La quête de la perfection

Titre de mère la morale bonsoir ! Promis je vais essayer de ne pas être trop insupportable même si le thème est difficile.

J’ai eu une discussion récemment avec des amis à propos de quelqu’un, peu importe qui, dont on a fini par dire “ouais elle est comme ça”. Et j’ai trouvé ça un peu triste et agaçant, comme si on est comme on est genre à vie, et qu’il n’y a pas de place pour s’améliorer.

Je me rends compte en grandissant que je suis suuuuper déçue par la vie “d’adulte” à plein de niveau (mais sur d’autres j’ai de bonnes surprises). Quand j’étais gamine je voyais les “adultes” comme des personnes posées et clairvoyantes, des modèles à suivre. J’étais impatiente que mon tumulte intérieur cesse enfin pour devenir ce sage et me débarrasser de mes sales petits travers d’ado.

Et là je crois que j’y suis bien dans la vie d’adulte, il me manque juste les enfants pour cocher toutes les cases de la responsabilité et on est bons.

Et je suis loin d’être une personne aussi sage, altruiste, bienveillante et engagée que je pensais devenir quand j’étais petite. J’ai tout plein de travers bien installés.

Mais j’essaie très fort de m’améliorer, de progresser, de travailler sur mes défauts, je ne peux pas admettre que dans la vie “on est comme ça” comme une espèce de fatalité qu’on s’impose à soi et aux autres.

D’abord parce qu’il y a une part de l’éducation dont on peut se défaire progressivement, des travers “familiaux” qui sont insupportables à imposer aux autres. Et parce qu’on ne “naît pas” comme on est, on le devient, ça peut donc changer un peu si on le veut vraiment.

Ne serait ce que pour soi : tout le travail que j’ai fait ces dernières années pour m’améliorer a pas mal révolutionné mon quotidien et ma vie avec les autres. J’étais quelqu’un de très impatient et autoritaire, je me faisais une montagne de plein de petites choses. Et tout ça s’est un peu envolé à force de travail personnel et ça me fait du bien à moi avant tout.

J’ai aussi fait quelques séances de PBA (psycho bio acupressure), j’étais un peu dubitative, mais force est de constater que je vis beaucoup mieux mes petites contrariétés et tracas quotidiens, et que je suis généralement apaisée depuis que j’en ai fait (ne me demandez pas comment ça marche, j’ai rien compris).

Je ne sais pas si c’est le temps qui aide, le fait de voir que les choses vont toujours bien quand on s’en donne les moyens, qu’on surmonte des épreuves sans trop de casse, ça donne plus confiance en l’avenir. J’ai l’impression d’avancer sur un fil et que l’équilibre commence enfin à venir.

Bon alors attention, je suis loin d’être une personne parfaite, ça n’existe pas (sauf Mary Poppins bien entendu). Mais j’ai l’impression d’avoir fait un peu de chemin et partant du principe qu’il fallait que je m’améliore.

Et je crois que le plus grand service qu’on peut se rendre dans la vie c’est de ne jamais dire “je suis comme ça désolé(e)”.

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58 comments on “La quête de la perfection

  1. Mon père, que j’aime beaucoup, a du mal avec le changement et avait tendance à dire, quand il se sentait acculé “je suis comme ça, je ne changerai pas”… Et mon ex aussi avait ce discours là.
    Je crois qu’il n’y a rien qui m’agace plus que ce genre de phrase, car je suis tout comme toi persuadée au contraire que l’on peut évoluer, changer s’améliorer. Pas devenir parfait, c’est utopique et ce n’est pas le but, mais faire en sorte d’aller vers le mieux être, pour soi comme pour les autres.
    J’ai donc à coeur d’essayer de faire mieux, d’apprendre toujours, de rester curieuse et tolérante dans la mesure du possible, de me remettre en question pour faire mieux et être mieux !

