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Ne rien faire pour avoir des idées

Allez plus loin que “je suis une feignasse et c’est pour ça que j’y arrive pas”

Vous allez pouvoir dire adieu à cette vilaine culpabilité qui gâche ce joli moment de préparation mentale. Cette culpabilité qui vous fait vous sentir toute nulle, qui démonte votre estime personnelle, qui vous empêche souvent de prendre soin de vous parce que vous estimez ne pas l’avoir mérité ou qui vous fait croire que vous n’arriverez jamais à rien.

Cette culpabilité que vous ressentez à avoir procrastiné est souvent la véritable raison qui vous empêche de passer à l’action, pas la procrastination elle même.

Ce que j’aime dans la vie, c’est passer à l’action : se retrousser les manches pour rendre les choses possibles, les petites comme les grandes. Et je sais vraiment que ce n’est pas toujours facile et qu’on peut souvent avoir l’impression que tout un tas de choses nous en empêchent.

Et j’avais envie de vous montrer ici sur ce blog comment on peut changer les choses, qu’est ce qui devient possible dans la vie quand on s’y met vraiment.

Pour commencer je me suis dit que c’était pas mal de discuter avec vous de ce qui semble souvent être le premier frein : la procrastination (j’écris ces lignes en pyjama chez moi, il est midi et j’ai les cheveux sales, de qui je me moque 😀 ?)

Alors on continue sur la lancée ^^

Comme je vous le disais dans mon article précédent, la procrastination est souvent nécessaire ! On le fait tous parce que c’est une réaction naturelle devant une montagne de travail ou un grand projet à réaliser. Pendant qu’on procrastine on met ses idées au clair et souvent même on commence à travailler en tâche de fond s’en même s’en rendre compte (là j’imagine un mécanisme de montre suisse hyper sophistiqué dans mon cerveau).

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Et non ! On n’y arrive pas seul !

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Je ne sais pas si vous avez lu cette interview que j’avais fait de ma copine Chloé qui a monté sa boîte après avoir glandouillé pendant 8 mois mais c’est drôlement encourageant (qu’on ait un petit ou grand projet pour changer quelque chose dans sa vie c’est pareil finalement)

“Sur le papier, ça fait rêver tout le monde : 8 mois de vacances grassement payées. Mais (…) quand je me suis retrouvée chez moi, avec la possibilité de travailler quand je le voulais, j’ai perdu tous mes moyens (…). Je travaillais vaguement en pyjama. Je regardais des séries, je n’avais pas d’objectif. Au final, j’ai passé 8 mois à ne pas faire grand chose et à grossir parce que je boulottais toute la journée.”

Aujourd’hui Chloé a monté son escape room à Paris (La Pièce) et elle peut en être fière !

Elle a accepté sa propre procrastination comme un moment nécessaire et ça l’a aidée à aller de l’avant. Elle a aussi mis ce temps à profit pour se faire aider par beaucoup de gens pour mener son projet à bien.

“J’ai puisé de l’aide un peu chez tous les gens qui m’entouraient. Il ne faut jamais avoir peur de demander de l’aide, surtout dans les domaines où il y a des gens meilleurs que soi.”

Il y en a déjà parmi vous qui acceptent cette phase de procrastination comme une manière de se mettre le pied à l’étrier et qui cherchent de l’aide à droite à gauche.

Comme ce commentaire de Chloé Auneau sur mon article précédent :

“Chez moi il y a procrastination et procrastination, l’une est véritable l’art de l’esquive (oh, tiens, si je cirais toutes mes chaussures et que j’écrivais une lettre à ma grande tante ?) l’autre est plutôt une tactique d’évitement : je me cache sous la couette parce que si je fais ce truc il se peut que je rate… Du coup si la première tient vraiment à une histoire de coup de pieds au fesse la seconde j’essaie de la transformer en procrastination créative : sélectionner quelques articles et supports qui m’inspirent pour que ça me nourrisse et me donne envie de m’y mettre sans me paralyser (du coup je choisi des gens / supports que je ressens comme bienveillants).”

Choisir des gens qui nous inspirent et leurs idées c’est même très souvent salutaire. Parce que c’est parfois très dur d’y arriver tout seul.

C’est peut être même ce qui nous pousse parfois à procrastiner : à tourner en rond tout seul avec un projet ou une envie qu’on n’arrive pas à concrétiser on se sent nul et seul alors qu’on a peut être juste besoin d’aide (et ce n’est pas mal de demander de l’aide, jamais).

Et puis le petit singe ça le calme pas mal quand il y a plus d’une personne pour tenir la barre !

Avoir De Idees 1

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Mettre le doigt sur le véritable problème

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Il y a plusieurs raisons qui nous empêchent d’avancer dans un projet, petit ou grand. La procrastination en est seulement le symptôme, pas la raison.

Souvent, on a beaucoup d’envies et d’idées mais peur de les réaliser : par crainte de l’échec d’abord (tant qu’on n’a pas mené à bien son projet on est tranquille, on est à l’abri des critiques, du regard des autres). C’est comme ça qu’on en arrive parfois à repousser un projet dans un domaine qu’on aime vraiment.

Mais aussi par peur de l’engagement financier ou du temps à investir (alors que les journées ne font que 24h) qu’un changement peut occasionner.

Et puis il y a aussi la difficulté à savoir par quoi commencer ou quelle méthode adopter pour y arriver qui coince.

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C’est donc important de se dire que la procrastination n’est pas le problème, de se dire que c’est bien et ne pas se sentir coupable pour lever le rideau sur la véritable raison qui nous pousse à ne pas avancer. Car tant qu’on n’a pas mis le doigt sur le vrai problème qui se cache derrière la glandouille on ne peut pas taper du poing sur la table et passer à l’action.

J’ai par exemple une amie freelance qui angoissait terriblement dans son travail parce qu’elle avait peur de ne pas boucler les fins de mois, et pour autant elle se retrouvait à passer des heures à alimenter son board Pinterest “Sexor Ryan Gosling” au lieu de travailler malgré cette trouille (cette trouille légitime que TOUT freelance ressent). Paradoxal non ?

En discutant avec elle j’ai compris que sa véritable angoisse c’est tous les mails qu’elle reçoit, en quantité, quotidiennement, et qu’elle épluche à fond de peur qu’une opportunité professionnelle ne lui passe sous le nez. Je ne connaissais que trop bien le problème puisque j’en reçois moi même une quantité hallucinante, j’ai donc décidé de l’aider. On a passé beaucoup de temps à organiser sa boîte mail avec des couleurs, des libellés, des règles automatiques, je lui ai montré tous mes trucs, et ma façon de gérer ça. Au total je crois qu’elle a ensuite passé 2 jours à organiser sa messagerie en utilisant mes conseils à sa manière. Et aujourd’hui elle ouvre sa boîte mail avec un peu plus de sérénité.

Ce qui l’empêchait de travailler ce n’était donc pas qu’elle traînait sur Pinterest, le problème c’est qu’elle faisait ça pour fuir le moment où elle allait devoir ouvrir sa boîte mail et affronter la quantité d’informations et le chaos qui y régnait. Et au lieu d’identifier cette trouille elle se blâmait de procrastiner sur les réseaux sociaux.

Son board “Sexor Ryan Gosling” ne désemplit pas d’ailleurs, mais maintenant elle sait que ce n’était pas ça qui l’empêchait d’avancer. Non ce qui l’empêchait d’avancer c’était ses emails.

Mettre le doigt sur la véritable raison qui nous pousse à ne pas avancer c’est vraiment une clé. C’est souvent cette raison un peu cachée qui attire le petit singe de la procrastination.

Moi même j’ai mis du temps à comprendre pourquoi je n’arrivais pas à me mettre à certains projets créatifs comme le dessin. Je n’y arrivais pas, mais alors pas du tout, sur mon bureau je faisais souvent tout sauf m’y mettre et je me disais que j’étais une sacrée nullos.

Et puis j’ai fini par comprendre que ma table de travail était tout simplement trop petite, il y avait juste de quoi poser un ordinateur et basta. Alors j’ai réfléchi à une autre façon d’organiser mon salon / bureau pour avoir une table plus grande. J’ai tout expliqué en détail dans cet article. Mon problème ce n’était pas que je glandais au lieu de faire du dessin mais que je m’étais pas donné vraiment les moyens de m’y mettre (depuis j’ai fait quelques mois de lettrage et j’ai pas mal progressé ^^).

