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Pourquoi c’est bien de se planter ?

Quand je parle de ce que je fais dans la vie, j’entends souvent cette petite phrase énervante : “tu en as de la chance”.

Ce n’est pas bien méchant, ni particulièrement mal intentionné, je sais bien que cette remarque n’a pas pour but de minimiser mon travail. Mais tout de même, c’est en réalité infiniment maladroit quand on sait à quel point cela peut être difficile de prendre un jour la décision de voler de ses propres ailes et d’abandonner son petit confort. Quitte à se planter.

Procrastiner pour éviter de se planter

Plus j’échange autour de moi sur l’entreprenariat ou les projets personnels, plus je me rends compte de l’immense bloquage que représente la peur de l’échec.

C’est souvent une des raisons pour lesquelles tu procrastines certainement le plus au lieu d’avancer : parce qu’une fois que le projet sera sorti, concret, là devant tout le monde tu seras à la merci des commentaires, de l’avis des autres. Et c’est la trouiiiiille !!

Surtout avec internet aujourd’hui : impossible de passer à travers les commentaires, les avis, les trolls, les amis qui te veulent sois-disant du bien.

La peur de te louper devient alors plus forte que l’envie d’avancer ou l’enthousiasme que tu avais à monter ton projet et tu repousses, tu repousses, tu peaufines, tu recommence… Cette satané peur de se planter prend toute la place. Alors que ça devrait être un moteur plus qu’un frein !

Echouer

La culture de l’échec

En réalité, si je regarde les gens autour de moi qui se lancent, ils ont une qualité en commun : ils n’ont pas peur de l’échec, ou sinon ont réussi à en apprivoiser l’idée.

C’est malheureusement assez rare d’entendre des entrepreneurs nous parler de leurs échecs, de leurs essais ratés, et de la manière dont ils se sont relevés. Alors que ça n’existe  pas le succès immédiat et flamboyant, nulle part, jamais. Il faut essayer, se planter, en prendre note et recommencer.

Il m’est souvent arrivé d’avoir des petits projets fous, qui m’enthousiasmaient énormément malgré la montagne d’obstacles à surmonter pour les réaliser. Un exemple tout bête : quand j’ai décidé d’organiser mon mariage dans la forêt, sans eau ni électricité, quand j’en parlais autour de moi j’entendais beaucoup de “tu n’y arriveras jamais” “non mais tu as pensé à ça ?” “c’est impossible” “à ta place je ne ferais pas ça” et gnagnagna. Il a fallu que je redouble de persévérance pour en plus affronter les avis négatifs des autres et finalement, entendre “c’est génial quelle magnifique idée, quelle réussite, vous en avez eu de la chance”. DE LA CHANCE.

L’échec à la Française

Pourquoi les gens sont si négatifs face aux projets des autres : est-ce que cela les conforte dans leur propre immobilisme ? Est-ce que leur peur de l’échec les frustre au point de vouloir décourager ceux qui osent ? Monter n’importe quel projet un peu osé en France demande beaucoup de courage, j’ai plein d’amis entrepreneurs qui en en racontent de belles.

Chez nous il faut surmonter ses propres peurs et en plus traverser un champ miné de commentaires décourageants pour juste essayer quelque chose de nouveau, de différent ou juste d’un peu ambitieux. Et si au bout du compte on rate son coup c’est encore un champ miné de “je te l’avais dit” et de découragements en tout genre alors qu’il faut se remettre en selle pour ré-essayer tout de suite, fort de l’expérience qu’on vient d’acquérir.

Et je me rends compte que c’est quelque chose qu’on ne nous apprend pas vraiment chez nous, je veux dire en France, ce n’est pas notre culture. L’échec ça fait partie de la réussite, la plupart des gens qui réussissent se sont planté un grand nombre de fois avant d’y arriver. Et on a beau l’entendre souvent, je vois que chez nous cette idée à du mal à prendre.

Mes plus beaux échecs

Je ne sais pas par quel miracle j’ai grandi en me moquant éperdument de l’avis de mon entourage. J’ai toujours été à l’aise avec l’idée qu’on puisse ne pas m’apprécier et je n’en ai toujours fait qu’à ma tête malgré les avis qui fusaient de toute part. Je n’ai jamais pris un raté pour un échec.

J’ai raté math sup ? J’ai ensuite rebondi pour être acceptée à l’école Boulle (après une sérieuse période de remise en question) où j’ai trouvé ma voie. Je ne me sentais pas à ma place à ce poste dont j’avais tant rêvé chez l’Oréal ? J’ai démissionné pour m’aventurer dans les méandres du web et ai fini par monter ma petite affaire. Je me suis séparée de mon mari après 10 ans de vie commune et seulement une petite année de mariage ? Je considère aujourd’hui que ma séparation est une de mes plus belles réussites, nous avons réussi à rester amis et à nous respecter malgré une période difficile qui aurait pu nous déchirer (et tu n’imagines pas combien les gens ont longtemps désapprouvé notre belle entente après notre séparation).