  2. Mon dieu, que ton post me parle ! Enfin, il ferait bien de parler à quelqu’un d’autre : tu l’as écrit pour ma belle-mère ou bien ?!
    Elle a 65 ans, elle est à peu près dépressive depuis…30 ans ? (fort heureusement je ne la connais que depuis 9), elle le sait très bien car des fois elle se rend compte qu’elle a des accès/excès de stress très fort pour à peu près n’importe quoi, et puis question “j’ai envie de me pendre toutes les 5 minutes” Morticia Adams c’est Candy à côté d’elle ; elle se rend aussi bien compte qu’elle fait chier tout ses proches qui se plient en 15 inutilement pour elle…mais NON ! Elle ne se soigne pas, car “c’est pas à mon âge qu’on change !”.
    Au fond ca l’arrange grave d’être ainsi, ça la pose en victime, les gens la plaignent (car elle a bien sûr tous les pires malheurs du monde…alors que la vie l’a sacrément favorisé à bien des niveaux), tout le monde est exaspéré mais la met dans du coton…sauf moi ! Je ne peux pas, je ne supporte pas les gens qui se laissent aller sans raison légitime, qui font du chantage affectif sur les autres pour leur petit confort…et ta dernière phrase est juste le contraire de ce qu’elle a décidé de faire et d’être.
    Après je suis d’accord avec toi, on a tendance à mettre les gens trop vite dans des cases, il est comme si, elle est comme ça…mais les gens changent rarement, au fond, à moins peut-être d’un évènement traumatisant, la perte d’un très proche, la maladie… Même moi, j’ai du mal à changer, même si je m’y attèle aussi, pour mon bien avant tout : c’est pas horrible, quand on se rend compte qu’en vieillissant, on adopte certains défauts de ses parents, qu’on ne supporte pas sur eux ?!

  3. Allez savoir.. je ne laisse jamais de commentaire. Et pourtant, je suis ce blog depuis quelques années.
    Allez savoir.. c’est le seul ou je préfère directement voir le blog plutôt que de me rendre directement sur l’instagram.

    J’aime. les écrits. j’aime. je ne sais quoi de sincère. de détermination. de réussite discrète dans les lectures. d’acharnement. de maladresse.

    T moche Eleonore avec tes cheveux délavés rose violine. Mais tellement belle.

  4. Hello Elo,

    J’ai eu quelques semaines très chargées dernièrement et je n’ai pas eu le temps de commenter tes nombreux articles très justes, qui m’ont beaucoup touchée. Notamment ceux sur le féminisme, et ton cheminement intérieur pour être heureuse, que ce soit au boulot, dans ton body (tu parlais de ta poitrine) ou avec les autres.

    Je trouve ta pensée de plus en plus précise et super bien construite, on sent tout le travail que tu as fait sur toi et cela me plaît de croire, qu’effectivement notre bonheur ne tient qu’à nous.

    De mon côté j’apprends le contentement. Je déteste l’art de la victimisation trop répandu qui voudrait que notre bonheur dépendrait des autres, ou de ce que la vie veut bien nous donner. Pour ma part, j’essaye d’être heureuse avec ce que j’ai, en essayant chaque jour d’être quelqu’un de bien, pour n’avoir aucun regret à mon dernier souffle. J’ai retiré de mon vocabulaire les phrases du style “J’ai pas de chance”, “C’est trop injuste” ou “C’est pas pour moi”, “J’y arriverai jamais”… Je pars du principe que tout est possible, dans la mesure où nous n’attendons pas que tout nous tombe tout cuit dans les bras.

    Comme tu le dis si bien, nous ne cessons de grandir et de nous améliorer… Et je te trouve super bien dans tes pompes ces derniers temps, ce qui me met en joie, pour toi et celles qui te lisent. Un peu d’optimise bordel et vive le violet mauve poudré !

    Cimer Elodie

  5. Hormis du fait que ton article est plein de vérité et que je m’y retrouve (une fois de plus) totalement, acceptes-tu que j’utilise ta photo pour mon FB (profil perso)? ma demande est futile mais je ne veux pas me faire gronder…
    et merci encore pour tes articles, j’adore quand tu partages un peu ta vie avec nous, tu le fais plus qu’avant 🙂

    • Quelle photo ?

      • Celle de Mary Poppins 🙂 (non, pas celle de ton blog haha)

      • Je ne l’ai pas trouvée sur internet et vu le style je suppose que c’est ton œuvre? 🙂

      • Ah oui bien sûr, ça ne m’appartient pas 😉

  6. Je suis bien d’accord, il n’y rien qui m’énerve plus que cette réponse définitive “Je suis comme ça, j’y peux rien !”. Ben, si justement…
    Si tu ne changes rien, rien ne changera.