Quand on accepte la procrastination comme quelque chose de sain, on peut enfin abandonner cette vilaine culpabilité d’avoir procrastiné, voir le vrai problème et tout débloquer, enfin !
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On a besoin de procrastiner pour avancer !

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Mon plus grand conseil c’est donc de faire la paix avec ça et d’arrêter de vous en vouloir quand vous avez passé deux heures en slip sur le canapé à remonter votre flux instagram au lieu d’aller enfin faire du sport le dimanche. Lisez tous les commentaires sous mon article précédent, vous verrez que vous n’êtes pas seul(e) 😉

Tant que vous ne serez pas ok avec l’idée que vous avez besoin de procrastiner pour avancer vous ne pourrez pas apprendre à domestiquer votre petit singe de la procrastination. Oui, il faut d’abord l’accepter et l’aimer ce petit chahuteur pour lui apprendre des tours.

Allez hop, repensez à vos meilleurs moments de procrastination et à tout ce que vous aimez faire quand vous ne voulez pas encore vous y mettre et soyez contente de vous ! On est bien en slip dans le canapé le dimanche !

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Allez plus loin que “je suis une feignasse et c’est pour ça que j’y arrive pas”

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Vous allez pouvoir dire adieu à cette vilaine culpabilité qui gâche ce joli moment de préparation mentale. Cette culpabilité qui vous fait vous sentir toute nulle, qui démonte votre estime personnelle, qui vous empêche souvent de prendre soin de vous parce que vous estimez ne pas l’avoir mérité ou qui vous fait croire que vous n’arriverez jamais à rien.

Cette culpabilité que vous ressentez à avoir procrastiné est souvent la véritable raison qui vous empêche de passer à l’action, pas la procrastination elle même.

J’ai beaucoup aimé ce commentaire de Bonnie dans mon article précédent qui disait :

“Je me dis qu’il faut aussi qu’on change de regard sur la “procrastination” (déjà en ne l’appelant pas comme ça, parler par exemple de respiration ça nous culpabiliserait tout de suite moins). Il faudrait qu’on se débarrasse d’un idéal de vie productiviste où une journée bien employée doit être une liste de choses à faire. Et aussi d’une idéologie volontariste “quand on veut on peut, donc si j’y arrive pas c’est que j’ai pas de volonté et donc que je suis une merde.” Je fais de la méditation depuis quelque temps, et je m’aperçois que souvent les idées ou les impulsions à faire quelque chose arrivent toutes seules quand on les “appelle” le moins. Je veux dire qu’en se stressant et se mettant la pression en mode “faut que je fasse ça aujourd’hui sinon je suis la dernière des dernières” souvent on ne réussit qu’à s’inhiber, ou on fait les choses à contre-cœur, dans un mauvais état d’esprit.”

Quand j’avais 18 ans j’ai passé un trimestre en math sup après le bac parce que je croyais que je voulais devenir ingénieur et ça a été un échec cuisant. Parfois je me retrouvais à glander en regardant le plafond sur mon lit à l’internat au lieu de réviser mes colles. Mais c’est pas parce que j’étais incapable, j’avais juste pas vraiment envie de ça dans ma vie mais je le comprenais pas. J’ai quitté cette prépa et j’ai fait une école d’arts appliqués qui m’a rendue bien plus heureuse. Si je m’étais juste arrêtée à “je suis qu’une feignasse c’est pour ça que je n’y arrive pas” je ne sais pas où je serais aujourd’hui.

Arrêtez de vous traiter d’incapable, quand vous glandez au lieu d’être productive c’est qu’il y a une raison cachée, abandonnez cette culpabilité car elle vous empêche souvent de voir le véritable problème 😉

Tu veux moins procrastiner dans ta vie quotidienne pour réaliser tes projets persos ?

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71 comments on “Ne rien faire pour avoir des idées

  1. En fait, je me demandais aussi, on dit souvent que la procrastination c’est la peur de l’échec… Mais je pense que pour certain(e)s il y a aussi la peur de réussir, non ?
    Parce que finalement, si tu te mets à faire ce que tu as toujours voulu faire, par exemple écrire un livre, que tu arrives à le publier et que ça marche, c’est quand même un gros changement, et parfois c’est peut être “plus facile” (je mets des guillemets parce que je n’en suis pas convaincue) de rester là, et de ne pas le faire ?
    Je serais curieuse d’avoir ton avis sur le sujet.
    En tout cas, article très intéressant, merci !

  2. Tes articles m’ont beaucoup fait réfléchir… J’ai remarqué que ce qui me faisait beauuuucoup procrastiner, c’était les matins où ce que j’avais à faire n’était pas très clair (comme les mômes quoi!) En gros, je me lève et… Je sais pas trop quoi faire (par quoi commencer…). Souvent, je culpabilise parce que je fini par allumer mon ordi (et jeter un oeil à pinterest…;)) Mais finalement, de le faire en l’acceptant (=c’est le premier truc que n’importe qui fait en arrivant au boulot, non?) ça m’a soulagée… Je traine (un peu) moins et je peux passer à autre chose! Pour ça, être freelance, c’est dur! Mais cette souplesse qui permet de “procrastiner” intelligent (genre, aller au ciné, trainer des heures à la bibliothèque…) c’est essentiel… Mais difficile à accepter (et dans les regard des autres, n’en parlons pas… “ah mais tu as du temps toi!”)
    Bref… Merci!!!! 🙂 (et heureuse de te suivre de ces nouvelles aventures passionnantes!!)

  3. Moi tout a commencé il y a 2 ans quand j’ai arrêté le gluten qui me fatiguait énormément et m’empêchait de vivre socialement (sortir était compliqué, un spectacle non mais ça va pas).
    Ca m’a donné beaucoup d’énergie mais encore fallait-il la canaliser !
    Je me suis rendu compte que la télé me rendait malheureux en tombant sur une vidéo vraiment intéressante (https://www.youtube.com/watch?v=NvMNf0Po1wY) : petite lobotomie du soir après le boulot mais qui ne nettoyait rien du tout dans mon cerveau.
    Hop, supprimé la télé “débile” remplacée des films téléchargés puis par Netflix : j’étais moteur dans mes choix et non esclave des programmateurs. Ma consommation de “télé” en nombre d’heure a chuté et pourtant j’ai l’impression de voir tout autant de séries ou de films qu’avant.
    Pour les infos, la radio et internet suffisent largement…
    Le temps dégagé m’a permis de démarrer naturellement des projets persos : arts plastiques/sculpture/volume (besoin d’un coté manuel) et développement de jeux mobiles iOS (auto-formation pour le boulot avec le côté fun des jeux vidéos).
    Et sans m’en rendre compte, j’ai avancé sur ses projets et même sortis un premier jeu tout seul, puis un deuxième avec un collectif rencontré via un forum, le troisième est en cours…
    Ca a également eu une influence positive sur ma carrière professionnelle…

    Donc j’ai encore des moments de glandouille nécessaire pour recharger sa créativité, mais naturellement mes projets reprennent le dessus : pas de culpabilité vu que je sais que j’avance à mon rythme.
    J’ai vraiment l’impression d’avoir un contrôle positif et serein sur ma vie et c’est très plaisant !

  4. Cet été après une rupture romantique particulièrement douloureuse, je me suis lancée le défi de partir seule en vacances. En effet, après le départ de celui que je pensais être l’homme de ma vie, un grand vide s’est installé et j’avais l’impression de ne rien savoir faire ni pouvoir faire seule. J’étais effrayée de tout et du coup j’étais comme paralysée. En me lançant ce défi de partir 15 jours seule au Canada, je me suis rendue compte que j’étais capable de vivre par moi-même, d’être émerveillée sans avoir forcément à partager cela avec la personne que j’aime. Je me suis rendue compte qu’un nouveau monde s’ouvrait à moi, celui que je choisirai pour moi-même.

  5. Je crois bien que je serais Institutrice, et selon la méthode Alvarez. Et ton article tombe bien car, il y a encore quelques semaines, je l’aurais lu en me sentant entièrement concernée mais aujourd’hui je le lis en souriant car, oui, j’ai accepté ma procrastination salutaire et aujourd’hui je me lance. A la rentrée prochaine, je serai la bienvenue à l’ECPE 🙂
    Il m’a fallu 25 ans pour me lancer, 25 ans pour arrêter de culpabiliser, 25 ans pour réaliser que, contrairement, ce que je voulais faire, c’était ça, oui ça. 25 ans et un bébé pour me révéler.
    La procrastination est une bonne chose, elle est constructive, et un jour elle cesse, tout naturellement !

