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Le gâchis : désencombrer son intérieur sans culpabiliser et réussir à jeter

Aujourd’hui j’avais envie de vous raconter comment j’ai dû apprendre à revoir mon idée du gâchis pour réussir à désencombrer mon intérieur et jeter sans culpabiliser.

Impossible de faire du tri sans penser le gâchis autrement.

Mon rapport au “gâchis” a changé au fil des ans, et changer de point de vue a été révélateur pour devenir moins bordélique (oui je suis une bordélique repentie) et être plus organisée dans ma vie.

Vous vous souvenez de cette énigme : comment relier ces neuf points avec quatre traits sans lever le stylo dont je vous avais parlé dans cet article ? Quand on fait cet exercice, souvent, on se cantonne au territoire du dessin (le carré) alors que personne ne nous a dit qu’on n’avait pas le droit d’en sortir.

Pour trouver une solution il faut sortir du cadre.

Pour moi c’est simple : c’est changer mon idée du gâchis qui m’a permis de sortir du carré et de voir les choses autrement et ça a été vraiment été essentiel pour trouver des solutions qui me facilitent la vie et je voulais vous raconter comment j’avais changé tout ça d’abord dans ma tête et ensuite concrètement chez moi.

Ce que ça a changé chez moi

Concrètement, chez moi (pas moi moi, hein dans ma maison quoi ^^) c’est que tout est mille fois plus agréable à vivre

😊😊😊

  • J’ai de la place pour ce qui est utile, fini l’accumulation d’objets hypothétiquement utiles.
  • J’ai une penderie organisée, fini de chouiner quand ma jupe préférée est au sale alors que je sais pas quoi me mettre, fini de pleurer quand un vêtement cheap que j’adore arrive au bout de sa vie.
  • Je trouve facilement les choses chez moi, plus aucun objet du quotidien ne se ballade
  • J’ai toujours un aménagement fonctionnel il n’y plus rien qui m’encombre.

Le gâchis et mon éducation

J’ai toujours été un véritable petit écureuil qui se garde plein de noisettes pour l’hiver, prudente, économe. J’ai été en partie élevée par ma grand mère qui gardait tout “au cas ou” et qui ne jetait rien, pour moi les greniers étaient des trésors.

Un objet presque neuf ou facile à rénover laissé sur le trottoir : “Quel gâchis ! Ramenons le à la maison”. On jette ce gilet troué “gardons en les boutons dans une boîte prévue à cet effet”.

Et puis on m’a seriné toute mon enfance qu’il ne fallait surtout pas faire de gâchis avec la nourriture.

Moi qui ne voulais jamais finir mon assiette, on m’a enseigné cette culpabilité que je devais ressentir quand on en arrive à jeter de la nourriture. Tu n’as pas fini ton assiette > on jette de la nourriture > c’est mal.

Je vois bien aujourd’hui que tout ça c’est aussi lié à une autre époque, d’autres habitudes, aussi le traumatisme de la guerre et du manque. Ces notions qu’on se passe d’une génération à l’autre alors que le contexte a changé et qui crée un décalage un peu bizarre.

J’ai donc grandi et atteint l’âge adulte avec cette notion bien particulière de ce qu’était le gâchis, il y en avait plusieurs que je catégoriserais ainsi (j’adoooore catégoriser) :

  • Gaspiller son argent en dépensant trop ou mal
  • Gâcher la nourriture en la jetant
  • Gâcher des produits neufs ou encore utilisables en les jetant

Le déclic

Et puis un jour, une petite phrase est venue émailler ces idées bien ancrées dans mon esprit depuis l’enfance.

C’est une réflexion de mon mec (qui a reçu une toute autre éducation) qui a allumé une lumière dans ma tête.

J’avais des fruits dans le frigo qui commençaient à s’abîmer et je lui ai dit qu’il fallait absolument qu’on les mange. Il m’a dit qu’il n’avait pas faim et je me suis agacée à l’idée de devoir jeter ces fruits parce que c’était du gâchis.

Il m’a alors répondu ça : “pour moi c’est beaucoup plus de gâchis de manger ces fruits alors que je n’ai pas faim, les mettre dans mon ventre quitte à ce que ça me rende malade c’est beaucoup plus du gâchis pour moi que les mettre à la poubelle”.

Je me souviens que l’idée à eu du mal à faire son chemin dans ma tête tant elle se prenait les murs de mon éducation dans la figure, elle a traversé un long dédale avant d’atteindre la raison : mais oui mais c’est bien sûr, comment est-ce possible que je n’ai jamais vu les choses de cette manière ?

Dans ma petite tête ça a tourné comme une toupie (tu l’as ?), et c’est tout un monde qui s’est ouvert à moi, j’ai commencé à réfléchir à tout ce que cette idée de gâchis avait construit comme murs dans ma tête pour empêcher de voir les choses autrement.

Les produits ou aliments que j’avais l’impression de “gâcher”

Ça vous est déjà arrivé quand vous vous maquillez de mettre trop de fond de teint dans votre main ? Moi à chaque fois que ça m’arrivait je préférais tout me mettre sur le visage qu’avoir à en jeter. Quitte à me retrouver maquillée à la truelle.

Tellement stupide…

Ou peut être ça vous est déjà arrivé de préparer une sauce et de mettre trop de sel ? Et plutôt que de tout jeter pour recommencer la sauce, manger une salade trop salée comme une punition pour cette impardonnable erreur ?

Bon je suis peut être toute seule je sais pas, mais avant je faisais systématiquement ça, ce qui est objectivement débile.

Au final j’avais mal au bide ou une tête de clown, on peut pas dire que j’avais gagné avec mon idée stupide de “pas gâcher”.

Mais bon, j’allais carrément trop loin, j’étais capable de manger une fraise moisie pour me donner bonne conscience. Je fais déjà hyper attention à ce que j’achète (bio et local) donc c’est assez rare que j’ai à jeter la bouffe, mon frigo n’est jamais plein à craquer et je suis très mesurée.

Réfléchir avant d’acheter c’est beaucoup moins gâcher que d’avaler une poire pourrie quoi 😀

Désencombrer son intérieur : ces montagnes d’objets que je n’osais pas jeter pour ne pas gâcher

Oui tous ces objets ou produits de consommation qui sont neufs ou à peine utilisés, presque pas abimés que je n’osais pas jeter parce que peut être, on sait jamais (et si ?) ça pourra me servir un jour.

Quand j’étais en école d’arts appliqués on nous encourageait à ramasser tout ce qu’on trouvait dans la rue pour le transformer en cours d’arts plastiques. Je vivais dans une chambre de bonne de 11m2 avec mon copain à l’époque, je vous raconte pas l’enfer et le bordel que j’accumulais là dedans.

Comme j’étais déjà un véritable petit écureuil à la base ça n’a pas arrangé ma maladie.

Plus tard avec mon blog j’ai commencé à recevoir des tonnes de produits dont je n’avais pas spécialement envie, ça s’accumulait dangereusement dans mes placards de salle de bain.

J’ai été ce petit écureuil qui garde tout pour les jours de disette jusqu’à mes 33 ans je crois et un jour paf ça a changé radicalement d’un coup.

Je m’en souviens très bien, un jour j’essayais de trouver une place dans mes placards pour des super rollers que je venais de m’acheter et je n’en trouvais pas.