Chacun de ces sois disant échecs ont été des périodes où j’en ai appris énormément sur moi même, les autres, ce que je voulais dans la vie. Et si j’avance plus sereine chaque jour c’est certainement parce que je n’ai pas peur de me planter, je sais que ça peut arriver, mais qu’en réalité, je ne risque pas grand chose.

Le risque est bien plus grand d’attendre que ça se passe tout seul, et que la chance nous sourie comme à Gontran Bonheur.

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167 comments on “Pourquoi c’est bien de se planter ?

  1. Bonjour Éléonore,

    J’ai le même tempérament que toi. J’en ai que faire du regard des autres et j’ai toujours été comme ça, même enfant et ado. J’ai toujours écouté mon intuition. Et je suis le genre de personne à qui il ne faut pas dire ” mais tu n’y arriveras jamais ” car cela me fait l’effet booster ! C’est à dire que plus on va me dire que je n’y arriverai pas, plus je veux prouver le contraire. Il n’y a pas de honte à parler d’un échec. Ce n’est qu’un échec. Et cela est positif dans le sens où il te permet de faire un point, comprendre les erreurs et avancer.
    J’ai la chance d’être entourée d’autres indépendants parmi mes amis et relations avec qui nous parlons librement de nos affaires. Aucun de nous n’a honte à exprimer ses éventuels soucis du moment, bien au contraire. Il y a une entraide, une écoute, des conseils entre nous qui redonnent systématiquement la patate !

  2. Arf, mon 1er commentaire est passé à la trappe et je t’avoue que j’ai un peu la flemme de tout réécrire ! En gros je te remerciais pour cet article très juste (qui parle à beaucoup de monde visiblement) et je te demandais le nom des marques de fringues que tu privilégies désormais.
    Merci pour ton retour !

  3. Je suis un peu étonnée par tous ces commentaires qui opposent le défaitisme à la française a une revalorisation de l échec associée aux pays anglo saxons.. parce que traditionnellement la philosophie libérale protestante à l anglo saxonne, celle sur laquelle repose les principes des us en particulier, c est quand même que si tu réussis dans la vie, c est grâce à tes qualités individuelles, et en gros si tu échoue c est de ta faute. Une sorte de karma qui a l base est aussi bien social que financier. J ai peur qu on ne soit devenu un peu trop critique face à ce que nous connaissons : certes, la France est moins protectrice qu elle ne l était avant la crise, mais nous y jouissons quand même de tout un panel de mesures imaginées pour aider ceux qui se trouvent en difficulté qui font cruellement défaut au Us et à la GB, en particulier le système de sécu (pour l us), le soutien des chomeurs, des jeunes parents, les aides aux entrepreneurs et aux artistes… En gros, c est sans doute vrai qu aux US, on te félicitera d être sorti grandi de tes échecs. Mais pas sur qu on t aide concrètement à en sortir

  4. Je me demande d’où vient cet esprit français où on considère très mal l’échec, où on est défaitiste à mort… O_o

  5. Incroyablement vrai … J’ai déjà monté une petite boîte, mais je n’ai pas été assez entreprenante et elle s’est cassé la gueule et j’ai peur de recommencer. Mais j’en ai aussi une envie folle et je ne suis plus la même qu’à l’époque (je n’avais que 21 ans peuchère) !

    En réponse à un commentaire tu as dis qu’en quittant ton job chez L’Oréal tu as négocié direct un 4/5 ème dans une agence. Tu peux me dire comment tu as fait ? C’est ce que je cherche mais je n’arrive pas à axer correctement mon argumentaire (sachant que l’une des raisons est que ma nounou ne travaille pas le mercredi, … donc je suis balancée entre honnêteté et enrobage sucré de la vérité)

    Merci d’être si inspirante pour les autres … <3

  6. Pour ma part j’ai un parcours varié, mais malgré cela j’ai souvent des difficultés à imaginer le vrai quotidien des gens. Dans une société dans laquelle beaucoup de personnes très différentes se disent être les seules à travailler (leurs voisins quoi qu’ils fassent sont des feignants), il n’y a pas bcp de place pour la parole sur le quotidien très basique des journées. Parfois les représentations d’un métier sont extrêmement éloignées d’un quotidien vécu !

