que ça peut revenir) mais ça a le mérite de bien soulager.

      • Je pense pas que ce soit réellement un article anti-pilule, c’est d’abord un témoignage personnel.
        La pilule est une invention magique, une révolution même ! mais à l’heure actuelle, c’est devenu un dogme dans la contraception alors qu’elle ne peut pas correspondre à tout le monde… Et pour ce qui est de prendre des hormones tous les jours, je pense que c’est loin d’être idéal car cela modifie complètement la perception de son propre corps. Mais je peux complètement entendre que dans des cas de règles avec des douleurs intenses et des pertes abondantes, ça puisse changer une vie !

  145. Bravo et merci 🙂

  146. J’aime encore plus ton blog quand je lis ce genre d’article, ça me parle tout à fait !
    J’ai arrêté de prendre la pilule il y a un peu moins d’un an pour les mêmes raisons que toi et je ne regrette pas du tout ! Pour toutes les raisons que tu évoques mais aussi parce que j’ai l’impression d’avoir davantage de contrôle et de connaissance de mon corps. Tu dis que tu sais le moment ou tu ovules tout ça, c’est exactement ça ! J’ai vraiment eu l’impression d’avoir été arnaqué toute ces années “sous pilule”.
    Je pense beaucoup au stérilet du coup, mais j’avoue que ça me fout assez les chocottes !

  147. Comme je te comprends….
    J’ai voulu me faire poser un DIU Cuivre à mes 18 ans, équipe gynéco atroce (celle qui me le posait qui me dit ” ah mais va falloir vous détendre hein! Sinon j’le laisse le speculum!” …..) …. bon les autres infirmières étaient plus cool, elles m’essuyaient les larmes qui coulaient…. :’) …. et j’ai eu moins de “chance” que toi, j’ai fait un rejet.

    J’ai repris la pilule, puis ma libido s’est retrouvée en chute libre. J’ai arrêté la pilule il y a quelques mois. Pour ma libido, c’est pire.

    Un jour je trouverai une solution !!!!!! 😀

  148. Bonjour,

    Je ne commente jamais ici mais j’avoue que ces derniers temps je suis de plus en plus sensible à ton blog. Tu profite de ta “notoriété” pour engager des discussions sur des sujets importants et trop peu développés dans notre société actuelle. Tu peux à grande échelle, faire ce que j’essaye de communiquer auprès de mes ami(e)s et connaissances.

    La contraception doit rester un choix et non une obligation, ou un sujet déjà classé avant même la discussion personnelle avec notre gynécologue : la pilule tu prendras !

    Pour la petite histoire…
    On m’a prescrit d’office une pilule lorsque j’ai commencé à avoir une vie sexuelle active., pilule que j’oubliais au moins une fois par mois (donc qui était complètement inutile) mais que j’ai quand même pris pendant trois ans. Et puis je me suis séparée, je n’avais plus de désir, je me sentais comme anesthésiée… Je n’avais plus forcément de raison de me protéger, ayant une activité sexuelle limitée, voire inexistante… alors j’ai arrêté du jour au lendemain ! Et après deux ou trois mois je me suis sentie revivre ! J’ai retrouvé mes sensations, mon corps me prévenait quand j’allais à voir mes règles (il suffit de lire les signes) et je retrouvais le désir, l’excitation.
    J’ai donc remplacé pilule par préservatif, mais ça ne l’a pas fait, je n’aime pas du tout ça… Donc il fallait trouver une solution, une solution sans hormones, sans contrainte quotidienne. Je suis allée voir ma gynéco très décidée à avoir un stérilet, malgré le fait que je n’avais pas d’enfant et que je savais les gynécologues réticents. Face à ma détermination, ma gynécologue m’a donnée son accord. Je fais partie de celles qui n’ont pas eu mal lors de la pose, à part la désagréable sensation d’être “occupée”. J’ai eu une contraction, mais après tout est allé pour le mieux. Je suis très épanouie avec ce système, que je trouve sans grosses contraintes.
    Cependant, ayant beaucoup déménagée, et devant aller tous les ans vérifier que mon stérilet n’avait pas bougé, j’ai connu plusieurs gynécologues ces quatre dernières années. Et j’ai connu le jugement… De la part de professionnels médicaux, j’ai trouvé ça extrêmement pénibles. Je trouve que les nombreuses idées reçues sur ce mode de contraception sont encore trop présentes, et peut-être liées au lobbying des laboratoires pharmaceutiques… Une pilule se prend tous les jours, un stérilet se change tous les 5 ans!