J’ai eu le même déclic que pour la bouffe : j’ai compris qu’en me débarrassant pas de tous ces trucs hypothétiquement utiles pour ne pas faire de gâchis en fait je me gâchais carrément la vie.

Maintenant dès que je vois qu’un trucs prend de la place et que je ne l’ai pas utilisé depuis un an, j’essaie de le revendre, puis de le donner, et si personne n’en veut, je le mets dans le local poubelle de mon immeuble en général ça part en 1h et moi je respire.

La façon dont je pensais acheter raisonnablement pour ne pas gaspiller mon argent

Acheter en double :

La première chose que j’ai changé c’est cette idée que c’était stupide d’acheter plusieurs fois la même chose.

Il y a quelque chose qui m’avait toujours semblé bizarre dans les films ou les séries quand parfois le héros ouvre une penderie qui contient 6 fois le même tenue identique. Cela me semblait parfaitement absurde.

L’idée même d’avoir un produit en double me semblait un vaste gâchis : quitte à dépenser des sous autant se faire plaisir avec une multitude de choses.

Ca vous est sûrement déjà arrivé de tomber amoureuse d’un pull et de sa coupe et matière parfaite. Perso à chaque fois que ça m’est arrivé je l’ai acheté en 3 couleurs différentes “pour changer” pour me rendre compte 3 ans plus tard que j’avais mis le bleu marine 4 fois plus que les autres, qu’il était mort et que j’aurais mieux fait d’acheter trois fois le même. Mais j’avais beau me le dire, acheter 3 fois la même chose se heurtait à ces petits murs dans ma tête.

Je n’ai pas commencé mon petit délire d’achats en double par les vêtements mais par un objet tout con : ma brosse à cheveux.

Un jour j’en ai eu marre de passer systématiquement 5 minutes tous les matins à chercher cette satanée brosse à cheveux et j’ai décidé d’en acheter 3 identiques : une pour la salle de bain, une pour le salon (où je me coiffe devant la fenêtre telle une déesse vite fait tous les matins) et une dans ma chambre.

C’était tellement trop cool que j’ai décidé de franchir le cap et faire pareil avec mes basiques de look. J’ai commencé par la mini jupe noire, mon basique été comme hiver.

J’en ai commandé 8 différentes sur Asos, je les ai toutes essayées à la maison. Et au lieu d’en garder 3 cools pour “changer” j’ai plutôt élu la grande gagnante que j’ai ensuite commandé en 3 exemplaires et j’ai renvoyé les 7 autres.

Maintenant j’achète une petite armée de vêtements identiques dès que je décèle un potentiel dans un vêtement que j’ai envie de mettre tous les jours. Et je crois que je n’ai jamais moins acheté que depuis que je fais comme ça.

Avant je trouvais que c’était complètement gâcher mon argent que de le dépenser autrement que dans plusieurs tenues différentes, et aujourd’hui je pense tout le contraire.

Bon attention, je n’achète pas TOUT en plusieurs exemplaires sinon ce serait complètement délirant : juste une sélection d’objets ou de vêtements dont je me sers quotidiennement.

Ne pas se punir pour une erreur d’achat

La deuxième chose que j’ai décidé de changer c’est cette punition que je m’imposais quand j’avais fait une erreur d’achat :

Vêtement, objet de déco, meuble, si j’ai envie de m’acheter un truc sur un coup de tête et que je me rends compte que c’était une erreur j’ai arrêté de me l’imposer en punition.

Avant dans ma tête je me disais : “ah tu l’as acheté ma fille maintenant tu vas pas t’en débarrasser tu assumes, sinon c’est vraiment du gâchis.”

Maintenant je me dis : “ce truc m’encombre, ne me sert à rien, il me gâche la vie, ciao.”

Typiquement dans mon appart, quand j’ai été prise d’une idée lumineuse chez Ikea en achetant un meuble sensé révolutionner ma vie et qu’une fois en place je réalise au bout de quelques semaines que c’était une mauvaise idée je prends une décision rapide : je revends, je donne ou je jette. Hors de question d’encombrer ma vie avec des erreurs comme une punition.

Mieux : j’achète dans la foulée ce dont j’ai vraiment besoin.

La magie du rangement

J’ai lu la magie du rangement de Marie Kondo quelques années après tout ça et je dois dire que même si je ne caresse pas mes chaussettes pour les remercier de me porter chaque jour et que je ne chuchote pas à mes robes d’été que leur tout va venir, je suis assez d’accord avec la plupart de ses principes.

Elle apporte aussi une autre idée du gâchis en répétant page après page qu’apprendre à jeter c’est salvateur.

Jeter… vous m’auriez dit ça il y a 10 ans je vous aurais répondu que je ne trouvais rien de plus triste…

Alors non je ne jette pas encore à tour de bras, j’essaie avant tout de consommer moins et mieux et d’acheter beaucoup plus raisonnablement !

Sinon j’essaie de revendre ou de donner. Marie Kondo estime que c’est encombrer une autre personne que de faire ça, je n’arrive pas à me décider si elle a raison ou tort…

 

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67 comments on “Le gâchis : désencombrer son intérieur sans culpabiliser et réussir à jeter

  1. Ha ha ha 😀
    Si je mettais mes fruits dans le frigo, je les oublierais à coup sûr ! Quand je vois pas les trucs, je les oublie !
    Donc en partant de ce constat, je mets mes fruits dans une jolie (et grande ! J’aime beaucoup les fruits) corbeille sur la table. D’une part ça fait joli et d’autre part en passant devant et en les voyant, ça me donne envie de les manger !

    Ah, et aussi : en lisant tous les commentaires je vois que ça cause de vêtements qu’on adore mais usés.
    Je réponds : LA COPIE !!!
    Bah oui si on est doué·e de ses mains, on s’en refait un soi-même ou sinon on le refait faire par une personne qui se débrouille en couture et qui est équipée pour (famille/ami·e/couturier·ère de quartier) ! En plus on peut choisir les tissus (plus léger pour l’été / plus chaud pour l’hiver) et puis faire une bonne action pour la planète en retaillant dans des rideaux nappes draps aux jolis imprimés mais tachés/usés/qu’on nous a donné.
    Et utiliser des boutons récupérés aussi (genre ceux du vêtement usé, on coupe et on recoud sur le nouveau !)