  6. Merci pour cet article qui me rappelle bien des choses. Je procrastine toujours.. mais désormais je procrastine efficace 🙂 j’ai pris conscience que ce si quelque chose bloque c’est que je dois laisser aller, lâcher prise quelques heures, quelques jours pour me reconnecter, je ne me mets plus de pression et ça fonctionne ! Je reviens à mes occupations rechargée et bien plus productive ?

  7. De mon côté, j’ai toujours rêvé de reprendre des études, genre cours du soir ou cours par correspondance. Paradoxalement, je n’ai jamais aimé l’école (j’y allais parce qu’il fallait y aller) et j’ai fait le minimum syndical pour avoir un métier (BTS en alternance). Avec du recul, j’aimerais étendre mes connaissances et apprendre quelque chose que j’ai ENVIE d’apprendre: une nouvelle langue comme l’espagnol, ou faire une licence d’histoire ou alors étudier la nutrition.
    Derrière il y a aussi, je ne le cache pas, le côté glamour de l’adulte cool qui reprend ses études… Et malgré tout, à chaque fois que je me dis “bon, allez, renseigne-toi”, je me décourage rapidement après 10 minutes de recherche tant même chercher des infos s’avère compliqué!

    Merci pour ces articles car je travaille en indépendante depuis la fin de mes études (je suis monteuse vidéo) donc les périodes ultra rushes combinées aux périodes mortes, je connais.

    Mon ptit truc justement, c’est de ne JAMAIS trainer en pyjama! 🙂

  8. Je lis enfin ton post…alors que je suis sûre d’avoir vu passer ton mail dans ma boîte depuis quelques jours. Procrastination encore ? 😉 ça tombe à point nommer en tout cas! Tes mots sont de culpabilisant et inspirants. Sil faut commencer quelque part, je dirais faire la vaisselle ts les soirs. Ou aller courrir plus régulièrement.

  9. En essayant d’analyser ce qui me fait procrastiner, je crois comprendre que dans mon cas, c’est de la peur qui me paralyse: peur de se lancer dans le boulot et de ne pas finir ce qu’on s’est imposé.
    Peur de ne pas aller assez vite, être assez efficace. Peur de ne pas atteindre ses objectifs.
    Peur de pas avoir assez de temps, peur de ne pas bien utiliser mon temps. Peur de se sentir mal quand tout ça arrive, et du coup ça me bloque, je ne fais rien et me sens encore plus mal…
    C’est quelque chose d’en avoir conscience déjà, mais je ne sais pas comment me défaire de ce sentiment désagréable, qui me bloque. Je ne sais pas comment relâcher la pression et me dire “c’est ok, fais ce que tu peux, quand tu peux et ce sera bien”

  10. Je crois bien ne jamais avoir commenté sur ton blog même si je n’en pensais pas moins à chaque fois 😉 (des bonnes et des mauvaises parfois, je ne vais pas mentir) mais là, en fait, je vais enfin te dire merci.
    Merci pour tous tes articles depuis le début de ton blog, merci de tes bonnes adresses, de tes belles photos, de tes chouettes articles, des blagues.
    Merci maintenant de la tournure qu’a pris ton blog. Ça me plait vachement. Je l’avais écrit dans le questionnaire.
    Et là, un merci encore plus précis et encore plus récent pour cet article. J’avais été intéressée par le précédent mais un peu déçue du fond. Je n’y avais pas trouvé beaucoup de conseils (bon, en même temps, tu n’es pas un petit livre de conseils, tu es humaine). Mais malgré tout j’y avais puisé un peu d’inspiration ainsi que dans la découverte de la vidéo de Tim Urban.
    Et puis, j’en viens enfin à ton dernier article. Celui-là même sur lequel je commente. Il n’a pas révolutionné ma vie, il a juste mis les choses à plat et ça a fait clic dans ma tête. Je sais, c’est pas très précis, c’est pas très original. MAIS je viens d’accepter ma procrastination et j’ai enfin rangé ma culpabilité. Pour te dire, je suis en train de procrastiner en commentant ton article, au lieu de travailler sur une présentation que je dois faire la semaine prochaine. Et tu sais quoi ? Je l’aime ce moment de procrastination ! D’abord, parce que je fais un truc utile, qui me plait, bon ou bienveillant (je remercie quelqu’un de son aide) et ça fait du bien. Et je sais que ce moment qui retarde mon début de travail, il m’est nécessaire et utile. Utile quand je m’attèlerais à ce travail. Comme une sorte de petite pression et une sorte de retardateur-rampe de lancement. J’essaie d’exprimer ce que je ressens, pardon si ce n’est pas très parlant.
    Voilà, je viens de réaliser cela après 2,3 jours d’un rythme procrastination entrecoupée de plages de travail productives. Je suis contente, motivée, apaisée aussi. Et reconnaissante. Merci Eléonore 🙂
    Hâte de te lire à nouveau (et en attendant, ding, la séance de procrastination est terminée, je reprends le boulot :))

    • Hey c’est cool ! Le truc c’est que je ne veux pas tomber dans “les dix conseils pour arrêter de procrastiner” parce que c’est mensonger et ça n’existe pas et puis mes conseils ne conviendront pas forcément à tout le monde. Je cherche plutôt à provoquer des petits déclics persos sur le sujet, alors je suis ravie de voir que ça fonctionne pour toi ^^

  11. Ouh là là, il y a tellement de choses que j’aimerai faire… On va dire que je suis un peu la reine de la proscratination dans mon entourage (famille, amis), je suis feignante, j’aime glander, surfer sur le net, lire, geeker, le genre de chose qui me font culpabiliser parce que je suis ultra casanière et tout, je repousse toujours au dernier moment mes dossiers ou projet de fac (je suis en L3 info-com mais franchement c’est pas mon délire, malheureusement je sais pas ce que je voudrai faire quand je serai grande). Mais j’ai quand même des envies comme, apprendre à dessiner, je suis nulle en dessin mais je me dis que ça serait toujours utile de savoir mettre sur papier des pensées imagées, des idées etc. La couture aussi, j’aimerai savoir faire des ourlets et d’autres retrouches car je suis petite (1m53) et ça me faciliterait la vie :p J’ai une attirance pour l’herboristerie aussi et grand et dernier souhait (je pense) arrêter de fumer sans prendre de susbtituts ou autres. Ca commence à faire beaucoup d’envies, le problème c’est que je sais pas par où commencer, pas de place non plus (mon copain fait de la peinture et prend déjà la moitié de notre chambre et tout), donc je me vois mal remettre une couche de bordel par dessus xD et puis j’ai peur de pas accrocher, de perdre patience, d’inverstir le peu d’argent que j’ai dans un truc que je finirai peut-être par lâcher. C’est galère :/ du coup j’ose pas me lancer, sauf pour la clope où depuis hier je fais en sorte de retader un maximum ma première de la journée (18h hier), je dois donc faire mieux aujourd’hui !

    En tout cas merci pour tes articles parce que je comprend que je suis pas la seule dans ce cas là et ça me rassure 🙂 J’adore la nouvelle version de ton blog et j’ai hâte de voir la suite !

  12. Hello !

    J’ai découvert ton blog… hier !
    Ouais, à première vue, je vis dans une grotte 🙂
    Mais en fait, ce n’est pas le cas (ou si peu ! ^^), et le titre de ton article a fait mouche puisqu’il correspond pile à mon état d’esprit du moment ou plus exactement aux réflexions qui sont les miennes depuis quelques temps.

    J’ai procrastiné, je procrastine et je procastinerai. Voilà un fait établi.
    J’ai compris il y a peu que ce temps de procrastination était un temps nécessaire à mon fonctionnement perso. Et être comme ça n’empêche pas de savoir prendre des décisions ou d’être réactif.

    Suite à ton “changement de cap” ceux qui aiment moins ton blog vont aller en découvrir d’autres, ceux qui aiment vont rester et d’autres vont venir (comme moi!). Comme quoi, le changement a toujours du bon !

    Je te souhaite plein de bonnes choses dans la voie que tu as choisie !