    Nous ne sommes pas toutes faites pour ce mode de contraception, la forme de l’utérus peut entraîner plus ou moins de douleurs à la pose, voire l’impossibilité de le poser ; les règles trop douloureuses, trop abondantes et d’autres problèmes hormonaux peuvent aussi freiner certaines à retrouver leur cycle naturel… Cependant qui sommes nous pour juger de l’extérieur, ce qui est sans doute la question la plus intime qu’une femme est à se poser.

    Bon j’arrête mon long discours et je te souhaite une très belle journée ensoleillée !
    Merci encore pour ces articles, très personnels, mais abordant des questions qui nous touchent tous.

  149. J’ai 35ans, je n’ai jamais pris la pillule (comme ma mère), et pourtant j’ai de sacrés symptômes certains mois mais l’antadys me sauve …
    Je n’ai jamais eu de petit ami, donc le problème ne se posait pas jusqu’à mes 32ans, et puis je l’ai rencontré et le préservatif est pour le moment une solution qui nous convient.
    Je dois avouer que je ne suis jamais allée voir une gynéco, je sais ce n’est pas bien, mais j’ai un gros blocage là-dessus, je suis méga méga pudique.

  150. Super article ! merci beaucoup d’avoir partagé ton expérience 🙂 j’ai moi aussi décidé d’opérer des changements drastiques dans ma vie de ce coté là, depuis 6 mois j’ai également arrêté la pilule ! et c’était vraiment hallucinant de voir les changements qui se sont opérés comme si mon corps reprenait les rênes ! Cependant je n’ai pas réussi à franchir le cap du stérilet je suis méga méga flippée à cette idée :/
    j’ai préféré personnellement ne pas vraiment en parler autour de moi car le peu de fois où j’ai abordé le sujet je n’ai entendu que des tonnes d’âneries du même genre que toi !
    Merci pour ce chouette post et belle journée 🙂

  151. Bonjour Eléonore.
    J’ai adoré ton article ! Tout simplement parce qu’il me parle.
    Il y a un an et demi que j’ai arrêté la pilule sur les conseils de mon gynéco car visiblement ce mode de contraception ne convenais à mon organisme. Il a donc fallu trouver rapidement un autre mode de contraception, premièrement parce que j’étais sous roaccutane et ensuite tout simplement parce que l’utilisation d’un préservatif uniquement me stress. (Je me sent mieux protéger si c’est moi qui porte le mode de contraception, c’est bête mais c’est comme ça. C’est peut être qu’une question d’habitude).
    Aujourd’hui j’ai 23 ans, je n’ai pas d’enfant et je porte un stérilet depuis plus d’un an et j’en suis très contente. J’ai eu un peu mal pendant la pose mais le plus dur pour moi ça a été de gérer les douleurs pendant 3 mois eniron, après la pose. Aujourd’hui tout vas très bien.
    Je suis complètement d’accord avec toi sur le ressenti différent des cycles et je me sent même libérer de ne plus devoir prendre ce petit cachet chaque jour à la même heure.
    Voila je voulais vous faire de mon expérience pour les filles un peu plus jeune également.
    Merci pour ton article !!!

  152. J’ai pris la pillule comme toi durant 10 ans (entre grossesses) et je ne la supportait plus ! Migraines, libido morte, je ne ressentais plus rien non plus !
    Et puis j’ai pris la décision de ma vie, décision qui me bouleverse encore, mais qui a été la meilleure solution pour moi. Je me suis fait ligaturé les trompes….
    J’ai eu la chance de trouver un gygy qui a accepté cette opération (c’est rare), si je n’avais pas eu 4 enfants et surtout 4 césariennes je ne sais pas si j’aurais pu….

    En tout cas, que je me sens mieux sans hormones ! Je revis !