    Et pis pour cette réflexion que c’est bizarre de s’acheter exactement le même vêtement, c’est bête parce qu’on pense jamais que s’acheter toutes les mêmes serviettes de toilette ou toutes les mêmes chaussettes c’est bizarre.
    Je ne vois pas ce qu’il y a de fondamentalement différent entre du linge de maison ou du linge de corps. Ça doit encore être un coup de la société de consommation ça 🤔 Et en plus on ferait sûrement moins cette remarque à un homme comme de par hasard 🤔🤔🤔

    Bonne continuation ! 🌷🌸🌾🌻✨

  2. Bonjour Eléonore,

    Voici une méthode nouvelle (pour moi) et vraiment intéressante (les choses en double) que je vais appliquer très vite. J’ai lu les 2 livres de Marie Kondo sur le rangement et ça a tellement simplifié ma vie ! J’adore aussi aménager les petits espaces, vous allez vous éclater si vous avez un jour des enfants.
    Moi aussi j’aime avoir tout à portée de main et que chaque chose soit à sa (jolie) place : je n’ai pas de bureau alors ma machine à coudre, toujours branchée, est sur ma grande table de cuisine, ainsi qu’ une pile bien nette de magasines, mon lecteur de CD, mes bibelot préférés…

    Continuez à partager vos réflexions, vraiment,

    Amicalement,

    Fallon Carrington

    Ps : je vous tutoierai lors de mon 2ème post, là c’est trop tôt 😉

  3. Hello,
    super article parce que je m’identifie tout à fait sur le gâchis des aliments et de préférer manger quelque chose de moisi plutôt que de le jeter (satanée éducation). Alors que je repense toujours cette citation de la bible du yoga qu’il ne fallait pas manger de mets avariés pour avoir un esprit sain…
    En revanche, côté vêtements : ça n’est qu’après avoir porté les habits plusieurs fois de suite que je me rend compte que j’aurai dû les acheter en plusieurs exemplaires et si c’est du Zara, dès 2 semaines plus tard, c’est trop tard !
    Ce qui m’amène à mon dernier point : The True Cost, je ne sais pas si tu as vu ce documentaire sur la société de consommation via la mode, mais ça continue à faire pousser en moi l’idée que nous n’avons pas besoin d’autant de _CHOSES_. Documentaire que je conseille vivement de voir donc !

    Manon

  4. Je suis habituellement d’accord avec ce que tu écris, mais cet article me gêne un peu. D’une part parce que, comme d’autres l’ont dit avant moi, c’est quand même sacrément ultra-consumériste (acheter 3 brosses à cheveux pour ne pas se déplacer d’une pièce à l’autre… Oui, et pourquoi pas une télé dans chaque pièce aussi ? Et ce n’est qu’un élément parmi d’autres dans ce que tu écris).

    (Et le fait de JETER des fringues, meubles, objets ou autre, ça me sidère ! À chaque fois que je passe devant des objets encombrants et que je vois des bouquins, des chaussures presque neuves, des chaises en bon état, des vêtements…. Eh bien j’ai beaucoup de mal avec ces gens qui ont mis ça à la poubelle au lieu de les donner à des assos ou points-relais.)

    Et aussi parce que pour vivre comme ça, il faut un minimum de budget. Personnellement je ne peux pas me permettre d’acheter un meuble que je finis par donner /jeter 2 semaines plus tard (même si je le revends, je perds 50% du prix)… Je ne peux pas acheter les objets ou fringues en 3 exemplaires parce que “c’est pratique”…

    Enfin, je trouve un peu bizarre le fait de mettre en parallèle “gâcher” (les aliments, les objets) et “SE gâcher” la vie, comme tu le répètes. Si le mot est le même, ce sont deux concepts totalement distincts, et je suis étonnée de lire “au lieu de me gâcher la vie, je gâche des fruits…” (en gros) Comme si c’était la seule combinaison possible… Ne peut-on pas vivre SANS gâcher, ni sa vie ni le reste ? L’un n’a rien a voir avec l’autre…

    Enfin bref – dans une société où on essaie justement de “consommer responsable” et vu la conjoncture actuelle (désolée, je sors les grands mots pompeux !) ce genre de post me dérange un chouïa, voilà.

    • Pour moi me rendre compte que le gâchis que je faisais n’était pas celui que je croyais était la 1e étape pour apprendre à acheter mieux.
      C’est fou comme cette histoire de brosse à cheveux choque les gens mais j’ai une question à te poser, n’as-tu qu’une paire de chaussures ?
      Je suis prête à parier que non, ce n’est pas parce qu’il n’est pas de coutume d’avoir certains objets en plusieurs exemplaires que le faire est plus consumériste qu’acheter plusieurs paires de chaussures.

      Donc j’assume entièrement ma conception nouvelle du gâchis car par ailleurs, j’ai appris à mieux consommer ces 3 dernières années et c’est intimement lié à cela 😉

  5. Ah, avoir le sentiment de gâcher ! Ah, cette injonction qu’on peut se faire à vouloir “rentabiliser” un achat (en l’utilisant en contre-coeur, etc) !

    Des chercheurs ont étudié ce phénomène et il porte le doux nom de “coûts irrécupérables”. ScienceEtonnante explique en 10 minutes en quoi consiste ce biais cognitif très répandu qui touche tous les niveaux de la société et tous types de “coûts” : des réservations d’un week-end au ski à un investissement élevé par une entreprise. Eclairant et déculpabilisant ! Vidéo “Les coûts irrécupérables — Crétin de cerveau #3” : https://www.youtube.com/watch?v=GCmfXMMhRzk

  6. En tout cas merci bien car ce post d’aujourd’hui me fait bien bien réfléchir.

  7. Je ne suis pas trop d’accord avec ce que tu écris.

    Je vis dans une maison partagée et mes colocataires font beaucoup trop de gâchis parce qu’elles ne savent pas comment faire pour transformer le produit et prolonger sa vie.

    Je suis parfois choquée lorsque je vois qqn couper un avocat et voir qu’il y a qq filaments noirs à l’intérieur et le jeter. Un avocat hyper hyper vert à l’intérieur et un avocat pas mur …. et donc susceptible de te causer des mots d’estomac.

    Une pomme avec une face noire peut être transformée en compote, après avoir coupé la face abimée. Mais pour ça, il faut avoir un d’imagination et savoir/apprendre à transformer les choses.

    La situation concernant les fruits abimés que tu décris, dans mon cas, je ne les aurai pas jetés contrairement à ce que te suggère ton conjoint car pour moi c’est le comble du snobisme parisien : j’ai le choix et je préfère jeter plutôt que de se donner du mal de transformer ou d’adapter.

    Ce que je ne comprends pas dans ce qu’il explique c’est pourquoi il faudrait jeter un produit alimentaire que l’on pourrait réadapter pour le manger plus tard. Ca je ne comprends pas. C’est très snob pour moi de faire ça.

    En ce qui concerne le tout le reste, je crois que je suis d’accord et je partage ton avis. Ce qui ne me plaît pas en terme d’objet je n’ai aucun problème à vendre ou jeter mais pour l’alimentaire, cela ne me pose un sacré problème. Il faut dire que je congèle beaucoup beaucoup et que cela limite le gaspillage car je trouve que l’on gaspille beaucoup beaucoup trop et qu’on a trop les moyens de le faire !

    • Snobisme parisien je ne sais pas, dis toi plutôt que quelqu’un qui travaille 10 à 12h par jour n’a pas forcément le temps de faire la cuisine et donc de transformer les produits comme tu dis.

      Il faut aussi savoir se mettre à la place des autres 😉

      • Je ne prends pas forcément bien ta réponse à mon commentaire : le dis toi plutôt me fait penser à une tape sur les doigts qu’on me donnerait pour quelque chose que j’aurai dit de mal ou de rabaissant alors qu’ il ne faut pas y voir du mal mais plutôt une simple réflexion à voix haute.

        Ce n’est pas qqn qui est snob dans l’histoire mais le concept je jette au lieu de transformer. J’arrive pas à adhérer à cette faon de solutionner le problème.