    Céline

    • Merci pour tes mots, peu de gens voient le changement aussi simplement : c’est naturel, c’est la vie, ça plaît pas à tout le monde mais c’est pas grave 😉

  13. Je travaille moi aussi en freelance. Une des étapes les plus importantes pour moi a justement été d’intégrer que je pouvais faire quelque chose du temps non-travaillé.
    Un peu comme ton amie, lorsque je ne travaillais pas j’étais paralysée par la question financière “je ne travaille pas, je ne gagne pas d’argent”. Il m’était alors impossible de faire autre chose puisque ce temps aurait pu/du être employé à travailler, donc à gagner de l’argent. J’étais dans l’attente à chaque moment libre, je tournais en rond, faisais 1000 listes, errais sur internet : stressée de ne pas travailler, frustrée de ne rien faire d’autre.
    Aujourd’hui j’ai fait la paix avec le sujet, je m’autorise à faire d’autres choses sur mon temps libre. Soit pour apprendre des nouvelles choses (et là je me dis que je travaille indirectement) soit pour des loisirs. Je prends ça comme une compensation des soirées et des week-end parfois travaillés, j’ai accepté que ma répartition du temps était différente et j’essaye d’en faire quelque chose!
    Je me dis aussi qu’il y a toujours une vraie bonne raison de ne pas se bouger, il faut se faire un peu violence pour inverser la vapeur, la procrastination c’est aussi un peu la peur de passer à l’action non?

    • Ca fait 5 ans que je suis freelance et je commence vraiment à peine à accepter les moments où j’ai pas envie de travailler et au lieu de tournicoter sur internet à rien faire maintenant j’essaie vraiment très fort d’aller faire autre chose : lire, me promener, regarder un film.

      C’est vraiment pas facile c’est fou !

  14. Je crois surtout que lorsqu’on procrastine c’est parce qu’on se fait un planning qui n’est pas toujours en accord avec l’énergie du jour où ce planning est en place.
    Suivre son intuition, écouter ce qu’il se passe en soi, aller vers ce qu’on ressent être le plus important pour soi dans sa journée, est toujours la meilleure option !

    • C’est clairement ça ! Mais on nous apprend toute nos études à travailler dans un emploi du temps et nous nous apprend jamais à savoir s’écouter alors que c’est vraiment ça la clé de l’efficacité ^^

  15. Bonjour,

    j’aimerai beaucoup faire de la photographie ou du webdesign.

    J’ai toujours voulu faire un métier créatif, j’avais d’ailleurs choisi ma voie dès la 3ème pour faire un bac Art Appliqué. Seulement dans ma région, il n’y avait q’un seul lycée à l’époque qui proposait ça (il y a donc un peu plus de 15 ans). Mais malgré mes 17 de moyenne, je suis arrivée 3ème sur liste d’attente, autant te dire que ce bac était tellement prisé que personne ne s’est désisté.
    Je me suis donc perdue dans les études… Licence de psychologie, CAP Coiffure… Pour au final finir vendeuse. Pas tout à fait le métier rêvé.
    Aujourd’hui je ne peux plus accéder à ce type de formation entre les mises à niveau hors de prix et le temps de reprise des études. Je suis actuellement en reconversion professionnelle et je ne sais pas du tout où je vais… Ma conseillère m’a clairement dit que le webdesign était une mauvaise idée et que les boîtes ne recrutaient plus que des bac +5. En gros tous les métiers créatifs sont fortement déconseillés car instable.

    Je suis donc condamnée à faire des boulots de “merde”, que je n’aime pas, pour pouvoir vivre.
    Et je n’ai aucune marge de manoeuvre car j’ai un petit bébé de 1 an.
    J’arrive bientôt à 30 ans et j’ai l’impression que passé cet âge, plus rien n’est possible.
    Je vais continuer de procrastiner tranquillement dans mon canapé en attendant l’illumination !

    • Tu as essayé de prendre des cours du soir ? Ou d’apprendre tout doucement les choses toute seule ? Ca peut être un projet perso, genre sur un ou deux ans à raison de 2h par semaine.

      Si tu t’y mets doucement je suis sûre que tu peux y arriver 😉

      Moi par ex j’ai appris pas mal de choses toute seule sur le web design juste en construisant mon blog ^^

  16. Super ton article ca deculpabilise. Moi je n’arrive pas a me lancer l’entreprenariat. J’ai passe plus de 15 ans en entreprise et j’ai la froisse de me lancer toute seule donc je glande comme dit mon mari . Idealement je demarerais dans la vente de tarte et/ ou de panini, d’atelier creatifs et de cuisine pour les enfants mais voila les obstacles que je remcontre me bloquent.

  17. Un truc tout simple pour moi, j’aimerais arriver a me lever un peu plus tot le matin, et avoir une heure devant moi pour bien me reveiller, faire 10/15 minutes de meditation, prendre le soin de m’habiller et de faire le point sur ma journee (pourquoi pas meme un peu de sport?). Mais pour l’instant (et depuis toujours), c’est mission impossible ! Je snooze mon reveil jusqu’a n’avoir plus le temps que de me passer un coup de peigne et me brosser les dents avant de filer en urgence au boulot.
    Et pourtant ce n’est vraiment qu’une question de volontee..

    • En vérité je pense que c’est autre chose que la volonté, ça doit même sûrement remonter plus loin à l’heure de te coucher et ce qui t’empêche d’y aller.

      Ces choses qu’on aimerait changer mais qui bloquent ont souvent des racines plus profondes qu’on ne croit ^^

  18. Je rêve de travailler “dans autre chose” depuis que j’ai commencé a travailler.Ca fait 11 ans. C’est triste. Plein de choses m’interressent, et ensuite plus tant. J’ai fait enormement de photo, c’etait MON truc, j’ai monter un site, fait des mariages, passö un entretien pour travailler dans un studio.. et puis un jour, je n’ai juste plus eu d’inspiration et j’ai arreté. Ca m’a foutu un coup parce que ENCORE une fois.. ce n’etait pas ca. Alors quoi? Aujourd’hui, j’ai envie d’avoir mon magasin de decoration boheme, et produit de beauté naturels, plantes. Le loyer, l’endroit, le coté finance et adminstratif me font.. regarder des heures mon instagram. En revant sur les comptes de ceux qui on oser se lancer et en me disant que cela m’a l’air bien trop compliqué..
    Sinon: toi et Anne Solange ètes des fées, cela demande bcp d’amour de l’autre que de vouloir aider les gens a etre le meilleur d’eux memes.

    • Je me permets de te répondre, parce que je me retrouve complètement en toi !
      Sauf que moi ce n’est pas 11 ans, mais 18…
      Des événements personnels ont bousculé ma procrastination sur le sujet et ne sachant pas par quel bout prendre le dossier “changement de vie pro”, j’ai enfin décidé à demander de l’aide à un professionnel de la reconversion. J’ai mon premier RV dans une dizaine de jours, je flippe, je m’inquiète mais je suis très enthousiaste … alors même que je ne sais pas où je vais ! 😉
      Je suis certaine que toi aussi tu trouveras ta voie et le bon moment pour te lancer !

    • C’est naturel que tu ai eu envie de changer, je trouve que dans les métiers créatifs on a souvent besoin de changer, de challenges. L’idée qu’on est fait pour un seul truc dans la vie me semble un peu dépassé.

      C’est vrai qu’avoir un commerce c’est un sacré job. Tu devrais essayer de rencontrer des gens qui ont fait ça récemment ils auraient plein de conseils à te donner j’imagine ^^

  19. Bonjour Eléonore
    J’ai pratiquement mis 10 ans pour oser aller au bout de mon idée d’ouvrir un lieu à moi.j’ai tâtonné dans tous les sens… l’idée était toujours là, mais je baissais les bras dès qu’une contrariété me barrait la route. Bon, c’est vrai, ce n’était pas facile. Mais ce n’est pas la raison.
    J’avais peur !
    Peur de quoi ?
    De ne pas être à la hauteur, de me tromper, de ne pas être suivie… bref!
    Un matin je me suis dit. Lance toi! Tu n’as rien à perdre. Si, de l’argent, il faut quand même investir.
    Mais plutôt que de le dépenser à colmater mon angoisse et me réfugier dans, je verrai plus tard et avant d’être totalement décatie.
    Je me suis bottée les fesses un beau matin et me suis lancée.
    Après avoir passé l’angoisse de la paperasse de l’entreprenariat et de la paperasse pffiou!!! Il y en a. Des barrages au point de devenir une boule de flipper… J’ai arrêté de flipper et j’ai était jusqu’à la porte de mon rêve.
    Avoir un lieu où je puisse développer tous mes talents avec personne sur le dos qui me dise comment je dois faire ??
    Aujourd’hui je suis à l’aube d’ouvrir
    L’Atelier by June
    Où je vais pouvoir concrétiser mon goût des belles choses, des belles personnes et faire en sorte de donner autant que recevoir.