    Mais, il faut aussi reconnaître qu’on a facilement des tendances à penser qu’une personne est “comme ça”, qu’elle ne changera pas, à l’enfermer dans des comportements qu’on attend d’elle. Au point de ne pas s’apercevoir qu’elle n’est plus “comme ça” justement.
    Un exemple qui me vient à l’esprit, c’est celui de mes parents qui continuent à me voir comme une personne désordonnée (rapport à la chambre de mes 14 ans) alors que maintenant, y’a pas plus ordonnée que moi. Seulement, ils sont incapables de le voir, figés dans l’image qu’ils se font de moi… J’en ai des tas d’exemples comme ça (et pas seulement de mes parents)…

    • Oui c’est vrai que ça y contribue pas mal ! On a tous du mal à sortir des rôles que les gens qu’on connait depuis longtemps nous donne. Ca aide pas mal de rencontrer de nouvelles personnes pour ça !

  7. Tellement d’accord avec toi!!!
    “D’être comme ça” ne peut pas être l’excuse pour ne pas s’améliorer

  8. Merci pour l’article, qu’on devrait peut être changer quelques petites choses pour que ça se passe mieux socialement.
    http://www.superdct.com/

  9. Je commente mais c’est juste un élan d’enthousiasme, je suis ravie de ma lecture mais je n’ai rien de plus à dire… Je trouve ça tellement important de ne pas s’enfermer et enfermer les autres dans un trait de leur caractère ! Et ouais, vieillir ça veut pas dire devenir une caricature de nous-mêmes… (Et plus haut dans les coms, je suis également allergique à “il/elle a du caractère” quand c’est pour parler de trucs qui pourrissent la vie de l’entourage).

  10. Je suis bien d’accord avec toi, la vie on en apprend tous les jours, et si on veut en profiter comme il se doit, il faut apprendre encore plus et s’améliorer avec 🙂

  11. You’re 100% right !!
    On peut toujours changer et s’améliorer à condition de 2 choses :
    – Avoir l’humilité, la modestie et surtout la sincérité de se regarder tel qu’on est vraiment et non pas tel qu’on voudrait être (ou qu’on croit être au choix); se regarder vraiment (et non regarder les 1000 et un défauts des autres).
    – Et vouloir progresser, s’améliorer et changer pour soi et pour les autres.
    La fatalité n’existe pas, tout change à chaque instant.
    Je dirais même le changement c’est la vie.
    Bises

    • Ps : j’aime trop quand tu écris des articles sur des thèmes généraux comme tu le fais beaucoup en ce moment.
      C’est vraiment la richesse et ce que j’aime particulièrement dans ton blog (en plus de tes jolies photos aussi) !
      Bisous

    • Ce serait tellement triste la vie si elle était régie par la fatalité !

  12. …… Je partage ce phénomène mais j’adorerais me trouver suffisamment parfaite pour me reposer un peu…….

  13. Ha c’est marrant c’est une réflexion que je me suis toujours faite face aux gens qui se mettent en colère.
    J’ai un gros problème avec ma colère, je la garde pour moi, je ne dis rien je me tais de peur de blesser. Je ne dis jamais un mot plus haut que l’autre. Enfin si, si je suis en colère contre mon ordinateur je peste, mais je veux dire face aux gens.
    Bref tout ça pour dire qu’un jour je me suis disputée avec ma mère, et en nous réconciliant elle m’a dit “oh beh oui, désolée je suis comme ça, je suis soupe au lait”.

    Non mais non ! On est des adultes ! On peut réfléchir à ce qu’on dit, ce qu’on fait. Comme tu dis, changer ne tiens qu’à nous.
    Et c’est ce que je pensais réellement.

    Seulement j’ai compris récemment avec ma “coach de vie” que je vois depuis un an, que nous n’avons pas tous cette capacité de remise en question. Elle me dit toujours que j’ai beaucoup “de chance” à 30 ans, de pouvoir avoir cette réflexion sur moi/ma vie, quand d’autres s’en rendent compte parfois seulement sur leur lit de mort (ou parfois jamais).