        Le “Il faut aussi savoir se mettre à la place des autres” ne me semble pas approprié dans la mesure où je pourrai aussi te le retourner : tu te mets à la place de ceux à qui aurait pu profiter ce que tu jettes ? J’écris ça mais je pense que ce n’est pas vraiment bien correct de le faire.

        Je travaille aussi beaucoup et m’investit aussi beaucoup dans ce que je fais.

        Chacun reste libre d’organiser son temps comme bon lui semble et je dois comprendre les entrepreneurs qui bossent énormément et me mettre à leur place car nous autres salariés nous transformons nos produits pour ne pas les jeter car nous avons du temps …. trop de temps ! C’est aussi une forme de radisme.

        Par contre, je trouve pas sympa de laisser entendre entre les ligne que ceux qui transforment leurs produits sont des temps qui a trop de temps libre. Je ne sais pas si ça me plaît vraiment ce que tu dis car dans la réalité je trvaille aussi grandement mais je fais le choix de ne pas jeter mes aliments. En fait, c’est juste une histoire de choix et je comprends que tu fais un choix différent du mien (avec lequel je ne suis pas d’accord) mais je pense que la quantité de travaille n’est qu’une variable.

      • Dans ce cas si tu ne veux pas ce type de réponse taxer les gens de snobisme parisien n’est peut être pas une bonne idée en premier lieu 😉

        Après je ne sous entend pas que les gens qui cuisinent ont trop de temps juste qu’on peut comprendre que tout le monde ne l’a pas ce temps justement et que donc tout le monde n’est pas à même de transformer les choses au lieu de jeter.

        Retaper un meuble, recoudre un vêtement déchiré, faire de la compote avec des fruits perdus oui c’est très bien. Mais je trouve assez culpabilisant de dire aux autres qu’ils agissent mal en ne le faisant pas. C’est aussi une question de temps pas simplement d’envie et encore moins de snobisme

  8. J’ai eu la même éducation en matière de gâchis, même la partie où les grands parents sont plus que de simples grands parents.
    Je dois dire qu’aujourd’hui je suis assez admirative de leur pratique, économe et écolo.

    Mais effectivement cela s’est traduit chez moi par de sacrées tensions que je travaille encore aujourd’hui. Comme cette préférence à être encombrée même des années après l’achat d’un meuble parce que j’avais fais ce choix et qu’il fallait assumer. Avec le pire : les objets donnés par la famille, la même qui ne supporte pas le gâchis ! Alors je suis assez d’accord avec Marie Kondo, à moins que la personne ne te demande quelque chose et que tu disposes d’un moyen de répondre à son attente, il ne faut pas donner ce dont tu ne veux plus. Parole de petit soeur qui récupère ce que les autres n’osent pas jeter ! : )

  9. Prof d’arts plastiques, tu n’imagines même pas comme mon chemin vers l’allègement est difficile.
    Mais je suis sur la bonne voie (je n’ai pas dis que j’avais pris l’autoroute – riiires -).
    J’en suis au stade d’acheter des caisses chez Ikéa pour les remplir, ça chiffre et ça prend énormément de place (dans une petite surface). Quand j’en serais au stade de ne même pas ouvrir ces caisses, je pourrais les donner.

  10. Pour ma part, au travail, j’ai mis en place une boîte à gratuité ou chacun peut déposer ce dont il n’a plus l’utilité et chacun prend ce qui lui convient. Sans contrepartie, juste pour ne pas jeter.
    Nous y mettons autant de la nourriture (des cornichons qui devaient être aigre-doux et qui se sont révélés trop pimentés par exemple) comme cette jupe trop petite ou ce livre qui m’a à moitié plut…
    Très pratique et zéro culpabilité que je jeter.

    • Génial!!

  11. Coucou Elodie,

    Ton article est très intéressant. Pour ma part, je trouve que c’est plutôt une bonne chose de culpabiliser quand on gâche quelque chose, dans une juste mesure évidemment. Mais l’objectif pour moi n’est pas de se sentir mal et de se flageller, plus de se dire, pour la nourriture par exemple “Mince je me suis mal organisée, faudra que je m’y prenne mieux la prochaine fois. Se dire à chaque fois “bon bah c’est foutu tant pis, c’est vite la porte à l’augmentation du gaspillage.
    Mais globalement j’ai suivi un peu le même chemin que toi, ce tiraillement entre le soulagement de se débarrasser d’un truc (surtout pour les objets) et la culpabilité de ne pas l’emmener au bout de sa durée de vie.
    Pour la nourriture effectivement je trouve ça toujours nul de jeter (et je suis une grande gâcheuse de ce côté là :/). Et surtout, les eux catégories : nourriture et objets, ne sont pas du tout traitées de la même manière. Si ne pas gâcher des objets revient à garder, à stocker, à s’encombrer, ne pas gâcher de la nourriture revient seulement à bien s’organiser.

    Et quand tu dis “Je pense gâcher en jetant mais au final garder me coûte donc c’est plus de gâchis !”, je ne mettrais pas ces deux types de gâchis sur la plan puisque ce n’est pas du tout la même chose. D’un côté il y a se gâcher la vie (qui est vachement centré sur soi même), et de l’autre gâcher des objets qui auraient pu servir à quelqu’un ou que si n’avais pas achetés, pourrait permettre petit à petit de proposer une société moins accès sur le j’achète/je jète systématique.

    Je pense 😀

    Vraiment super intéressant de se questionner la dessus en tout cas. Ça me fait réfléchir 🙂

  12. Dans l’ensemble je suis d’accord, surtout pour les vêtements, quand j’adore un jeans j’en achète un deuxième identique aussitôt, pour les hauts, je privilégie les couleurs différentes mais ça marche pour moi. Pour les fruits et légumes c’est sure que ce forcer à le manger sur le champs c’est pas une solution mais quand ça m’arrive je coupe les morceaux abimés et je fais une soupe ou un crumble, une fois cuit ont les conserve 24h à 48h de plus sans problème mais je suis comme toi ça m’arrive rarement. Après pour jeter j’ai plus de mal, j’ai lu le bouquin de Marie Kondo et sur certains aspect elle a raison, mais la notion d’argent disparait complément, elle dit clairement de jeter un livre dont on ne ce sert pas et si il nous manque de le racheter…Je préfère garder un truc qui ne me sert pas que de devoir racheter un truc que j’ai jeter. Pour moi qui surveille mon budget c’est assez impensable. Et c’est clairement ça qui m’empêche de jeter (ou donner ou vendre). Malgré tout son livre m’a un peu aidé, par exemple je gardais toute les trousses de maquillages (offerte par le CCB, Clinique, Birchbox, sepho…accumulé pendant près de 15 ans) maintenant j’en ai 6, deux belles que j’ai achetés (une petite de week end, une plus grande pour les vacances) une transparente spécial avion, et 3 de secours (on ne ce refait pas, si une casse ou a une tache qui ne part pas, j’ai un backup) mais j’ai donné toutes les autres.

  13. Je revois toute ma façon de consommer et effectivement ces derniers temps j’ai donné beaucoup de vêtements et livres encore neufs.

    Parce que bon j’adore lire et je lis beaucoup mais rarement + de 3 livres à la fois (ce qui est déjà énorme!) et j’ai déjà de quoi faire pour une année entière.