  153. J’ai arrété la pilule en 2012, tout simplement parce que c’était trop une contrainte… La prise a heures fixes, me rappeler dela prendre, c’était tout simplement pas pour moi.
    Depuis j’ai un stérilet en cuivre (que j’aurais fait poser apres avoir eu ma fille, mais ayant eu un césarienne, ça n’était pas possible) et je revis. J’y pense plus, je ne le sens pas, et j’ai l’esprit libre. Avec mon chéri, on combine avec des préservatifs (et il n’a aucun problème de plaisir) et on est heureux comme ça tout les deux.
    Quant à mon gynéco, le stérilet est son moyen de contraception préféré, il en pose même a des “gamines” sans aucun problême 🙂

  154. C’est drôle parce que moi justement j’ai décidé d’arrêter la pilule il y a un an pour ces mème raisons. Puis finalement le fait d’utiliser des capotes ne m’a pas convaincu.
    Il y a 2 mois, j’ai eu mal comme jamais le jour des régles, j’ai même failli aller aux urgences. Alors j’ai finalement décidé de reprendre la pilule (une nouvelle) . Parce que ètre proche de soi même c’est bien, mais quand avant les règles, tu te transformes en vieille mégère, ou que pendant 2 semaines tes tétons sont hypermégasensibles…Alors non.
    Mais comme tu le dis, tout ça c’est une affaire personnelle et on est toutes différentes. Chose que ton entourage aurait pu comprendre.

  155. <3 <3 <3 ton article :). J’ai pas encore eu le courage pr le sterilet mais j’aime tellement ressentir mon corps a nouveau !

  156. Merci merci merci pour cet article! Je me sens moins comme un extra terrestre, je n’ai jamais supporté ces hormones ! Je me sens moins seul et je me sens beaucoup mieux dans mon corps et dans ma tête depuis que j’ai arrêté cette cochonnerie ! Bonne journée les filles 🙂

  157. purée (pour rester polie)!!!!!! Comme je me retrouve dans ton article, cela fait dix an que je suis sous pillule et j’en ai marre!!!!! On ne peux pas dire que je souffre réellement d’effets secondaire mais j’en ai marre, marre d’avoir une libido feignasse, de ne pas sentir mes règles, les pertes de sang hors des règles et bien sur les quelques petits kg pris au passage!J’en ai parlé à ma gyneco, je veux passer au stérilet aussi (je suis comme toi nullipare) et elle n’est pad contre. Je dois juste faire qq examens!!! Bon j’avoue avoir un peu peur de la douleur!!
    Merci pour ton témoignage, je trouve cela super d’aborder ce genre de sujet!!
    Bonne journée à toi Eleonore Brdige

  158. Cet article me parle car cela fait 7 ans que je ne prend plus la pilule (j’ai 32 ans). Je ne la supportais plus, je saignais tout le temps. Mon gynéco à l’époque m’a proposé spontanément le stérilet au cuivre et j’ai accepté. La pose a eu lieu pendant les règles car moins douloureux. Il y a deux ans je l’ai fait retirer pour avoir un bébé. Le fait de l’ôter n’est absolument pas douloureux et ce fait en moins d’une minute. Je suis tombée enceinte dès le premier cycle. J’étais la seule parmi mes amies à avoir un stérilet et elles ne comprenaient pas vraiment.
    Maintenant, suite au scandale de la pilule, toutes mes amies ont plus ou moins arrêtées la pilule et recherchent un moyen de contraception. La mauvaise réputation du stérilet perdure encore car peu osent franchir le pas. Je trouve cela dommage. Le fait que les gynécos n’encouragent pas également à le poser pendant les règles pour que cela soit moins douloureux est également préjudiciable …
    Par contre, je trouve cela encouragent que nous, les femmes ayont une prise de conscience de notre contraception et quittions “la consommation” de pilules progressivement. Bref, il y a encore du chemin à parcourir !

  159. Salut Eleonore ! J’ai 35 ans et 2 enfants, je suis avec mon partenaire (et le père de mes enfants) depuis 13 ans déjà et je n’ai pris la pilule que pendant 6 mois au début de notre relation. Je déteste la pilule car je connais tous les effets secondaires des hormones et je n’ai pas envie de “m’empoissonner” avec. Donc, on a choisi les capotes avant d’avoir des enfants. Après avoir eu mon 2ème, la question s’est posée si on n’opte pas pour un mode de contraception durable puisque qu’on voulait plus d’enfants. Après avoir étudié les 2 solutions les plus classiques (sans parler de la pilule car je la hais) le stérilet et l’implant et tous les inconvénients que cela peut apporter, on s’est arrêté finalement sur les capotes. Cela nous convient à tous les 2 ! En plus je rappelle que rien d’autre ne protège contre les MST/IST que les capotes (même si on est avec le même partenaire, sait-on jamais). Certes, on a de la chance aujourd’hui d’avoir recours à la pilule et autres moyens de contraception par rapports à nos grands-mères mais il ne faut pas oublier que la capote ce n’est pas que pour les relations occasionnels, c’est aussi pour les couples et que c’est très efficace.
    Quant aux sensations, j’ai envie de dire que d’une la fille aussi peut ne pas aimer, je ne vois pas pourquoi les mecs tr traitent d’égoïste ! Deux, ce n’est qu’une question d’envie et d’habitude.