    Et ça marche dans les deux sens : on peut se faire des idées sur les métiers des autres et inversement. Tout simplement, si je devais changer de métier un jour, j’aimerais être petite souris dans une journée classique de l’emploi envisagé.
    Et si on parlait un peu plus honnêtement, tous, de nos boulots (et qu’on s’écoutait), ça serait super intéressant. Il y aurait peut-être moins de frustrations diverses et d'”échecs”.

  7. Bonjour Eleonore !
    moi ce n’est pas dans ma vie professionnelle, mais dans ma vie amoureuse que je subis échec sur échec. Tout le monde autour de moi est casé, j’ai l’impression que c’est facile pour tout le monde et qu’il n’y a que moi qui galère (en plus je me fais toujours larguer haha). Mais en fait beaucoup de ce que tu dis s’applique aussi !
    En réalité, derrière le confort, beaucoup de personnes aimeraient partir mais n’osent pas. Beaucoup souffrent en silence mais on peur de se lancer dans l’aventure du célibat, d’assumer ça à 30 ans ou plus. Je ne critique pas leur choix ! Dans leur situation comme dans la mienne il y a des bénéfices et des difficultés. Quant à moi, je suis triste parfois quand je rentre seule chez moi, mais c’est aussi ce qui m’a permis de vivre beaucoup plus d’aventures belles et folles que la plupart de mes amis. Je ne me suis pas ennuyée une minute, et j’ai partagé un bout de route avec des gens passionnants et très différents, qui font partie de moi même si nous chemins se sont séparés.
    Tout ça pour dire qu’il faut assouplir l’opposition réussite/échec dans tous les domaines, y compris celui-là 🙂

  8. Bonjour ! Merci pour ce joli billet. Ça m’a redonné le sourire :D. Ces deux dernières semaines ont été (allons dire) mouvementées et remplies d’échecs. Cependant, je ne baisse pas les bras. A+

  9. Effectivement c’est bien de parler d’échecs, de savoir qu’on ne fait rien sans rien.
    Par contre ce qui me soûle (et je voyais tes mots arriver avant même de les avoir lus), c’est à chaque fois entendre “c’est la faute de la France, des français, de la culture française…”. C’est tellement pénible de toujours accuser notre pays, qui a certainement bien des travers (les lourdeurs de l’administration et j’en passe..), mais qui fait un si bon bouc émissaire !
    Tu déplores le “vous avez eu de la chance!”, mais tu le remplaces par “c’est à cause de notre pays”.
    Et ça je trouve ça naze, vraiment, je ne suis pas une patriote convaincue, mais accuser mon pays de mes échecs ou mes difficultés me semble bien facile …

    • Mais en fait je dis pas que nos échecs c’est à cause de la France.

      Juste qu’on a une culture qui a malheureusement tendance à pointer un échec comme quelque chose de grave, alors que dans d’autres pays ce n’est pas autant pointé du doigt. Plein d’autres cultures valorisent au contraire ces échecs comme faisant partie de l’apprentissage.

      Pardon mais c’est une réalité.

  10. Merci pour ce superbe article ! Ca fait du bien de lire des choses comme ça.

    Dans une société où il faut toujours avoir du succès et réussir, l’échec est très mal vu. J’ai l’impression que c’est particulièrement le cas en France où le simple fait “d’avoir essayé” n’est pas assez bien. Je pense que certaines personnes vont jusqu’à se dire que s’y on ne réussi pas, c’est parce qu’il ne fallait pas essayer. Plus jeune, je me suis souvent abstenue de faire de nouvelles choses par peur de ne pas y arriver.

    Je pense que partir vivre à l’étranger est ce qui m’a aidé. Maintenant, je tente plus de choses pour me lancer dans des projets mais je fais toujours un effort pour me dire “OK, j’y vais et si ça ne marche pas comme je le pensais, tant pis ! ».
    Je crois que l’une des clefs est de bien s’entourer et relativiser.

  11. Super article très juste, tu te prends des réflexions non seulement sur tes choix professionnels mais sur des choix plus intimes: sur mon fiancé devenu mon mari par la suite ensuite. En gros j’ai eu droit à : ce que vous êtes différents!!!!! Tu es plus extravertie lui plus réservé cela ne marchera pas, différence sur la couleur de la peau même sur le statut social ensuite ce fut sur la durée du couple ( la “bonne copine” qui doutait de ma relation qui m’a sorti à quelques jours de mon mariage tu es sûre de ce que tu fais ………S’est elle- même séparée de son copain peu d’années après ) j’ai eu droit à “tu as de la chance l’avoir trouvé” mais les fois précédentes où j’ai bien morflé et bien pleuré à cause d’ex petit copains et que justement ces relations m’ont permis de mieux me connaitre, d’apprendre à me faire confiance et de me respecter ( je recommande cet excellent film comique CéLIBATAIRE MODE D’EMPLOI) le passage sur la fosse à………est savoureux!!!!!! Vulgaire certes mais efficace pour la compréhension je trouve!!! J’AI TROP RI.