    Et d’ici là les envies peuvent aussi évoluer…

    J’ai constaté que j’achetais aussi des objets par anticipation pour les enfants et que ce faisant je suis moins dans le présent et quand arrive le moment les tailles ne sont pas toujours adaptées.

    Et puis pour y voir + clair, j’opte pour un rangement saisonnier regroupé pour ce qui sert vraiment mais pas tout le temps (et pour 4 personnes ça commence à en faire des trucs!)

    Toutefois je prépare les anniversaires des enfants et les célébrations au fil du temps, en fonction de ce qui se présente et qui est adapté et ça c’est plutôt cool à anticiper, sur un thème comme la magie cette année pour les 6 ans de mon fils ou la doll house de ma fille. Pour que ce soit chouette et fait avec amour, là oui il vaut mieux s’y prendre à l’avance!

  14. Le passage sur les études artistiques me renvoi complètement à ma sœur en arts appliqués qui a une chambre incroyablement bordélique à ambiance déchetterie hahaha.
    Je partage totalement ton avis sur l’achat en plusieurs exemplaires, si c’est réfléchi ce n’est pas du gâchis mais du pragmatisme. J’ai arrêté de courir après les petits objets du quotidien. Mine de rien, les allers-retours dans l’appart’ prennent un temps FOU. Pour les vêtements, c’est trop top car je peux enfin porter mes vêtements préférés régulièrement sans me dire “mon dieu je vais l’abîmer” ou “si je le porte aujourd’hui, il sera sale demain” (sauf que du coup, je le porte jamais en prévision du lendemain puis surlendemain puis sur-surlendemain etc. haha).
    Le truc que je reprocherais à ton article c’est qu’il manque un petit mot pour l’environnement avec un rappel rapide des principes du zéro déchet (refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter). Je crois qu’il va un peu mal passer pour beaucoup de gens qui le verront comme un encouragement à jeter (donc consommer et polluer). M’enfin bon, les gens se braquent rapidement. Ton idée n’est pas de dire “jeter c’est génial!” mais “libérez-vous de cette culpabilité qui vous fait tout garder sans profiter” et ça me parle tout à fait. 🙂

    • Oui tu as raison, après on lit bien ce qu’on a envie de lire ^^

      Perso quand j’ai dû faire du tri et me débarrasser de plein de choses ça s’est immédiatement conclu par un “il faut que je consomme différemment” et depuis j’achète presque plus de fringues par exemple 😉

  15. J’ai pas fini de lire mais fallait absolument que je commente sur le point de l’école d’art … moi aussi j’étais en école d’arts appliqués, et je gardais TOUT. Les rouleaux de PQ ? On sait jamais, je vais peut être en faire une grande oeuvre x) c’était l’horreur.
    Après la MANAA, ça a été un peu mieux car en graphisme on bricole moins.

    Bref j’ai ris, ça m’a rappelé les montagnes de trucs pourris que j’entassais dans ma chambre.

  16. Moi ça fait un petit moment que j’aime que chez moi ce soit “léger”, et pour ça, j’aime garder que ce dont je me sers vraiment. C’est bizarre, mais c’est comme si je prévoyais toujours de bouger de coin un jour ou l’autre, et que du coup, plus c’est rangé, trié, aéré, plus je me dis que ce sera facile de faire les malles le jour J (une ancienne vie de nomade, peut-être !)
    Ainsi je fais souvent du rangement par le vide, je donne bien souvent (autour de moi ou dans les collectes de vêtements).
    Mais j’aime aussi récupérer des choses (en bon état) dans la rue si elles correspondent à un besoin du moment.
    Pour les fruits ou les légumes, le compost est une bonne solution pour ne pas avoir l’impression de gaspiller et puis je pense à tous ces insectes que je nourris ainsi.
    Bien souvent, ce qui est gâché ou inutile pour l’un peut devenir un trésor pour un autre.
    J’aime beaucoup cette idée.
    Bises

  17. Haha, l’anecdote du fond de teint, c’est tellement moi (craaazy) !
    Cet article est vraiment très intéressant, merci.
    J’ai également bien ancrée en moi cette idée de ne pas gâcher. Si je ne l’ai pas abandonnée, j’ai cependant modifié mon comportement pour qu’elle ait des implications plus pertinentes (… que de tout garder jusqu’à mourir écraser par ses possessions).
    Personnellement, je n’aime pas jeter, et il est vrai que je jette très peu. A mes yeux, jeter quelque chose qui aurait pu être consommée/utilisée, c’est comme un échec.
    En revanche, je me débarrasse : je vends, si je n’y arrive pas je donne, si je n’y arrive pas in fine je jette.
    Le vrai gâchis, il me semble, c’est de condamner une chose qui n’est pas en fin de vie. Soit en la gardant chez soi alors qu’elle ne nous sert à rien et nous “gâche la vie” comme tu l’as dit -l’expression est très juste je trouve-. Soit en la jetant, ce qui implique d’en produire toujours plus (point consommation de masse).
    Au contraire, j’aime bien cette idée de transmettre à d’autres personnes ces choses qui ne nous satisfont plus, et j’imagine qu’ils en feront peut-être de même plus tard…

  18. Très intéressant ce rapport personnel au gâchis et la manière dont tu as revu tes propres habitudes, on est nombreux à voir eu cette éducation, moi j’ai souvent entendu le “pense à la famine/enfants d’Afrique” !
    après je comprends que l’article puisse susciter une réaction comme celle de Camille surtout à une période où le “zéro déchet” est de plus en plus connu et nous interroge sur nos modes dévastateurs de consommation. Il faut aller vers des alternatives non culpabilisantes mais responsabilisantes aussi
    et s’informer sur le traitement des déchets dans notre société, qui prend le monde pour une poubelle.
    Je conseille la lecture très sympa de Trashed bd de Derf Backderf http://www.caetla.fr/Trashed-131
    et bien sûr Man de Steve Cutts https://www.youtube.com/watch?v=WfGMYdalClU

  19. Mais comment ça fait plaisir de lire ça ^^
    Je culpabilise un peu car dès que je surkiffe un vêtement, je l’achète en double (voire pire) et ce depuis des années! J’ai déjà acheté 4 fois la même paire de chaussures tellement je l’aimais, ça m’a duré 6 ans durant lesquels j’ai du acheter une paire de sandales et une paire de basket, pas plus. Donc qu’on ne me parle pas de consumérisme à outrance ^^
    Par contre, je suis verte de rage quand j’achète deux pantalons juste coupés idéalement pour mes fesses, mais qui craquent au bout de 8 mois alors qu’il s’agit d’une enseigne abordable classique (et non un cheapshop)… Le problème n’est pas dans la consommation à outrance, mais plus dans la qualité qui se perd malheureusement…

    Par contre, j’arrive pas encore à me débarrasser… Trop d’affect dans le vêtement, peur de plus rien avoir à me mettre le jour merveilleux où j’aurai réussi à dégommer mes kilos… Quel a été ton déclic? Comment ne pas pleurer ce petit haut à colibris multicolore que tu ne mets jamais car ton mec le trouve hideux, et parce que tu sais que c’est pas ta coupe… Comment?!