  160. Ce billet me parle aussi beaucoup, et une chose m’interpelle en particulier : je trouve gonflé que l’on nous juge égoïstes d’arrêter la pilule pour le confort du couple, alors que c’est notre corps qui subit ces hormones qui mettent à mal notre cycle naturel, et “anesthésient” notre ressenti.
    J’ai pris la pilule pendant 5 ans sans me poser de question, et progressivement j’en ai eu assez d’être bourrée d’hormones, de ne pas savoir ce que je ressentais vraiment, et ça ne correspondait plus du tout au mode de vie plus sain et naturel vers lequel je me tourne (je ne vois pas l’intérêt d’arrêter la viande nourrie aux cocktails hormones/antibiotiques si c’est pour me faire la même chose…)
    J’ai arrêté la pilule en septembre dernier, et me suis fait poser un stérilet (au cuivre) dans la foulée. Bien que nullipare, mon médecin a été très ouvert, et ne m’a absolument pas découragée. J’en parle peu, mais certaines de mes amies proches se posent de plus en plus la question d’arrêter ou pas, et je n’ai jamais été jugée sur ma décision. Pour l’instant ça me convient très bien, à voir comment tout ça évolue par la suite … En tout cas merci pour cet article, et même si je comment rarement, je te lis depuis quelques années, alors merci pour tout 🙂

  161. Moi aussi ça me parle !

    J’ai arrêté la pilule il y a quelques années gavée par le cachet tous les jours depuis 10 ans, ça me dégoûtait carrément ! et de la même façon j’ai “ressentit” mon corps et ma libido a grimpé en flèche. Le bonheur ! Par contre, lorsque j’ai demandé un stérilet à ma gynéco grosse surprise : “je ne mets des stérilets qu’aux femmes déficientes mentales et aux trisomiques ! C’est très douloureux. (Alors pourquoi l’infligé à une certaines catégories de femme ?!) Vous vous êtes capable de prendre un cachet tout les jours vous n’êtes pas débile alors reprenait votre pilule !” Gros Choc !!! après lui avoir répondu que le champs des contraceptif ne s’arrêtait pas à la pilule et que je ne pensais justement être suffisamment consciente d’avoir le droit du choix épaulé par un professionnel je suis partie pour ne jamais revenir ! Mon médecin généraliste, elle, a pris le temps de me faire un topo sur toutes les contraceptions en rappelant que le stérilet c’est pour tout le monde.

    Au final je pense que tu as raison d’en parler, on a le choix (et beaucoup de choix) et si nos aînées se sont battues pour la pilule, d’autres moyens sont à notre disposition maintenant pour que chacune trouve sa contraception.On a le droit du choix et tu as raison de souligner que ce n’est pas que l’affaire des femmes !

  162. Merci de partager ton expérience, j’avoue que je me pose pas mal de questions aussi

  163. Merci pour ce billet.. vraiment, je suis passée par là aussi, beaucoup de questions, de regards négatifs sur mon choix, que je ne regrette pas 🙂 La sensation de ne pas être soutenue..et puis j’avais tant de soucis avec la pilule, sur une humeur trop calme, je me sentais anesthésiée…Un jour je suis tombée sur cette lettre d’une femme qui écrit à sa Gynécologue.. ça m’a fait tilt,” je ne suis peut être pas frigide!” …. et en effet non, cela m’a rendu triste, je n’avais connu qu’une sexualité sous hormones.. Les gynécologues sont très réticents, il faut tomber sur un médecin avec qui on peut parler longuement de ce choix…Alors si ça peut aussi aider certaines qui hésitent depuis longtemps à abandonner la pilule, voici cette lettre de cette femme déçue par la pilule : http://www.acontrario.net/2011/09/22/lettre-a-la-gyneco-qui-na-pas-sauve-ma-libido-par-une-patiente-decue/

  164. post très courageux, et qui fait bien réfléchir…

  165. Ce qui me rend dingue c’est le commentaire du type “mais c’est hyper égoïste d’imposer les capotes à ton partenaire, ça diminue son plaisir”. Ah oui? Et la baisse complète de libido de la pilule, ça baisse pas mon plaisir? Et prendre des hormones sans y penser pendant des années, c’est bien parce qu’au moins monsieur a du plaisir?