    Je suis maquilleuse conseil en image et je propose tout un univers de senteurs de bijoux et d’objets que j’aime. Je fouine partout tout le temps à la recherche du beau, pas cher
    . Pur luxe que de découvrir une nouvelle crème divine efficace et qui sent bon comme Tata HarPer, Paï que je prose à l’atelier à mes adorables visiteuses.
    Le lieu c’est ma déco avec mes petites mains, mes idées. Tout à été fait sur mesure
    . Pas facile tous les jours, d’enfiler sa tenue de peintre, de préserver ses mains, ses cheveux.
    Mais voilà ça y est. Me voilà prête à vous recevoir sur rendez-vous.
    Je ne serai pas seule! Il y aura un talentueux coiffeur de studio, un ostéopathe extraordinaire.
    Ainsi que des exposants d’objets fait main… tel que des céramique en raku qui est une technique de cuisson de poterie d’origine japonaise .
    Et de beaux objets venant de suède.
    Le décor changera au fil des saison
    Pour cet hiver ce sera ambiance chalet à Megève, avec peau de mouton ?Plaids en cachemire senteur cannelle, figue ,orange, anis étoilée.
    Bienvenue Eléonore dans mon univers qui ouvrira ses portes le 3 décembre.
    Tout n’est pas terminé mais chuuuut!!! Bientôt à moins que je ne procrastine encore un peu.
    Non il faut juste lancer encore les invitations Viiiite!
    Gros bisous à toi que j’ai plaisir à lire régulièrement.
    June

    • Félicitations c’est vraiment quelque chose de concrétiser un rêve ^^

  20. Super post, merci beaucoup, j’aime beaucoup la tournure que prend ton blog. Un grand bravo.

  21. Ce que j’aimerai vraiment faire c’est écrire. Je tourne autour depuis des années. J’ai toujours écrit un peu ou beaucoup. Pour mes études, pour un blog de lecture, pour un blog plus large, pour un magazine pour lequel je suis rédactrice. Mais à chaque fois, c’est la même impuissance devant la page. Je m’autocensure beaucoup parce que je crois ne pas pouvoir y arriver. En tous cas, peut-être pas à ce que j’aimerai et surtout pas en une fois. Résultat, je tourne autour longtemps. Je redoute le moment de m’y mettre en même temps que j’ai envie. Peut-être aussi parce écrire fait partie du fantasme de qui j’aimerai être. Peut-être que ça ne me correspond pas tant que ça.
    J’ai longtemps cru que j’étais plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral. Mais je me demande aujourd’hui si ce n’est pas l’inverse. Et que ma difficulté à écrire vient aussi de ça.

    • Ah mais c’est dur d’écrire, moi aussi parfois je trouve que c’est une vraie souffrance. Les deux livres que j’ai fait ont été une expérience hyper désagréable. Tu as peut-être des moments de grâce où ça marche mieux que d’autres parfois ?

  22. Voilà, pour mon bilan de compétences j’ai procrastiné, après le rdv chez l’organisme financeur, j’ai traîné pour rencontrer un premier puis un deuxième cabinet, puis envoyer le dossier ! Mais j’avais tout simplement peur de ce que ce bilan allait pouvoir amener comme changement. Depuis que j’ai commencé, j’ai toujours peur, mais je suis contente !)

  23. j’aime beaucoup l’anecdote sur ton amie freelance qui procrastinait à cause de l’organisation de sa boite mail.
    Je passe un concours cette année qui me fait vraiment envie et pour lequel je suis déterminée pourtant et je me retrouve quand même à passer une heure parfois le soir à swiper des profils tinder (chacun sa procrastination…)
    donc je vais essayer d’identifier pourquoi je n’arrive pas à m’y mettre qu’est-ce qui me bloque et comment changer ça !
    sinon j’aime bien ce concept des mails pour les nouveaux articles, ça me fait sourire quand je les reçois !

  24. J’aimais déjà beaucoup ton blog que je suis depuis… je ne sais plus très bien, mais très longtemps (mais sans jamais laisser de commentaire), mais là je l’aime encore plus parce qu’il correspond exactement à ma propre évolution.
    Cela fait un temps certain que je tourne en rond sur plusieurs projets sans oser m’y mettre où alors assez timidement, et je me trouve toujours de bonnes excuses pour repousser, repousser, encore et encore le moment de m’y mettre ! Du coup le petit singe et tout ce qui va avec, je connais par coeur !
    Et là j’ai comme l’impression d’avoir un coach perso ! c’est top ! et en plus quand le coach nous dit qu’il ne faut pas culpabiliser et qu’il existe des solutions, alors là, franchement j’adore ! rien qu’avec çà j’ai envie de me mettre au boulot… enfin après avoir lu tous les commentaires et les nouveaux liens de ton post 😉
    Merci infiniment de partager tout cela avec nous.

  25. Merci pour ces précieux conseils <3
    J'ai déjà hâte de recevoir le petit mail qui annoncera le prochain article!

  26. Bon bin cet article me fait penser qu’il faut que j’aménage mieux mon “coin table” (salle à manger ou bureau/table de couture/dessin/etc)
    Une chaise ou un tabouret confortable, un rideau qui cache ma cuisine, une belle lampe qui éclaire bien, et tout de suite je pense que je vais avoir envie de bricoler mes machins sur cette table en rentrant du travail plutôt que d’aller m’affaler dans mon “coin fauteuil/ordinateur”
    MERCI !

    Et aussi, à propos de la procrastination, j’ai déjà réussi à pas mal me débarrasser de la culpabilité de ne rien faire car j’ai compris que j’avais besoin de ces moments de “rien” dans ma vie. Je m’organise même des week-ends entiers avec absolument rien à faire !
    Mais pendant que je fais “rien” y a toujours mon cerveau qui tourne en tâche de fond et il est bien lancé dans un objectif de tri, j’ai pris ce réflexe de trier, sélectionner uniquement le meilleur depuis que je trie mes affaires dans une démarche de minimalisme (moins mais de meilleure qualité). du coup mon cerveau trie mes projets futurs et abandonne ceux qui ne valent pas le coup et commence à développer ceux qui sont super chouettes ! Tout ça constitue un long cheminement tranquille tout au fond de ma tête, invisible, qui avance doucement mais sûrement pour ensuite quand je me mets enfin à la phase pratique, le projet a bien maturé et j’ai juste à le réaliser sans faire de multiples essais ratés.

    Tous ces nouveaux articles de ton blog m’intéressent beaucoup ! Merci pour tous tes conseils et tes petites méthodes bien utiles !

    • Tu verras ca vaut vraiment le coup de repenser régulièrement l’espace dans lequel on vit, parce qu’on évolue, on a des projets, il faut que ça suive ^^

  27. Merci !
    Je suis en plein questionnement professionnel en ce moment et ce genre d’article m’aide beaucoup. Encore faut-il arriver à se poser les bonnes questions et y trouver les réponses.

  28. Coucou !

    Moi j’aime bien ce nouveau blog, qui pour le coup, me parle beaucoup ! J’ai l’impression que l’on grandi ensemble, ça a un côté rassurant.
    J’ai quitté mon boulot cet été – même pas peur – ! Autour de moi, très peu de personne comprennent que j’ai besoin d’un laps de temps non défini, de recherche, de test, de glande pour pouvoir trouver MON projet.
    J’ai quitté mon CDI pour me lancer dans les papiers peints personnalisés pour enfants (et en petit dans ma tête, la photo, le carnet de voyage et des livres pour enfants)
    Voilà… sauf que très rapidement (un mois après) j’ai complétement laissé tombé ce projet pourtant bien avancé, pour me consacrer finalement exclusivement à la photo, ça c’est fait tout seul, parce que je m’étais laissé le temps (temps que je n’aurai pas eu en continuant à bosser).

    C’est drôle car c’est mon rêve depuis que j’ai 6 ans. Et j’ose enfin me lancer à 31 ans.

    Mais une fois que la photo s’est imposée à moi, il m’a fallu encore une longue période pour comprendre et trouver ce qui m’intéresse (car c’est vaste la photo). Je suis en fait encore dans cette période, et j’adore ça ! (Mes parents beaucoup moins).