    Et là j’en reviens au “c’est comme ça”. Parce que je pense qu’elle n’a pas tort, ma coach. Nous n’avons pas tous les armes / l’ouverture d’esprit / ce que tu veux pour “changer”.

    • C’est vrai, elle a raison, c’est pour ça que je pense qu’avant tout c’est quelque chose qu’on peut faire pour soi avant de le faire pour les autres, c’est plus facile à envisager comme ça 😉

  14. Justement la PBA m’interresse, j’ai lu un article dessus. peux-tu me donner les cordonnées de ton thérapeute pba ? Merci beacoup !

    • J’ai perdu son contact quand mon iphone est tombé dans mes toilettes (3615 mavie)

  15. Bravoo pour ton article ! tu nous fais du bien avec ton état d’esprit sans fatalisme. C’est frais.
    A nous d’agir sur nous-même ! Au passage, jettez un oeil sur le livre “Se réjouir, s’apaiser, réussir” de Françoise Kourilsky qui nous rappelle qu’on peut grandir, faire bouger les choses.

  16. J’aime le titre je vais lire tout ça

  17. C’est vrai que la vie d’adulte est bien loin de ce qu’on imagine lorsqu’on est enfant 🙂
    Peut-être qu’il y a des gens qui sont suffisamment objectifs pour voir leurs défauts et vouloir au moins tenter de s’améliorer, et d’autres pas du tout… Je pense – j’espère – qu’il y a un moment dans la vie où tout le monde se remet en question et au lieu de vouloir changer les autres commence à se changer soi 🙂

  18. Mais de toute façon, il y aura toujours quelqu’un pour dire “il/elle est comme ça”, ça dépend dans quel sens on le pense. En fait, ça dépend si c’est souligné dans un sens négatif. Il y en a que ce trait de caractère va gêner, d’autre non. C’est aussi une preuve de tolérance et d’acceptation de la part des autres, non? Vaste sujet…
    En fait, le noeud c’est “Doit-on tendre à la perfection ou accepter ses défauts et ceux des autres ?”
    Bisou Mary Poppins to be 😉
    ➕♡

  19. En effet, le fatalisme que tu dénonces est assez courant. C’est parfois une façon de dire : « Ne nous penchons pas trop sur le sujet », une sorte d’excuse bien pratique pour ne pas creuser.

    En tant qu’individu, il faut avoir la volonté de changer. Or, on ne peut l’avoir que si on pose un regard réaliste mais bienveillant sur soi-même.

    Et ça, ce n’est pas toujours facile. Une psychothérapie peut en effet aider, mais combien parmi nous lèvent les yeux au ciel quand on évoque cette possibilité, convaincus (à tort…) qu’ils n’en ont pas besoin, qu’ils ne sont pas concernés ? (Je suis convaincue que tout le monde devrait voir un psy, mais curieusement, les gens n’aiment pas trop quand je dis ça !)

    Ensuite, quand on a pris conscience de ses défauts, il faut réussir à se changer soi-même. C’est la deuxième étape ; là encore, c’est difficile. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Comme tu le dis, il y a le poids de l’éducation qu’on a reçue, la pression qu’on se colle tout seul, mais aussi les injonctions de la société, cet espèce de matraquage permanent, qui peut nous faire perdre de vue l’objectif réel, par exemple : être bien, mener la vie que l’on désire et que l’on mérite, voir du beau dans la routine et dans le quotidien, s’émerveiller d’un rien, ad lib.

    Quel que soit le temps nécessaire pour atteindre cette forme d’idéal que tu évoques, je pense qu’il ne faut pas être trop dur avec soi-même. Je parlais de bienveillance tout à l’heure : ce mot m’inspire beaucoup. Quand on est dur avec les autres, on est dur avec soi-même (et vice et versaaa).

    S’améliorer soi-même, c’est être plus heureux, et ce bonheur rejaillit sur les autres, comme un effet secondaire. Rien de plus communicatif qu’un sourire – réel ou symbolique 🙂

    • En fait tu soulève un petit problème avec la psychothérapie car c’est un peu effrayant pour certaines personnes. Moi par exemple ça m’a toujours rebuté et j’ai choisi de prendre soin de moi par d’autres biais, mais j’ai un peu plus cherché pour trouvé ce qui me conviendrait. Il y a plein de gens qui ont besoin de travailler sur eux mais qui ne savent même pas comment s’y prendre c’est un peu dommage.