    Tellement rétrograde.

    • Exactement. C’est tellement sexiste que ça me déprime.

    • Meilleur commentaire ! 🙂

  166. Même chose pour moi!
    Après 10 ans, mon corps à rejeté la pillule. J’en ai donc profité pour l’arrêter.
    Je dirai que ça à pris une bonne année pour que mon corps de réadapte (régles irrégulières, acné). Par contre, mes syndromes PM sont vraiment forts maintenant (déprime totale pendant quelques jours avant). (des conseils pour éviter ça??! :D) J’ai eu les mêmes réactions que toi autour de moi “quoi, tu veux un enfant??” mais je ne regrette pas!

  167. ça me parle aussi !!!
    J’ai pris la pilule pendant 15 ans (acné oblige), j’ai passé 15 ans à avoir de terribles migraines avant mes cycles et une libido proche de 0 (you-pi). Les seules réponses apportées à mes problèmes de migraines étaient un changement de pilule (youpi bis) (je ne parle même pas de la libido ayant découvert sur le tard la mauvaise influence de la pilule à ce sujet). Et j’ai découvert Martin Winkler. J’ai commencé à prendre ma pilule en continue, plus de règles et plus de migraines, le bonheur.
    2 enfants plus tard, j’ai voulu changer de contraception. Le préservatif est pour moi hors de question, j’ai horreur de ça. On m’a posé un stérilet aux hormones (car je ne veux plus avoir mes règles) mais ça ne me convient pas tant que ça non plus … Et franchement, je ne vois aucune solution …

    • Et je rajoute juste qu’on a une médecine en retard sur la question. Beaucoup de médecin refusent de poser l’implant, ou un stérilet à une nullipare. Autre chose, moi aussi j’ai eu très mal à la pose du mien (et j’ai eu 2 enfants), et j’ai appris par ma belle soeur qui vit en Suisse, que les médecins suisses te font une petite anesthésie locale pour la pose si tu le demandes. Je ne sais pas si c’est le cas en France.

    • Salut!
      Je ne sais pas si ça envoie une notification quand quelqu’un répond mais bon. Je voulais te demander si tu t’étais vraiment bien renseignée sur la prise continue de la pilule car c’est exactement ce que je voulais faire mais on (principalement ma mère) m’a toujours dit et j’ai toujours eu ce genre de retour, que la pilule était mauvaise pour le corps et que ne pas avoir ses règles pouvait entrainer l’infertilité et autres problèmes, bref que c’était une très mauvaise idée. Si j’ai bien compris, tu as eu deux enfant à la suite ce qui semblerait donc indiquer que niveau stérilité ça va…

  168. Super sujet mais je ne suis pas objective avec ton blog! 🙂
    J’ai 2 enfants et j’ai décidé d’arrêter la pilule alors je comprends parfaitement ce que tu expliques!
    Après le 2 ème j’ai fait poser un stérilet et comme toi je me suis posée la question du corps étranger dans mon corps!
    La pose je l’ai supportée mais j’ai accouché sans péridurale pour le 2 ème alors j’avoue que le stérilet m’a semblé facile à côté 😉 mais alors après la cata! Hémorragie tous les mois & une fatigue gigantesque! Alors de nouveau rien mais c’est vrai que plus simple vue que l’on envisage un 3 ème! Ce sujet me parle parce qu’après je ne sais pas ce que je ferais mais PLUS d’hormone c’est sur! Déjà pour la libido 😉

  169. J’ai adoré ton article. J’ai 22 ans et j’ai commencé la pilule à mes 16ans, sans aller voir un gynécologue. Mon médecin me la prescrite car je n’étais pas réglée. J’ai rencontré mon chéri actuel juste après et ça va faire 6 ans que l’on est ensemble. J’ai arrêté la pilule l’année dernière.. Même en prenant la pilule, je commençais à avoir des retards (deux semaines une fois) de règle, et je les avais qu’un jour… Ça a été dur à pendre comme décision, je ne veux pas d’un bébé maintenant et mon chéri non plus, du coup, on en est revenu au préservatif. Et je n’ai jamais eu de soucis, je suis réglée et je n’ai plus de problèmes..
    Voilà, encore merci pour ton article ! 🙂