    J’ai toujours du mal à expliquer ma transition aux autres, ils me cherchent toujours des tas de plans pour que je puisse me faire un peu d’argent. Pour le moment je veux juste tester des choses, explorer, m’amuser, avancer sans qu’on m’embête 😉
    J’essaye d’expliquer que oui “c’est luxe, mais ce n’est pas un caprice” mais bon… autant pisser dans un violon. 😉

    Alors oui je suis en phase de recherche (qui ressemble pour moi beaucoup à de la procrastination par moment, mais mon blog rythme tout de même mes semaines), et même si mes autres projets stagnes, je reste confiante.

    Je ne regrette pas une seconde ma vie d’avant. Je ne sais pas où je vais, mais j’ai pour la 1ere fois l’impression d’être exactement là où je suis censée être.

    Je viens aussi de découvrir que je n’étais pas feignasse (comme j’ai toujours cru) mais en fait je ne m’applique que pour ce qui me passionne. Je passe des heures pour faire ou retravailler une photo, alors qu’en bricolage ou en cuisine, je fais tout à l’arrach’ 😉 mais je m’autorise enfin à me dire que ce n’est pas grave. 🙂

    Voilà c’est tout ce que j’avais à dire, mais ton article résonne fort en moi, puisque je suis exactement dans cette phase.

    Merci ! ♥

    aude de http://www.unpeuplusloin.fr

    • Si tu fais pas ça maintenant tu le feras jamais, c’est courageux de t’être donné ce temps, trop peu de gens le font 😉

  29. Coucou Éléonore,
    j’ai tellement attendu ton article, je suis super contente de le lire ! En plus tu me cites, je suis trop flattée <3
    En lisant les commentaires d'un certain nombre de lectrices, j'étais épatée par les trésors de créativité et d'habileté qu'elles déploient dans leur "procrastination" (encore une fois, moi je n'aime pas trop ce mot, trop de r rugueux, et un côté "crasseux" d'une flemme crasse. "Respiration" j'aime bien c'est léger, et c'est vital, ça se rapproche de la méditation d'ailleurs.) Même quand c'est de l'instagram ou des vidéos youtube, ça peut être une manière de se cultiver sur un sujet précis. En fait, on devrait prêter bien attention à ce qu'on fait quand on "procrastine" car cela nous dit des choses sur nous, parfois sur nos vrais centres d'intérêt, nos talents cachés.
    Si je rêvassais moins (terme que je préfère aussi), si j'étais plus efficace, j'aimerais que ça me fasse écrire plus.

  30. Ah j’attendais la suite…. mais la je trouve que l’article est très long et n’apporte pas grand chose (désolée).. en plus ça fait un peu teasing tout ça, en attendant le prochain ou il y aura les “vraies astuces”…

    Je n’aime pas trop les commentaires des lecteurs au milieu non plus…

    Je suis un peu comme Sophie,… mais j’attends pour décider si cela me plait ou pas !

    Les blogs pour le bien être m’intéressent…
    Mais je n’aime pas trop la façon dont c’est fait ici… je ne sais pas mettre les mots exactement sur ce que je n’aime pas…
    J’aimais te lire parce que tu es différente, un peu perchée =) Mais je n’aime pas trop quand dans un email je ressens comme si tu disais “tu as un problème, je vais t’aider” alors qu’on n’a peut être pas envie.. ou qu’on pense que tu n’es peut être pas la bonne personne pour cela…
    je suis désolée j’ai beaucoup de mal à mettre les mots dessus…
    je n’ais pas non plus aimé les thèmes / questions de ton enquête mais j’avais fait un retour la dessus…

    (Ps: j’aime beaucoup le blog de soie et cachemire par ailleurs…et j’aime bien lire tes posts avec tes petites histoires rigolotes ou tes petites manies à la base).

    je reviendrai encore pour voir comment tout ça évolue !

    • ah bin tout pareil, tiens 😉 je n’accroche pas, je sais pas pourquoi pourtant je procrastine un max ^^ mais là ça me parle pas trop 😉 j’attends aussi la suite!

  31. Trouver la force de repenser ma vie professionnelle pour faire quelque chose qui m’epanouisse. Pour mon entourage, j’ai un job de “rêves” que je ne dois qu’à la seule force de mon travail. Je suis expatriée dans une ville (Amsterdam) que j’adore. Je voyage autour du monde dans le cadre de mon travail et dans des conditions tres agréables/confortables. Et je fais “bien” mon travail. Les gens apprécient ma compagnie professionnelle et le partagent. Pour autant, je rêverais d’avoir eu le courage de prendre une autre voie: médecine (au moins, Medecin, ca a du sens comme métier) ou bien un métier dans le monde visuel/créatif/artistique (sans jamais avoir suivi cette voie d’un point de vue strictement académique, j’ai un œil assez sur quand il s’agit de repérer le detail mignon, original ou un peu fou-fou en déco/mode ou photo et ca me plait). A et oui bien sûr, j’ai un sacré caractère de cochon… et j’ai terriblement peur (sans background “sérieux” et sans réel carnet d’adresse) de me lancer dans une activité qui m’epanouirait d’avantage. Peur de ne plus avoir suffisamment de ressources financières pour mener à bien les “vrais” projets de vie comme fonder une famille (après 11 ans de mariage et 21 ans d’amour, il est temps!) et acheter cet appartement parisien avec la chambre en plus pour ce projet-bebe. Je suis consciente de me perdre dans une voie (aussi brillante et “confortable” soit elle) qui ne me rend pas heureuse intrinsequement mais suis paralysée a l’idée de changer pour un projet certes épanouissant mais tellement incertain. Et surtout, d’entraîner dans cet inconfort des personnes qui me sont chères (mon conjoint, mes parents…) qui n’ont rien demandé. Comme l’impression de faire une crise d’adolescence en retard ou une mid life crisis en avance… pas facile de tout “envoyer promener” quand on a tique toutes les cases qu’il fallait conformément aux attentes de l’entourage (enfant unique, première de la classe, jamais redoublé, en CDI avant même d’être diplômée de mon école de commerce, mariée et Proprietaire d’un appart parisien a 25 ans…). Un vrai dilemme… comment apprécier ce que j’ai? Comment avoir le courage d’apporter les changements (meme minuscules) sources d’épanouissement…

  32. Bonjour,

    Merci pour cet article, j’aime beaucoup te lire, grâce à toi on déculpabilise un peu !

    continue!

    Je te souhaite une belle journée

  33. Bonjour,

    Connais-tu le “New Year’s Revolution” planning kit ? C’est le site do what you love for life qui propose ce petit planner annuel gratuit en pdf, je pense que ça peut-être un petit outil sympa pour aider à s’organiser, ça pourra peut-être en motiver certain(e)s 🙂

    http://dowhatyouloveforlife.com/resource/new-years-revolution/

    Bonne journée !

  34. Cette année est très chargée pour moi : j’ai de nouvelles responsabilités professionnelles, et même si cela est très stimulant, c’est beaucoup de fatigue et de stress à gérer.
    En parallèle je prépare un concours, donc gros investissement de mon temps personnel.
    Du coup, je passe le peu de temps libre qui me reste à dormir -beaucoup-(mais vraiment beaucoup).
    Si j’avais une baguette magique, je l’utiliserais pour réduire ce temps de dodo, et je le passerais à lire, aller au ciné, jouer de la batterie, et finir ces milles petits projets persos qui prennent la poussière (carnets de voyage, tri de photo, déco …).

  35. Super ton article! Je culpabilise encore mais je ne désespère plus!

    Depuis que j’ai choisi d’arrêté la fac en juin 2015, c’est galère sur galère.
    J’ai donné quelques cours de théâtre, ca me rendais heureus emais cela ne me suffisait pas pour vivre. Je suis partie faire 4 mois d’école de théâtre sur Paris grâce à l’aide de mon copain qui m’a surmotivée mais je n’ai pas été très heureuse de ces 4 mois et puis impossible de trouver du boulot après (si cet été, j’ai fais des dégustations de pastis 51 dans les campings dans le sud payé comme intermitente) mais ensuite re galère….. Maintenant, j’ai suivit mon homme à la Réunion mais compliqué de trouver du travail pour 4 mois seulement…. Du coup j’avance mon blog, un de mes projets depuis un moment, je fais de la couture pour bosser avec une boutique (mais j’ai pris beaucoup de retard). J’ai tenté d’écrire des projets théâtre mais qui sont restés au stade de projets….
    C’est vrai que j’ai peur de me planter, plus je me sens perdre pied et moins j’ai confiance en moi ce qui devient une spirale infernale. Je n’assume même pas si un soir j’ai été un peu pompette et que j’ai dis une connerie ou quoi, je culpabilise de tout et de plus en plus, je veux juste sortir la tete de l’eau. Et puis je m’éparpille trop aussi…. je veux faire trop de choses peut être…

    Bref il y a pleins de moments où je procrastine aussi….