  20. Je suis ENTIÈREMENT d’accord avec toi et cet article me plait beaucoup !
    Je pense que chacun devrait faire de sa vie une quête : pas forcément celle de la perfection, car selon moi elle n’existe pas, mais celle d’aller à la rencontre de la meilleure version de soi-même ! Nous avons la capacité d’apprendre et de nous améliorer tout au long de notre existence. Nous pouvons DÉCIDER de construire quelque chose de positif ! Nous avons la possibilité de laisser une trace bienveillante et inspirante de notre passage sur cette Terre. Et je trouve ça tellement chouette, tellement beau, tellement grand ! 🙂

  21. On peut changer. J’en suis la preuve. Il y a 6 ans j’étais d’une timidité maladive, impossible de parler avec les gens sans être toute rouge, je paniquais très vite… Puis j’ai fait un voyage humanitaire avec des amies et je me suis dit “pas la peine de partir aussi loin si tu ne peux pas en profiter” Je me suis forcée à savourer chaque minute de ce voyage, chaque rencontre… De retour en France c’était plus dur mais chaque jour qui passe depuis, je me force à aller de l’avant. Maintenant, dans mon entourage, certaines personnes n’imagine pas une seconde que je pouvais être timide.
    Pour voir la vie du bon côté, j’ai ma phrase fétiche :”il n’y a pas de problèmes, que des solutions plus ou moins cachées 🙂 “

  22. putain on se connaît pas dans la vraie vie mais dans mes bras Elodie !!! j’aurais pu écrire cet article, au mot près, je suis tellement d’accord avec toi, pour tout
    moi aussi je ne cesse de travailler sur mes défauts, je ne dis jamais ‘c’est comme ça’, je lutte pour ne pas devenir comme mon père (ce qui était censé être mon destin en fait)
    merci merci merci fois un milliard
    comme dirait je sais plus qui ‘it’s like one mind’

  23. Bonjour à tous. pour ma part grandir et devenir adulte ne me faisait pas trop rêver étant enfant. Et maintenant que je suis adulte (j’ai le même âge que toi), je me trouvais bien plus intelligente et clairvoyante enfant ! 🙂
    Je suis plutôt gentille et tolérante dans la vie, j’aime voir le bon chez les gens sans non plus être crédule, par contre, ce que je ne supporte pas, c’est ceux qui ne savent pas se remettre en question ou qui ne le font jamais.
    J’ai arrêté d’essayer de comprendre le “fonctionnement du pourquoi” d’une personne dont le comportement pose problème ou dont certains défauts empêche de vivre harmonieusement avec elle. (hum suis-je bien claire?). Ainsi le “je suis comme je suis désolée”, n’est plus une excuse valable pour tout tolérer des autres, mais un détour pour ne pas s’interroger sur soi.
    Tant qu’on essaie et qu’on est sincère dans sa démarche, il y a démarche. Mais ceux qui n’essaient même pas, ou qui pire s’en plaignent sans comprendre… j’y deviens de plus en plus perméable.

  24. Ohoh comme je suis d’accord!
    Déjà, faire preuve de courage en s’auto questionnant, en se remettant en cause, là commence la bienveillance envers soi même. Puis la bienveillance envers les autres peut commencer. Car on ne peut être bienveillant envers les autres qu’en ne l’étant envers nous même.
    Si les gens, en général, pouvaient faire preuve d’amour et de compassion, une fois dans la journée, le monde serait tellement différent. Je suis sidérée par le manque d’entraide ou de solidarité.
    Il y a quelques semaines, nous étions tous Charlie. Combien de personnes le sont encore ?

  25. Je suis contente de lire un pareil article. Je fais partie des gens qui pensent que rien n’est perdu d’avance et qu’on peut changer.
    Quand je ne suis pas d’accord avec la façon de faire d’une personne, je déteste qu’on me répondre : “elle est comme ça tu ne peux rien y changer, ça sert à rien de se battre”. NON NON NON ! Au contraire, on apprend de ses erreurs et de ses travers. Ca ne fait pas plaisir (et j’en sais quelque chose puisque j’ai moi-même changé des choses dans ma façon de faire) mais avec du recul ça permet de se rendre compte qu’on devrait peut être changer quelques petites choses pour que ça se passe mieux socialement.