  20. Ahah ! Je me reconnais bien là ! Je vais jusqu’à me forcer à porter des vêtements qu’au final je n’aime pas vraiment ou qui sont fatigués mais pas usés jusqu’à la corde, juste pour me dire “c’est bon, je l’ai mis une fois cette année…”
    Absurde…

  21. Merci pour cet article libérateur. Je vais me faire l’avocate du diable, mais il faut tempérer cette frénésie de vouloir systématiquement “donner” les choses que l’on souhaite jeter. Qui dit que cette jupe en laine qu’on ne porte plus tellement elle nous démange ou ce bibelot kitch plairont à quelqu’un d’autre? Vouloir absolument donner ce dont on veut se débarrasser est un déni total des vrais besoins de l’autre. En quoi cette petite robe d’été dont on n’aime plus la couleur va aider une personne qui dort dehors par -10° ? Un objet qui vous encombre ne fera qu’encombrer quelqu’un d’autre. Je suis effarée de constater que lorsque je jette des objets inutiles et sans valeur dans le local à ordures de mon immeuble, des gens se permettent de les sortir des poubelles pour les mettre en exposition en espérant que quelqu’un “sauvera” ce bibelot ou ce mauvais livre du gâchis. Le vrai enjeu est de réussir à acheter juste et utile. Arrêtons de bazarder nos vieilles Converse chez Emmaüs ! Les nécessiteux aussi ont droit à des biens qui répondent à leurs besoins.

    • Euh, tu crois qu’il n’y a que des “nécessiteux” comme tu dis, qui vont chez Emmaus ??? Personnellement, j’y achète une bonne partie de mes fringues, car je suis 1.contre la fast fashion et ne veux pas enrichir les marques, 2.écolo, et 3.effectivement pas crésus (mais j’ai un salaire correct). Ce n’est pas parce qu’on n’est pas “pauvre”, qu’on éprouve du plaisir à acheter neuf et à plein tarif !!!
      J’aime me faire plaisir sans casser ma tirelire, et préfère garder mon argent pour des loisirs autres que des achats matériels ! 😉

      • Je rejoins ce commentaire de June. Je ne vais pas chez Emmaüs mais dans des friperies style KiloShop, d’une part par plaisir, et d’autre part pour être en accord avec mes convictions en matière d’environnement et de droits de l’homme.
        Je suis certes étudiante, et j’ai le budget qui va avec, mais je pourrais acheter tous mes vêtements dans des enseignes standards.
        Et puis, ma foi, les gens ne sont pas obligés d’acheter ce qu’il y a dans une friperie ou dans un vide-grenier.
        En revanche, il est vrai qu’une bonne partie de nos vêtements donnés finissent dans des Etats plus pauvres où ils sont entassés (et là ce n’est pas une démarche viable et c’est même très problématique) ; je l’explique mal, mais il y a un documentaire intéressant sur Netflix.

    • Après, si tu es coutumière des brocantes et vide-greniers tu peux aussi être effarée par la mauvaise qualité ou la vétusté de certains articles…et encore plus de voir des gens les acheter quand-même!

  22. Ha, voilà un article qui me parle bien car je suis justement en nouvelle période de débarras de bazar!
    J’ai découvert récemment la boutique Sans Argent (http://laboutiquesansargent.org/) où les gens peuvent donner ou prendre des objets gratuitement sans rien devoir en retour!
    Du coup, là, je suis en train de réunir tous les objets pour les déposer chez eux!
    Quand un objet est presque neuf et en état de fonctionnement, si je n’arrive pas à vendre, troquer ou donner autour de moi, je donne à des assos, Emmaüs, etc!
    Tout comme toi, mes parents et grands-parents m’ont transmis la ô précieuse éducation du “ne jette rien!”! J’ai fait beaucoup de lâcher prise sur ça, ces dernières années et quand je vois tout ce qu’ils accumulent, eux, eh bien, argh, j’ai mal pour eux. x)

    • Moi aussi, j’ai adoré ce principe de magasin où tout est gratuit ou les brocantes types “gratuiteria” mais j’ai été un peu déçue par le comportement de gens qui abusent et emportent avec eux tout un tas de trucs qui les décevront au final. Résultat: ils s’en débarrassent n’importe comment et les objets que je voulais voir recycler se retrouvent tous en vrac dans une poubelle, voire sur le trottoir! (c’est du vécu!)

  23. C’est fou comme je me suis reconnue et combien je me rends compte de la stupidité de certains postulats 🙂 ça fait du bien de voir que je ne suis pas seule et que cela se soigne surtout ! hihi

  24. Hello,

    Je n’ai retenu qu’une chose de cet article : acheter les fringues qu’on aime et qu’on voudrait porter tous les jours en double…. mais c’est GENIAL !!

    C’est pas de l’ironie hein, je trouve ça génial que tu “ose” dire ça dans un article, car un jour je me suis fait cette réflexion quand j’étais très jeune et j’en ai parlé à ma mère. Surtout que je m’habille plutôt classique (rien de très farfelu niveau style quoi, sauf les chaussures). Malheur, elle m’a dit que c’était dommage de “gaspiller” son argent pour acheter exactement la même chose, et blabla.

    C’est con mais ton article viens de décomplexer sur ce point, alors merci 🙂 ! Le prochain jean qui (à un prix raisonnable) qui va bien à mes fesses, je le prend au moins en 3 exemplaire, plutôt que d’en acheter un autre qui me plaît moins !

    Bref dsl comme,taire un peu long, mais vraiment merci pour cet article, j’aime beaucoup les thèmes que tu abordes dernièrement 🙂

    Bonne journée

    • Hé hé moi aussi je bloquais là dessus alors qu’au fond je savais que c’était pas une mauvaise idée ^^

  25. “Jeter”… mais quel mot horrible !!!
    Même si tu expliques (oui oui j’ai bien lu) que tu vends ou donnes les objets dont tu ne veux plus (sur une petite phrase), ce que les lecteurs retiendront est que tu jettes (j’ai pas compté, mais tu as du utiliser le mot une 10aine de fois)
    C’est dommage car pour moi c’est une hérésie, et pour le coup jeter est un véritable gachis, mieux vaut donner à son entourage ou une association.
    Pour le coup je sais que tu partages ce point de vue, mais je déplore qu’il soit si bien enfoui dans l’article, nous vivons dans cette absurde société de consommation alors que “jeter” devrait être interdit … 🙁

  26. ah c’est marrant parce que j’adore jeter !
    enfin : je ne jette jamais à la poubelle hein? =)
    je les donne au Point relais à côté de chez moi (après ils décident si ça sera réutilisé ou si le tissue sera recyclé!).
    Je sens un bien être énorme quand je vide les placards et que je retrouve de la place !
    Après avoir fait un énorme vide de mes vêtements l’été 2016, j’ai plus de place et j’achète moins !

    pour la nourriture, si ça va s’abîmer faut penser à le cuisiner ! genre une compote ou une soupe par exemple ! que tu pourras congeler ! =)
    il est rare qu’on jette de la nourriture… Mais chez nous (à Montreuil) ils mettent en place des bacs collectifs pour récupérer les déchets ménagers (épluchures, etc) et faire du compost donc je pense m’y mettre aussi ! ce sera un énorme plaisir d’avoir moins de poubelle au final !