    Mes objectifs :
    – arriver à créer une monétisation intéressante de mon blog et vendre mes créations (et à avancer ma formation couture)
    – me remettre à écrire mes projets théâtre
    – arriver à rebondir après la Réunion sur des projets théâtre et cinéma (et enfin gagner un peu ma croûte pour de vrai!)

    Quels conseils docteurs Bridge?
    En tout cas ça fait du bien de le dire même si ce doit être confus et me sentir moins seule =)

  36. Merci pour ces articles ! En ce moment je traverse une période difficile de totale remise en question professionnelle et la procrastination et le déni sont mes fidèles compagnons… je vais tenter de garder ta petite voix en tête et me dire qu’il suffit d’oser et de chercher plus loin que les évidences !

    Merci merci ♥️

  37. Merci de cette déculpabilisation et aussi de souligner l’importance des temps de “respiration” ! j’ai hâte de lire la suite 🙂
    Quand j’étais étudiante puis pigiste, je me reposais sur une chose : je savais que, quoi qu’il arrive, le jour J mon travail serait prêt. Et ça fonctionnait à peu près, mais c’est beaucoup de stress, ça implique une vraie deadline (qu’on a pas toujours) et peu de vie privée !
    Je reste une terrible procrastineuse (help) mais avec les années j’ai appris deux choses, que je me permet d’évoquer : accepter le médiocre (on procrastine beaucoup par appréhension de ne pas faire parfaitement… Mais c’est plus facile de revenir sur un texte médiocre, par exemple, que d’hésiter devant une page blanche) et accepter l’inspiration (typiquement, avancer sur LE gros projet hyper excitant de septembre prochain, qui m’occupe la tête sans vouloir en sortir, alors qu’il y a pleins de mails en attente…).
    Mais tout ça, c’est dans le cadre du boulot. Actuellement, je procrastine sur un projet (une envie) de changement de boulot, et je suis démunie…

  38. Depuis l’enfance je rêve de devenir écrivain. Mais j’ai toujours pensé que j’avais un style “scolaire “, pas de sujet intéressant à raconter. Un jour pourtant, j’ai créé un blog et récemment j’y ai publié des histoires pour enfants. Mais j’ai fait ça pour me défiler. Pour ne pas affronter un éditeur car je doute d’avoir du talent. Ou j’ai peur d’échouer. En même temps je ne saurai pas comment procéder. Du coup j’essaye de ne plus y penser.
    C’est grave docteur ?
    Merci pour le nouveau chemin que ton blog a pris. Il m’apporte beaucoup.

  39. Hello
    G un mari et 2 enfants à charge ; je suis directrice de clientèle ds un agence de communication; g peur de me lancer en seo en frère lance alors que j y aspire et que je serais bonne parce que c risqué pour 4 personnes, pas seulement pour moi… c de la procrastination ou juste du bon sens ? Bisous

  40. Bonjour,
    Chez moi la procrastination ne survient que lorsque je dois faire quelque chose de long et pénible, c’est-à-dire corriger mes copies. J’adore mon travail de prof, qui implique de passer du temps chez soi à travailler ; lire, préparer des cours, puis voir en classe comment les mettre en oeuvre devant les élèves, ça me passionne. Par contre je retarde toujours le moment où je vais me mettre à mes copies…sachant que , de toute façon, je ne peux pas y couper…Et donc je me mets à passer l’aspirateur et faire une machine, ou suivre un MOOC ou revoir le cours pour le lendemain, qui est déjà prêt…
    Cela a pu générer chez moi une véritable angoisse. Avec l’expérience j’essaie de dédramatiser et de relativiser : il y a pire comme tâche ! Et je sais que plus je retarde le moment de m’y mettre, plus je stresse. Une fois que j’ai commencé, j’ai l’impression d’avancer et de faire face, donc je me sens mieux. Je fais des pauses pour ne pas mettre mon cerveau en surchauffe, et je ne travaille plus après 22h…alors qu’à une époque je corrigeais des copies jusqu’à 2h du mat…J’essaie de faire en sorte que, même si cela me prend beaucoup de temps, ça n’envahisse pas toute ma vie.
    Voilà, c’était mon petit grain de sel…Bonne journée

  41. Merci pour ce nouvel article ! J’aime beaucoup la tournure que prend ton blog.
    Je fais partie de celle qui s’auto-colle l’étiquette de feignasse et qui admire secrètement celles qui réussissent, tout en se disant qu’elles ne pourront jamais leur arriver à la cheville.
    Si j’avais une baguette magique aujourd’hui, je serai un peu embêtée, car une des grandes causes à ma procrastination, il me semble, est que je veux tout faire et qu’il n’y a pas une de mes envies qui sorte du lot. Je sais que je veux faire autre chose mais je ne sais pas quoi. Je suis un vrai cœur d’artichaut pour tous mes projets : à fond pendant quelques jours/semaines et puis je me lasse. Je viens de laisser passer une opportunité de sauter dans le vide justement parce que je ne savais pas quoi faire de cette opportunité. J’espere ne pas le regretter plus tard mais je me suis promis de tout mettre en oeuvre pour trouver ce que je veux. Désolée pour ce racontage de life intempestif mais c’est sortit tout seul ^^. En tout cas merci, je me sens un peu moins feignasse ^^

  42. J’adore cet article. C’est vraiment utile et ça fait du bien. Merci 🙂
    La procrastination est un sujet intéressant et je trouve pertinent de ne plus le voir comme un problème, mais comme une nécessité. On est souvent frustré quand on voit qu’on a “perdu son temps”. J’essaie de plus en plus de transformer ces moments où je n’avance pas dans mon travail et que je perds mon temps à faire des choses qui ne me font même pas réellement du bien (se perdre sur internet et les réseaux sociaux, les vidéos de chat…). Quand je réalise que je n’arrive pas à travailler, un jour, je fais carrément ce que j’ai envie de faire et ce qui me fait du bien(exemple : lire un roman, cuisiner un dessert, aller faire une balade, appeler une amie…) Comment ça, je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mon temps, mais d’avoir pris du temps pour moi. Après, quand je me remets au travail je suis vraiment plus productive.

  43. Je suis une procastineuse, cet article est donc fait pour moi

  44. J’adore grandir avec ce blog! Cela fait maintenant 8 ans que je te suis et j’aime la tournure que les choses prennent. Tout comme toi j’etais tres interessee par les looks sympa il y a quelques annees et de plus en plus je tends a rechercher les choses confortables et a m’organiser de facon a me faciliter la vie.
    Ce que j’aimerai vraiment faire si jen’avais pas une trouille bleue qui me paralyse: Ouvrir ma propre boutique de DIY en ligne, travailler de chez moi et vendre ce que je fabrique de mes propres mains.
    Je sais que je suis capable de prendre des decisions importantes, j’ai deja tout plaque pour aller vivre dans un coin paume en Ecosse (d’ailleurs desole j’ecris en qwerty…) Tout ca car ma vie en France ne me convenait pas.
    Mais je n’arrive pas a faire ce saut la. J’ai deja ouvert mes comptes instagram et pinterest mais impossible de sauter le pas du nom de domaine. Mon pretexte? Mon boulot actuel qui me prend tout mon temps. Et du coup je culpabilisait a mort.
    Je me suis finalement dit que je reviendrai a tout ca quand je serai prete, sana me mettre la pression.
    Un jour peut etre.

  45. Ça me rassure tellement de savoir que je ne suis pas la seule à vivre ça, parce que globalement, le pire dans la procrastination c’est de croire qu’on est la seule à être une petite feignasse.
    En ce moment j’essaye de me mettre des coups de pied au derrière : Mettre mon réveil à 8h grand max, me laver et m’habiller avant midi et organiser mon coin travail.
    J’avais atteints un tel point de stress que j’avais l’impression de ne rien réussir à faire malgré mon travail en freelance qui ne me prend pas du tout 100% de mes journées, du coup je me suis bougée et je dois avouer qu’arrêter de procrastiner m’a enlevé une bonne dose de stress.
    Et sinon j’ai décidé de couper Twitter et mes mails quand je bosse vraiment. Je les réouvre toutes les 2h histoire de voir si je n’ai pas reçu de mail important mais ça m’a déjà enlevé une bonne source de distraction !
    J’en ai tiré un bilan personnel assez convainquant, j’ai pu accepter d’autres missions pro car je ne me sentais plus débordée et j’ai aussi du temps pour me faire plaisir et écrire sur mon blog beaucoup plus souvent. La procrastination c’est quand même un sacré vice et on se sent sacrément bien quand on arrive à s’en détacher de temps en temps (mais bon il y a des jours où on a quand même juste envie de se rouler dans un plaid et ne rien faire).