  170. J’ai beaucoup apprécié ton billet, sûrement parce que je m’y suis beaucoup retrouvée !
    Végétarienne depuis un petit moment, ça me semblait totalement incohérent de continuer à ingérer des hormones pas du tout naturelles quotidiennement. Ma gynécologue m’à spontanément proposé un stérilet en cuivre, d’autant qu’ils en font des “mini” formats spécialement pour les nullipares (quel mot moche !) Je n’ai pas autant souffert que toi à la pause, ça ne m’a pas vraiment fait mal même si la sensation n’était pas du tout agréable ! J’ai aussi failli tourner un peu de l’oeil et mis plusieurs semaines à ne plus avoir de douleur bas du ventre/dos/cuisses. Mais moi aussi j’ai peu à peu retrouvé les sensations de mon corps. Et même si j’ai fait des grosses crises d’acné pendant 1 an 1/2 environ, je ne regrette absolument pas ! Parce que l’acné que je n’ai plus, je sais que c’est mon corps qui s’en est débarrassé et pas les hormones qui la camouflent, et j’ai aussi retrouvé une libido, ce qui vaut bien un petit bouton de temps en temps 😉

  171. C’est drôle, j’ai décidé de me faire poser un diu cuivre en janvier dernier aussi. Je prenais la pilule depuis 6 ou 7 ans et je commençais à en avoir un peu marre de l’angoisse permanente du “est-ce que je l’ai prise ?” ou “je ne peux pas rester dormir je n’ai pas ma pilule avec moi”(bon ce problème aurait pu être résolu si je l’avais toujours avec moi)… et récemment j’ai lu beaucoup de choses sur les hormones, sur ce que ça faisait aux femmes et les changements que ces dernières avaient ressentis après l’arrêt de la pilule pour une autre contraception, alors je me suis dit pourquoi pas moi ?

    Je n’ai pas laissé mon corps “évacuer” toutes les hormones avant de changer de contraception, mais bon, “juste” le préservatif me fait un peu peur. Comme toi la pose a été vraiment douloureuse, j’ai également fait un malaise vagal lors de la pose (avec tétanie, argh) et depuis, j’ai parfois des contractions, comme avant des règles mais sans les avoir, c’est assez particulier (et assez chiant…). Avant de prendre la pilule, mes règles étaient complètement aléatoires, et avec le diu je reviens à ce cycle, autre point noir, même si j’ai la chance d’avoir très peu mes règles, la combinaison règles aléatoires + douleurs est quotidiennement assez flippante… Ce qui me rassure un peu dans ton post, c’est de voir que ta libido est revenue(ou en tout cas a augmenté) après l’arrêt de la pilule, car c’est une des grosses raisons de mon changement de contraception, en effet je n’ai aucune libido et j’espère pouvoir re-profiter de ma sexualité pleinement un jour (en admettant que c’était bien la faute de la pilule…)
    Ce qui m’énerve le plus c’est que lorsque on va chez le gynéco pour parler contraception la 1ère fois, on nous donne absolument aucune alternative, on nous propose directement la pilule, okay c’est pratique mais c’est quand même une belle saloperie, et après notre entourage se permet des réflexions quand on préfère arrêter pour le préservatif seul… Arf !
    Désolée pour le roman 🙁
    Bonne journée !
    Elsa

  172. J’ai pris la pilule (ou les pilules, vu que j’en ai change tres regulierement pour cause de soucis divers et varies) pendant peut-etre sept ans. Ensuite, parce que ca devenait vraiment galere (abces, prise de poids, etc. – j’ai tendance a reagir tres fort aux medicaments), on m’a pose un DIU en cuivre. La, j’ai appris qu’en fait, la raison de la pilule pour les nullipares, c’est surtout qu’on les fait revenir au cabinet tous les trois/six mois pour une nouvelle ordonnance alors qu’un DIU, on est tranquille pour cinq ans.
    Ca m’allait tres bien, c’etait chouette. Mais au bout de neuf mois, j’ai “accouche” de mon DIU qui n’a pas tenu (il parait que je suis un cas tres particulier). A ce moment-la, on est passes aux capotes (mais je suis allergique au latex, c’etait un poil galere) (un cas, je vous dis). Et puis on a decide de faire un enfant, alors on a arrete toute contraception. Et depuis, on a appris qu’en fait, je n’aurais pas eu besoin de prendre de contraception du tout, etant infertile…
    Tout ca pour dire que c’est un sujet qui me touche beaucoup et je trouve ca hallucinant qu’on ne donne pas plus d’infos/de liberte aux femmes/couples. Il faudrait reussir a adapter la contraception a chacune (et chacun, le jour ou on aura des pilules pour homme) et non se contenter de copier la meme chose pour tout le monde.
    Quand a la reflexion sur la capote qui “n’est pas agreable pour monsieur”, pfiou!
    Merci pour cet article, touchant et juste.