    • Ah non mais moi je jetais rien, j’ai dû apprendre à jeter la nourriture au lieu de me forcer à manger les trucs périmés 😀

      De toutes façons ça arrive jamais je fais trop attention à ce que j’achète ^^

  27. Beaucoup d’associations recupèrent les vêtements, Emmaus, le secours populaire, une association de quartier. Faut pas croire, beaucoup beaucoup de gens n’ont rien ou si peu. En commençant chez nous mais également plus loin, dans d’autres pays. Bref, encore un petit effort pour aller jusqu’à un endroit de dépôt et tu pourras vraiment te débarasser de ta culpabilité 🙂

    • Pas si simple, à cause de la fast fashion les associations sont souvent débordées de dons de vêtements, j’ai lu plusieurs articles sur le sujet, souvent il vaut mieux envoyer ses vêtements directement au recyclage (plutôt que de faire perdre leur temps aux associations qui en arrivent souvent là).

      • comment tu envois directement au recyclage ?

        Nous avons des Points relais un peu partout…
        je les dépose la bas.

        Je sais qu’ils font des profits sur ça, mais ils embauchent aussi des personnes, etc.
        Une partie va être réutilisé / une autre recyclé…

        il y avait eu des émissions sur ce sujet à la télé et j’avais gardé comme conclusion que le mieux c’était de donner au Point Relais…

      • Oui justement les points relais c’est ça ^^J’avais lu qu’Emmaüs en avait marre de récupérer toutes les dérives de la fast fashion parce que ça leur donnait beaucoup plus de travail pour des vêtements in revendables.

      • Pour avoir passé une journée chez Emmaüs à aider au tri des vêtements, effectivement, la très grosse majorité part ensuite dans des associations qui vont donner, ou jeter …
        Ce qu’on donne à Emmaüs, il faut que ce soit nickel.
        Il ne faut leur donner que ce qu’on juge “achetable” : pas de trace d’usure flagrante, pas de trous ni déchirure, pas de tâches, pas de boutons manquants, pas de vêtements déformés … Et si possible, donner les vêtements lavés et pliés, plus facile pour la vente ensuite !

    • oui il y a des points de dépôts un peu partout !
      Mais peut-être qu’Elodie le fait déjà =)

  28. Le premier principe est de se simplifier la vie pour cela désencombrer, c’est plus sain, le ménage est nécessaire pour l’hygiène mais il y a des activités plus agréable, donc moins de bazar, plus vite fait ! Ne pas jeter les : objets – vêtements, les donner à une association qui vend à des gens dans le besoin, le gâchis me navre lorsque je sais que la moitié de la population surconsomme et l’autre est en manque, donc j’agis à ma mesure. Comme toi lorsqu’un vêtement me plait je regrette qu’il s’use si vite (non c’est que je le porte fréquemment) et la quête de son jumeau est impossible donc ton idée est judicieuse. Pour la nourriture peut-être congeler si tu est équipé, plus de mauvaise conscience ! Nous avançons un pas après l’autre mais nous y arriverons !

    • Alors justement je ne sais pas si tu as lu le message de plusieurs associations qui demandent d’arrêter de leur envoyer des vêtements autres que des pulls chauds ou des chaussures pour homme.

      On leur envoie pour se donner bonne conscience mais ça les encombre, mieux vaut envoyer ses vêtements au recyclage 😉

  29. Alors autant je suis complètement d’accord avec l’idée de désencombrement et de ne pas conserver des produits qui nous sont inutiles autant les principes de ne pas gâcher de la nourriture et de ne pas gâcher de produits non utilisés en les jetant me sont également chers. Je dirai qu’aujourd’hui dans le monde de surconsommation où nous vivons ils sont impératifs! Il suffit de voir combien de kilos de nourriture sont jetés chaque année par habitant (environ 20 kilos par personne qui auraient pu être évités). Concernant la nourriture il peut être intéressant d’anticiper ses repas pour ne pas acheter trop ou alors en reprenant l’exemple que tu cites, évidemment ne pas se forcer à manger des fruits si on n’en a pas envie mais trouver une solution pour les conserver plus longtemps (les congeler, faire une tarte qui sera mangée dans les prochains jours etc). Concernant les objets inutiles, les jeter me parait inconcevables sauf s’ils sont cassés. Il existe aujourd’hui tellement d’associations auxquelles on peut donner, des sites de revente d’occasion, un ami à qui ça fera plaisir… 🙂

    • Non effectivement j’ai pas développé sur la bouffe, mais depuis que j’achète bio et local (donc plus cher) c’est rare qu’un truc parte à la poubelle. Je vais à la ruche qui dit oui, je vois donc souvent les producteurs qui produisent ce que j’achète, rien qu’en pensant à eux il est hors de e question que je jette une pomme qu’ils ont cueillie.

      Pour les objets je commence toujours par essayer de revendre, puis donner et enfin si personne n’en veut je jette.

      J’ai pas mal de choses chez moi que je n’ai pas acheté moi même (on m’envoie une tonne de choses avec mon blog) et au bout d’un moment je craque.

  30. “Dans ma petite tête”… Gaston dans la Belle et la Bête!

  31. C’est quand même hyper consumériste comme attitude, surtout qu’il y a des alternatives au fait de simplement déposer les objets qu’on le veut pas dans un local poubelle… Sans parler de la brosse en 3 exemplaires, si on devait acheter en plusieurs fois tous nos petits objets simplement pour s’éviter d’avoir à se déplacer dans la pièce d’à côté, on aurait pas fini d’acheter et d’accumuler. Il me semble que l’on arrive aujourd’hui à une époque où ce genre de caprice matérialiste est à mettre de côté au profit d’une attitude plus raisonnée en matière de consommation, de production et justement… de gâchis.

    • Je suis tellement d’accord, imaginez que chaque personne dans le monde achète tout en plusieurs exemplaires afin de s’éviter “quelques petits tracas”, nous trouverions où les ressources pour produire tout ça? Nous avons déjà atteint les capacité limites de la planète…nous devrions au contraire être dans une optique de réduction de notre consommation

      • Non bien sûr qu’il ne s’agit pas d’acheter TOUT en plusieurs exemplaires, pourquoi caricaturer ainsi les choses ?

      • La brosse en 3 exemplaires ne me choque pas du tout. J’ai une maison sur deux niveaux (campagne normande) j’ai deux brosses et deux peignes, en haut et en bas, quand je suis en retard le matin, je ne vais pas remonté juste pour un coup de brosse, et si j’ai un rdv je ne vais pas arriver décoiffée. Je ne compte pas non plus le nombre de paires de ciseaux que j’ai dans la maison, une à deux dans chaque pièces parce que c’est absolument indispensable. Et sachant qu’a 28 ans je me sert encore de la paire que j’avais en CP et que j’ai seulement racheter un double décimètre il y a deux ans parce que celui que j’avais depuis le collège n’avait plus de graduation je ne me considère pas comme “hyper consumériste”

    • Justement je crois que j’ai jamais moins acheté qu’aujourd’hui : depuis que j’ai les vêtements dont j’ai vraiment besoin j’en achète 10 fois moins (littéralement).

      Et puis je n’achète que quelques objets en plusieurs exemplaires pas tous, tu caricatures complètement mes propos.

      Mon titre était volontairement provocateur, parce que le “gâchis” finalement j’en fais beaucoup moins.