  46. J’aimais beaucoup, mais beaucoup quand tu nous faisais découvrir Paris et tes tenues, ton blog se démarquait, il était originale, pour être franche, j’ai de moins en moins envie de venir ici.
    C’est une mode de vouloir écrire sur “le bien être” de donner des conseils, j’ai l’impression que tu suis le même chemin (niveau blog) que ton amie Anne-Solange de “Cachemire et soie” et ce n’est pas ce que je souhaite pour ma part et je ne pense pas être la seule dans ce cas. Je regrette ton “ancien”blog, il me manque.

    • C’est son blog, elle en fait ce qu’elle veut, même si tu as le droit d’exprimer ta déception c’est un peu dommage de critiquer quelqu’un qui a envie de tourner une page et démarrer un nouveau projet. Elle n’est pas l’esclave de ses lecteurs.rices et il faut aussi qu’elle suive ses envies !

      Je pense que son blog marchait suffisamment bien pour qu’elle n’ait pas besoin de “suivre une mode” d’autant plus qu’elle a un boulot plutôt prenant à côté. Cela doit être très difficile de prendre sur son temps perso, de se creuser le ciboulot pour faire quelque chose de différent et de recevoir ce genre de commentaires. En plus si elle a emprunté cette nouvelle voie c’est après avoir interrogé ses visiteurs et on a été très nombreux.ses. a vouloir voir quelque chose de différent.

      Et puis des conseils sur le bien-être on en verra jamais assez. On est dans une société où tout est speed, ou c’est l’apparence qui compte. Lire des choses bienveillantes, perso je ne m’en lasse pas, même si je peux comprendre ton ressenti, au final le choix des contenus reste la décision de l’auteure du blog et je pense qu’on doit la respecter 🙂

    • Je suis désolée Sophie mais c’est vraiment ce que j’ai envie de faire aujourd’hui. J’ai grandi, changé, et mon blog me suit c’est tout naturel.

      Je ne suis pas une mode, c’est vraiment mon envie 😉

      Désolée si tu ne t’y retrouves plus c’est la vie ^^

  47. C’est marrant, je me suis également lancée dans des études en sciences après le bac, sans grande conviction… Contrairement à toi, j’ai continué bien que j’avais clairement conscience que ce n’étais pas pour moi. Aujourd’hui ingénieure dans une start-up, je viens de péter mon câble craquer mon slip ou tomber la chemise, appelons ça comme nous voulons! J’ai deux mois de congés devant moi avant une période de chômage certaine que je vais mettre à profit pour me reconvertir, probablement vers un métier créatif. J’aurais souhaité me “réveiller” plus tôt et me rediriger vers une école d’arts appliqués, comme toi 🙂 Mais je reviens d’Amsterdam où j’ai visité le musée Van Gogh. Ce dernier a décidé de devenir peintre à l’âge de 27 ans. Alors du haut de mes 28 petites années, je me dit que même avec 10 ans de procrastination derrière moi, il n’est jamais trop tard. La procrastination et tout ces moments autres font partie du voyage! Merci pour ton blog et ces articles déculpabilisant qui m’accompagnent dans ce beau voyage.

  48. merci pour cet article !

  49. P.S. j’ai lu cet article en pyjama, les cheveux pas coiffés, entre deux emails pour le boulot… On ne se refait pas hein 😀

  50. J’adore ces articles que tu fais depuis quelques temps, j’ai l’impression qu’il y a une vraie discussion et c’est SUPER agréable. C’est un des rares blogs que je suis régulièrement sans avoir à me “forcer” (= parcourir ma liste de favoris) parce que j’adore l’ambiance, le ton de tes articles, ta personnalité …

    Les trucs que j’aimerais bien faire :
    – faire des exercices d’assouplissement tous les jours / tous les deux jours – je fais de la danse classique une fois par semaine et c’est un peu pénible d’y retourner et de sentir que toute la flexibilité gagnée au cours d’avant est partie
    – dessiner ! j’adore ça, mais je ne trouve pas le temps (peut être que mon bureau est trop petit en fait haha). A vrai dire j’ai une passion qui me prend déjà pas mal de temps (le cosplay) donc j’ai décidé de ne pas me mettre la pression et de faire les choses petit à petit. Par exemple là j’essaie de me motiver pour dessiner des cartes de Noel pour ma famille ^_^
    – honnêtement je pourrais faire une liste longue comme le bras … écrire un livre, faire des photos, jouer aux JV. Je ne comprends pas ces gens qui s’ennuient xD alors que je manque de temps pour faire ce que j’aime

    Sinon cet article m’a décidé a poster un message à des amies pour un projet que j’aimerais bien faire avec elles l’année prochaine, donc merci ^_^

  51. Mais la procrastination ne serait-elle pas aussi et surtout une histoire de peur(s)? Une tendance à se poser 40 000 questions ? Autant dans le domaine professionnel que perso…
    Je pense que la mienne de procrastination, elle touche plein de domaines :-p ! J’aimerais dessiner, écrire un bouquin, m’engager dans une asso, faire un bébé (ha oui, j’ai bien dit tous les domaines), voyager, changer ma déco et optimiser mon intérieur.. Et pourtant, j’ai du TEMPS (mais moins d’argent) puisque je n’ai plus de boulot pour l’instant…!

  52. Il est top ce post ! De mon côté la liste des envies (des vraies vraies envies) ne désemplit pas … Dessin, chant, yoga, natation, par ce que je sais que ça me fait du bien. J’avais bien commencé la rentrée, changement de boulot et poste à responsabilité. Et j’ai tout de même réussi à caler ces activités dans mon agenda malgré mes horaires de folie. Ça a duré un mois et demi … Pourquoi avoir arrêter ? Évidemment, je me suis dit que j’étais une vraie feignasse incapable d’aller au bout de ses engagements. Mais peut-être que je suis épuisée, qu’il faut que je réorganise mon boulot, que j’apprenne à m’autoriser ces moments de détente. Je crois que ce qui me freine le plus c’est l’idée que passer beaucoup de temps au boulot et en faire beaucoup (trop), c’est bien. Il va falloir que je travaille là-dessus (dis-donc, j’ai l’impression d’avoir passé un cap). Merci pour tes conseils !

  53. Merci pour cet article ! JE lis ca aujourd’hui, dans un jour de grande procrastination. (Free-lance que je suis) Me faire un masque sur le visage est plus important que d’envoyer un mail…
    en vrai, c’est juste que aujourd’hui je ne veux pas travailler. Et c’est pas grave, JE bosserais demain.
    C’est comme en licence : avec 16 partiels à passer en 10 jours, les 10 jours de révision avant etait hyper hardcore. Et j’avais toujours une journée ou je n’y arrivais pas, ou je glandais, regardais des séries plutôt que de réviser. Avec culpabilité. Avec le recul, je pense que cette journée de “rien” etait hyper utile. Me permettait de ranger mes idées, et de me reposer.
    Donc merci pour cet article qui tombe à pic !

  54. Ce serait de devenir naturopathe, d’avoir mon propre cabinet et aider les malades.

  55. Mais t’es dans ma tête ou bien ???

    Encore un article qui tombe à pic, pile au moment où j’ouvrais ma boîte mail et que je me retroussais les manches pour me dire “allez au travail maintenant, qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ?”

    Merci beaucoup je vais donc attaquer ma journée certainement d’une meilleure façon (oui tout à fait il est 11h20 et je vais commencer ma journée #emojisingequisecachelesyeux )

    Je regrette de pas être venu te saluer au salon Andy la semaine dernière parce que j’avais trop peur de t’embêter, c’est bien plus facile de laisser un commentaire ici 🙂 alors merci pour tes conseils encore une fois !

    Mon petit singe (que j’ai prénommé Marcel) et moi même, avons hâte de lire la suite !

    Ah et on veut bien voir le board “Sexor Ryan Gosling” aussi !

    • Houlala tu as bien fait de pas venir me saluer, je suis toujours un peu débordée au festival et je crois que je suis pas super aimable je suis un vrai chat moi dans la vie 😀

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