  173. Je ne supporte aucune pilule et j’ai même testé l’implant que je n’ai supporté qu’un an (au passage, beaucoup de médecins et de gynécologues les posent, mais pour en trouver un qui les retire, c’est une autre paire de manches !! ), selon mon gynéco, je ne peux même pas tester le stérilet because : “vous êtes trop petite à l’intérieur” (je cite), mais finalement ça ne me dérange pas tant que ça de ne rien prendre du tout, au contraire même !

    (et puis au passage, même avec la pilule, le préservatif est préférable, la pilule ne protège pas des MST, IST etc… c’est con de le rappeler, mais pour avoir animé des ateliers de sensibilisation à ce sujet, je sais que les gens ne sont pas si informés, du moins, conscients, que ça)

    breeeef tout ce détour pour dire que ça fait bien de lire ce type de billet !

  174. Merci pour ton article. J’ai commencé à prendre la pilule à l’âge de 19 ans je ne l’ai jamais supporté. J’ai du changé 4 fois de modèle même la microdosée n’allait pas… Mon corps ne supporte pas les hormones je l’ai compris toute seule, après n’avoir plus eu de libido, des difficultés de circulation du sang, des vomissements, une humeur de chien constante, ect, cela fait 5 ans que je l’ai arrêté, mon corps s’est réadapté je vais beaucoup mieux et cela fait 1 an que je porte le stérilet en cuivre. Tout va bien à part les douleurs des règles ! hahaha mais je suis CONTRE les hormones !!!

  175. Cet article me touche beaucoup… Je veux dire par là que je me sens ultra concernée (comme toutes les meufs hein finalement). Je prenais la pilule depuis une dizaine d’années, tout allait bien, je l’avais toujours bien supportée même si je trouvais ça tout nul de bouffer des hormones tous les jours. Et puis un jour on m’a collé une pilule de 3ème génération, 6 mois après j’ai fait une embolie pulmonaire massive.
    J’étais en excellente santé, tout allait bien pour moi et comme ça du jour au lendemain j’ai faillit y passer. Sur le coup j’ai été extrêmement choquée, j’ai eu un long traitement, aujourd’hui je vais bien, je ne suis plus en colère mais je m’en veux de ne pas avoir su m’écouter. Parce que si je m’étais écoutée j’aurais fait comme toi, j’aurais arrêté pour revenir à des méthodes plus “naturelles” (sans hormones)
    De toute façon aujourd’hui je n’ai plus le choix, les hormones c’est mort pour moi ! On est passés au préservatif (j’ai peur du stérilet…. j’suis une vraie lopette) et ce que tu dis est tellement vrai sur le ressenti des autres !
    Je ne sais pas si je vais réussir à sauter le pas pour le stérilet… J’ai presque envie d’attendre d’avoir eu 1 mioche pour le faire… ça a l’air de douiller un peu quand même c’te histoire… ouille ouille ouille
    Merci pour cet article en tout cas <3

    • Je me permets de repondre : je n’ai (quasiment) pas eu mal pour la pose du sterilet (DIU). Un tout petit peu sur le coup mais pas apres. Je pense que ca depend des personnes.
      Et autre note, les sages-femmes sont aussi habilitees a prescrire/poser des contraceptifs. C’est parfois plus “facile” que le gyneco, si le dialogue est difficile avec ledit gyneco.

      • De même, la douleur ressentie lors de la pose du stérilet était très courte.
        Il y a effectivement quelques douleurs après, comparable à des douleurs de règles assez intenses et je sens que mon corps prends du temps à s’adapter à l’absence de pilule et au stérilet mais la douleur n’était de loin pas insurmontable pour moi (il y a quelques semaines).
        Pourtant, je suis nullipare, je n’avais pas mes règles au moment de l’insertion et je ne savais pas que le sterilet serait mis le jour J alors je n’avais pas pris d’antidouleurs/inflammatoires avant le rendez-vous.
        Comme quoi, tout le monde réagit différemment et il ne faut pas avoir peur de se lancer si c’est ce que l’on veut.