      • Evidemment que le “tout” est caricatural. Et je trouve l’idée d’acheter des vêtements qui nous plaisent en double au lieu d’acheter quelque chose que l’on ne mettra jamais très bonne. Toutefois acheter en triple sa brosse à cheveux par “flemme” de la chercher le matin, là c’est un concept qui me dépasse sachant que de nombreuses personnes dans le monde n’ont même pas accès à ce type d’objet…Toutefois je pense que ta démarche est juste et que tu souhaitais parler ici de désencombrement qui effectivement est bénéfique sur tous les plans. Je pense qu’à la base tu as mal formulé tes propos et que les différents commentaires postés ici t’ont permis de reformuler ton post (vu que j’y ai noté pas mal de modifs depuis ce matin!)

      • Oui j’ai vu que certaines choses étaient mal formulées donc j’ai éclairci un peu mes idées ^^

        Après je veux bien comprendre que tu n’aimes pas l’idée d’acheter certains objets en double, mais convoquer le “certaines personnes n’ont rien dans le monde” est un peu exagéré pour illustrer tes propos.

        Parce que si on suit ton raisonnement jusqu’au bout pourquoi avoir plusieurs paires de chaussures alors que certaines personnes dans le monde n’en ont pas. N’as-tu qu’une seule paire de chaussure ?

        Il y a des objets qu’on a coutume d’avoir en plusieurs exemplaires, d’autres non, je vois pas en quoi le fait que je décide d’avoir plusieurs brosse à cheveux soit si grave que ça en terme de consommation. Et puis, j’ai pas la “flemme” de chercher ma brosse à cheveux le matin comme tu dis, j’en ai marre que ça me fasse perdre du temps quand je suis pressée, c’est un peu différent.

    • Eleonore a juste dit qu’elle achetait sa brosse en trois exemplaires, pas qu’elle vivait entourée d’objets en double ou triple exemplaire. ^^ Il ne s’agit pas de se mettre à acheter tout en double inconsidérément mais d’un choix raisonné portant sur un article en particulier. Je ne vois du consumérisme dans cette attitude mais du pragmatisme.

      Avant, j’avais une seule brosse et une seule crème pour le corps dans ma salle de bain que je transvasais constamment dans mon sac pour aller à la piscine. Je persistais à ne pas acheter ces produits en double parce-que j’avais l’impression que c’était du gâchis, une dépense d’argent inutile. Et puis un jour j’en ai eu marre et j’ai acheté cette putain de brosse et cette putain de crème en double. J’ai fais la même chose pour mon miroir de poche : un dans mon sac à main, un dans mon sac de piscine, un dans ma salle de bain. Ben je suis bien contente, j’arrête de courir chaque jour après ces petits objets du quotidien. C’est une décision rentable en terme de temps, d’énergie (et d’argent puisque je compte les garder toute ma vie). En plus, mes brosses à cheveux sont compostables.

  32. Rhalala je me reconnais tellement là-dedans. J’ai progressé récemment, comme toi, mais il y a encore du chemin à faire…

  33. Un peu société de consommation tout ca, pas très éthique et zéro déchet…
    Plutot que de gacher les fruits du frigo, mieux vaut en acheter moins, quitte à ne plus en avoir un soir où on en a envie, non? – Ou on anticipe la péremption et on offre aux voisins.
    Pareil pour tout le reste de nourriture. Sauce trop salée : on rajoute de l’huile et du vinaigre et on la conserve pour d’autres salades.

    Je vois plutôt les choses comme ça…
    Pour les vetements dont on ne se sert plus, Emmaus, plutot que la poubelle… Pareil pour les meubles, boutons, etc…

    Les déchets des uns font le bonheur des autres 🙂

    • Attention j’ai pas dit que je jetais ma nourriture, à aucun moment.

      Mais moi qui était justement dans le camp de “on jette surtout jamais” j’étais capable de manger une fraise moisie par acquis de conscience et c’était pas très malin non plus 😉

    • rhaaaa les mères-la-morale <3

  34. merci pour cet article intéressant. Dommage que le “”zerodéchet” ne soit pas relié à tout ça. Peut-être que ce sera pour une prochaine fois.
    En achetant moins et surtout en consommant mieux, on arrive à ne plus jeter (typiquement pour les fruits) on ne cherche plus à remplir son frigo mais juste à acheter de quoi se nourrir pour quelques jours.
    la pratique du zero déchet (attention ce n’est pas qu’on garde c’est qu’on n’a plus rien à jeter) permet aussi d’alléger sa vie quotidienne et sa culpabilité car on est en cohérence avec ses valeurs.

    • Non effectivement j’ai pas développé sur la bouffe, mais depuis que j’achète bio et local (donc plus cher) c’est rare qu’un truc parte à la poubelle. Je vais à la ruche qui dit oui, je vois donc souvent les producteurs qui produisent ce que j’achète, rien qu’en pensant à eux il est hors de e question que je jette une pomme qu’ils ont cueillie.

  35. Tellement mais tellement mais tellement !!!
    Je prends doucement le même chemin que toi, et étant créative, touchant à des tonnes de choses (couture, bricolage, scrapbooking, peinture, mixed media), j’ai accumulé une quantité de matos imrpessionnant !
    Là, je suis dans mes cartons pour un déménagement ce week-end et je n’ose dire le nombre de sacs qui partiront à la poubelle et le nombre de cartons pour Emmaus ! Nan mais pour dire, j’ai emmenagé ici il y a 5 ans, et certains trucs n’ont pas bougé de là où je les ai rangé quand je suis arrivée !!!!! L’utilité de ça ?!! XD
    Bref, je parviens petit à petit à me séparer, non sans mal, des choses en trop (à la fois je préfère quand ça part chez les copains, et en même temps, je ne veux pas les encombrer haha). Inversement, faisant beaucoup d’échanges avec des amies, je fais attention à récupérer chez elles que ce que je porterai/utiliserai réellement (dernièrement, une robe pull qui me va terriblement bien et que je lache plus !! j’adore !)
    J’espère que mon emménagement va encore me permettre d’éliminer des choses, et j’ose espérer que le prochain déménagement sera moins compliqué et long haha !

    • J’avoue que, moi aussi, je suis incapable de jeter sans culpabiliser. Il faut que je trouve une solution si je ne veux plus d’un objet, vêtement … Impossible pour moi de le mettre simplement à la poubelle, encore plus quand c’est neuf !!!
      Des erreurs d’achats j’en ai fait plein et devoir trouver une solution équitable pour ma conscience pour chaque m’a progressivement amené à réfléchir sur ma façon de consommer. J’ai bénis LE BON COIN, les vide grenier, dépôt vente, recyclerie… qui me permettent de faire le tri dans mes affaires en toute bonne conscience.
      Bizarrement, le fait de ne pas pouvoir jeter m’a amené à ne plus avoir envie d’acheter. J’ai encore des envies irrésistibles mais de moins en moins et l’idée même de devoir gérer le désamour de l’objet acheté ne m’en donne plus l’envie. Je sélectionne beaucoup plus.
      J’ai trouvé le plaisir de posséder peu mais d’être entourée d’objets qui me donnent de bonnes ondes.
      Je continue à travailler avec plaisir sur le chemin du zéro déchet, sans stress.

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