  26. Ho comme je te comprend. Cette année (pour la première fois de ma vie) j’ai décidée de me prendre en main. Je fais du sport tous les jours, je ne prend plus de nouvelle des gens qui ne servent qu’a me faire du mal et bizarrement, je me sent mieux, bien et j’adore de plus en plus ma vie, mon travail (qui n’est pas validé par tous) et je pense que c’est aussi du au fait qu’à mes 30 ans, j’ai eu comme un déclic en me disant : HEY, tu peux devenir qui tu veux si tu fais TES bons choix ! Donc pour celles qui se posent encore la question : vivez VOTRE vie, améliorez vous comme VOUS le souhaitez et profitez en ! On a qu’une vie ! 🙂

  27. Tellement d’accord avec ton billet… Heureusement que l’on peut changer, grandir… S’améliorer… Ou pas 😉 et je partage aussi ton avis c’est trop facile de dire “il est comme ça” ou “elle est comme ça”…. Se remettre en question n’est pas une option ;-))

  28. Complètement d’accord !!!

  29. Questionnement similaire…”Et parce qu’on ne « naît pas » comme on est, on le devient, ça peut donc changer un peu si on le veut vraiment.” Voila une phrase qui me rassure…je pensais que tout était perdu!!

  30. je like et je te boost dès les 3 premières lignes… l’histoire de ma vie !

  31. je crois que la clé est d’avoir la capacité à prendre du recul sur soi. tout le monde ne l’a pas. et quand on y arrive, de mettre en place les moyens/techniques pour s’améliorer, mieux être avec soi, dans sa vie et avec les autres.

    je te rejoins là-dessus ! je suis le même chemin.

  32. La vie d’adulte c’est comme la cour de récré mais avec des gens plus vieux !
    Deltreylicious

  33. Tiens je ne connaissais pas la “PBA”. C’est drôle je me retrouve dans ton article, sur la déception par rapport à la vie d’adulte en règle générale (mais il y a quand même de chouettes côtés), et complètement d’accord sur le fait qu’il y a toujours une marge d’amélioration (ou tout simplement de changement!) possible, partout, à partir du moment où on le souhaite 🙂

  34. Merci pour ton article qui soulève un Pb que je me pose en ce moment, faire tout bien et paraître . Ce qui m’énerve c’est que seules certaines personnes se posent ta question de s’améliorer, évoluer pour soi et les autres. Et celles qui ne se la posent pas en ont rien à faire. J’adore tes articles.

  35. Je suis un peu en désaccord avec toi, je ne suis pas sure que la maturité (l’age adulte) apporte la sagesse, je vois autour de moi des personnes devenir aigries en vieillissant, cela dit l’étaient elles déjà un peu enfant ? Je pense que l’enfance est la période la plus sage, on apprend énormément des enfants, et en effet les actes, les événements vécus enfant vont forcément avoir un impact sur la vie et le caractère adulte, et bien sur on pourra “s’améliorer” mais il restera la matrice quelque part en nous. Je me rends compte que tout cela est vraiment philosophique et je ne suis pas vraiment portée sur ce sujet. J’ai l’impression que ton enfance a été riche d’expériences heureuses et que ton imagination n’a jamais été brimée, je me trompe?

    • Ah mais je suis d’accord, la maturité n’apporte pas la sagesse, juste je croyais à ça quand j’étais petite 😉

      Mais c’est vrai que mon imagination n’a jamais été brimée et on m’a toujours encouragée à m’exprimer (peut être trop des fois :D)

  36. Bonjour Elodie ! Je suis à la fois d’accord, et pas d’accord 🙂
    Je suis d’accord qu’il ne faut pas mettre les gens dans des cases, et leur laisser la liberté de changer, et je pense qu’on peut aussi, à force de travail sur soi, se changer soi-même/
    Mais je pense aussi, qu’il est bon d’être en paix avec soi-même, et de s’aimer tel qu’on est, et pas seulement la vision idéalisée de ce qu’on pourrait être.
    Je pense que la clé du bonheur c’est de se dire : ok je suis comme ça, tels sont mes défauts, telles sont mes qualités, comment je peux me servir des uns et des autres pour avancer dans la vie sans me renier ?
    Bref, être bien dans ses baskets, plutot que dans une belle paire d’escarpins dans laquelle on serait rentrée au prix de gros efforts !