  176. Le stérilet en cuivre!!!! L’essayer c’est l’adopter!
    Je suis heureuse de ne plus me bourrer d’hormones et de me stresser ” Faut pas que j’oublies ma pilule”

  177. Super sujet merci.
    Pour ma part, j’ai aussi arrêté la pilule, mais pas pour les mêmes raisons. Je l’avais arrêtée car je cherchais à avoir un enfant. C’est alors que je me suis rendue compte que j’avais plein de problèmes hormonaux (ovaires polykistiques, endométriose, problèmes de stérilité…) et que tout était aggravé quand je ne la prenais pas (acné, mal de ventre, etc.) mais pourtant j’ai décidé de ne plus la reprendre, même quand je ne voulais plus tomber enceinte, car je sentais également, malgré ces problèmes, qu’elle ne me faisait pas du bien. Je suspecte même qu’elle soit à l’origine de ces désordres hormonaux et j’essaye depuis de me purger de tous perturbateurs endocriniens.

    Pour rebondir sur les critiques que tu as reçu de tes potes et la phrase « c’est un peu égoïste de ta part quand même, les capotes c’est désagréable pour les mecs », je voudrais répondre que les capotes c’est pas non plus agréable pour les filles, mais qu’au moins ça ne met la santé de personne en danger, donc il n’y a rien d’égoïste à ne pas vouloir bousiller sa santé pour ne pas enquiquiner les garçons… o/

  178. Qu’est ce que ce billet me parle!!

    J’ai arrêté la pilule quand je me suis séparée de mon ex… Et c’est vrai que quand on dit que l’unique mode de contraception qu’on utilise est le préservatif, on regarde de travers.
    Je prenais la pilule pour réguler mes poussées d’acné et j’avais continué pour les mêmes raisons. Puis lassée de prendre des médicaments tous les jours (j’ai déjà un traitement de fond pour autre chose donc j’en avais assez de m’infliger la pilule en plus), j’ai arrêté.
    Je ne songe pas au stérilet car ma situation actuelle me convient mais pourquoi pas plus tard?… Après tout, c’est notre corps et personne n’a a jugé de comment on le traite.

  179. Merci Elodie de partager ton expérience sur le sujet! Je prends moi-même la pilule et elle me convient très bien. Même si je ne suis pas forcément très heureuse de “m’injecter” des hormones chaque moi, je ne suis pas sûre de vouloir mettre un stérilet car je n’ai jamais eu d’enfants et toutes celles qui s’en sont fait poser un disent que ça fait très mal. Et de plus, une de mes amies m’a raconté qu’elle le sentait durant l’acte, ce qui m’a quand même fait flipper! Après c’est son expérience, je ne sais pas si c’est général, mais elle nous a dit que dans certaines positions c’étaient douloureux parce que le mec touchait son stérilet… Du coup cela ne me donne pas très envie d’en poser. Après je comprends tout à fait ton point de vue, et je pense qu’à un moment ou à un autre je passerai à une méthode sans hormones.
    Merci en tout cas pour ce sujet très intéressant et pas encore assez abordé malheureusement!
    Bisous de Suisse
    Laura

    • C’est fun je m’appelle moi aussi Laura et j’allais écrire à peu près la même chose que toi, à quelques mots près!
      Je prends la pilule depuis 10 ans maintenant, elle me convient parfaitement. Je n’ai pas pris de poids, je n’ai pas de baisse de libido etc et elle a d’ailleurs eu un effet “curatif”, je n’ai plus ces affreux maux de ventre et de reins que j’avais à chaque cycle…
      Maintenant je suis un peu dans le même cas de figure que toi et l’auteure, je suis pas super heureuse d’ingérer des hormones tous les jours… Malheureusement le stérilet ça me branche pas des masses (pareil que toi, des amies qui ne l’ont pas supporté etc), donc en attendant de trouver quelque chose qui me convient mieux je m’en tiens à cette bonne vieille pilule!
      Merci pour le sujet, c’est toujours instructif d’avoir les avis des autres, surtout quand soi-même on se pose ces questions!

    • C’est tout simplement impossible que le pénis touche le stérilet. Le pénis s’introduit dans le vagin, le stérilet, lui est logé dans l’utérus… Au pire du pire l’homme peut éventuellement toucher les fils du stérilet (qui servent à le retirer et à vérifier qu’il est tjs en place) au quel cas on peut retourner chez la gynéco pour demander qu’elle les recoupe. Je parle en connaissance de cause, nullipare et 5 ans de stérilet en cuivre.

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