    • Je rejoins le commentaire de Marion : à la fois d’accord et pas d’accord!
      Je trouve justement qu’en grandissant, on arrive mieux à discerner les points de sa personnalité qu’on souhaite améliorer et ceux sur lesquels on ne transigera pas. On se connaît mieux, on sait ce qui fonctionnera pour soi ou pas, ce dont on a besoin pour se sentir bien. L’important pour moi c’est de s’accepter et d’apprendre à valoriser ses forces, et pas s’auto flageller ou de lutter à tout prix pour surmonter ce qu’on considère comme des faiblesses (je me souviens d’un article de Victoria de Mango & Salt sur son caractère introverti, qu’elle a longtemps considéré comme un échec… http://www.mangoandsalt.com/2014/08/05/neoprene/).
      Je suis tombée hier par hasard les posts de Garance sur la perfection dans le couple (http://www.garancedore.fr/theminis/on-perfection/) et je partage complètement sa conclusion : la perfection c’est assez perso

    • Oui c’est sûr, il y a un juste milieu à trouver. Quand j’ai commencé la PBA la nana m’a dit que ça pouvait changer certains de mes défauts et j’ai eu peur que ça change ma personnalité. mais en fait non, ça a changé les côté les plus pénibles que je pouvais avoir, et je pense que moi comme les autres on s’en passe avec plaisir 😀

  37. C’est un bien bel article et malheureusement j’ai trop tendance à penser comme ça “Je suis comme je suis”. Ah Mary Poppins, la perfection incarnée en effet, jusqu’au sac magique ! 🙂

    Belle journée à toi et merci de partager tes pensées avec nous.

    xx

  38. Je remarque qu’on change beaucoup au fil du temps. Bon un certain patern reste le meme mais notre evolution nous fait changer d’avis et d’attitude et cest genial car (entre autres choses) ca prouve que l’on est capable de changer, il suffit de le vouloir. Apres le fait de dire “elle est comme ca” ce n’est pas une fatalite mais plus un constat, pour moi ca ne veut pas pour autant dire que dans 2 ans elle le sera encore.

  39. Eheh pareil, je ne supporte pas cette fameuse phrase “je suis comme ça, j’y peux rien”…ben si (mon gros/ma grosse), tu y peux quelque chose justement. La paresse est le plus vilain des défauts.

    Sinon, tant qu’on est dans les micro-combats, je déteste aussi les gens qui disent “il/elle a du caractère” parce que ce “il/elle” est (au choix, rayer les mentions inutiles) désagréable, grande gueule, hystérique, imbu(e) de lui/elle-même…
    Et évidemment, en creux, j’entends que les personnes réservées n’en ont pas, de caractère. Et bien non, désolée, ça ne marche pas comme ça chez moi.

    Bref, je vais arrêter de râler et essayer d’être plus positive parce que non, je ne suis pas “comme ça et puis c’est tout”.

    • Ah oui ça aussi ça m’énerve ! Être un connard ou une connasse c’est pas ça avoir du caractère 😀

  40. Comme je te rejoins ! La vie est relativement longue et faite pour apprendre, s’améliorer, enrichir notre personnalité. C’est assez facile de se dire que c’est la vie qui nous a octroyé des défauts. La belle excuse 😉

  41. Nous restons toujours des enfants 😉

  42. ” Et j’ai trouvé ça un peu triste et agaçant, comme si on est comme on est genre à vie, et qu’il n’y a pas de place pour s’améliorer.”
    j’en suis juste là, et je te dis MERCI ! ça me SAOULE quand on dit ça !!!!! (ça me rassure de constater que je ne suis pas totalement lunaire !)…bon allez, je lis la suite…

  43. Et puis, ce ne serait pas très marrant si tout le monde pouvait être parfait simplement à l’aide d’un “Supercalifragilisticexpialidocious” 😉

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