    Sur mon notre joli mariage, toi “tu t’en sort toujours” euh c’est juste qu’on s’est sacrifié financièrement qu’on a mis des sous de côté, fais des heures supplémentaires et qu’on mangeait des pâtes pour avoir le mariage qu’on voulait……….
    Pour l’appart plus grand qu’on a maintenant euh les années où on vivait dans 20m2…… bref les gens ne voient que le résultat mais ne savent pas tes souffrances tes doutes, tes “échecs” et tes efforts personnels pour avancer que cela soit au niveau de ta personnalité de tes choix professionnels financiers, de savoir se remettre en question etc……… On crée ses opportunités………cela ne tombe pas tout cuit dans la bouche. Sur la culture de l’échec je suis d’accord et mon expérience c’est la double peine je viens d’un milieu familial/culturel où faire des petits boulots étaient inacceptables brr…………………. je dirai tu es carrément méprisé par certains…………en gros tu ne dois pas commencer trop bas je vous raconte pas la mentalité absurde……………………..BREF tu dois réussir vite et bien !!!!!!!!!
    Merci Eleonore pour ton article très inspirant qui donne véritablement envie de progresser et qui questionne!

  12. Bel article, il tombe à pique, je suis exactement dans cette réflexion actuellement!
    Il faut dire aussi que parfois on a la frousse du regard des autres, et finalement certaines décisions ne sont pas si mal accueillies. Par exemple l’été dernier j’ai quitté un CDI pour un CDD. Je mourrais de trouille d’en parler… et finalement mon entourage a compris ma démarche, ma peur du jugement des autres était infondée!

  13. Les temps changent : Le 13 octobre, c’était le Day for Failure, le Jour international de l’échec.
    Connaissez la FailCon ? http://lyon.thefailcon.com/
    La psychologie positive (cf Seligman) gagne du terrain en France, dans l’éducation notamment, et c’est tant mieux 🙂

  14. Merci pour cet article tellement vrai !! En France nous sommes vraiment “formatés”, jaloux de tout et souvent pessimiste. J’avoue qu’il m’arrive de l’être parfois, c’est dans notre culture : / Mon véritable échec, celui que tout le monde passait un malin plaisir a me le rappeler a été mon permis. Après 6 passages ratés, c’était devenu un véritable poids pour moi, je me trouvais tellement nulle par rapport aux autres. Je l’ai obtenu il y a un mois, quel soulagement, quel bonheur ! Et bien même après l’avoir obtenu, certains se permettaient des réflexions blessantes “Ah ben avec tant de fois loupées, heureusement que tu l’as eu !” “On en rigolera encore des années…”. Quand j’y réfléchis je me dis “ben en fait c’était juste ça le permis, pourquoi m’en être fait une montagne ??!!”. Je pense que c’était lié aux remarques désobligeantes des autres en fait ! Aujourd’hui je n’ai plus honte de le dire, de mentir sur mon nombre de passages, finalement cela m’a permis de faire beaucoup de marche à pieds et de connaître les quartiers de ma ville sur le bouts des doigts XD. N’importe ce que l’on fera, il y a aura toujours des gens pour soit nous enfoncer, soit nous envier !!

  15. Je suis une fervente lectrice et admiratrice de ton blog 🙂 Bravo pour cet article, qui m’a sacrément remis un coup de pied au derrière ! Ca re-motive de lire des articles de ce type, on se sent moins seul et ça fait chaud au coeur de se dire qu’on peut y arriver, qu’importe les échecs rencontrés. Merci pour tes mots, merci pour tes articles lumineux et joyeux, merci d’être honnête !

  16. Simplement merci ! 🙂

  17. Bien dit, bon maintenant la pratique va être plus difficile à appliquer pour moi ^^ ! Merci pour tes réflexions qui sont toujours passionnantes et font écho à mes questionnements du moment.

  18. “la chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé”
    Je n’sais pas dire mieux que Msieur Socrate
    Merci pour ce très bel article qui nous fait nous sentir moins seul(e)s… nous, les illuminés !

  19. J’ai tout de suite pensé a ton article, en lisant celui-ci! http://gift.mercialfred.com/topo/test-marshmallow

    • Ah oui j’avais vu les vidéos de tests sur les enfants c’était mignon ^^

  20. Juste suivre son intuition. Toujours.
    Le bonheur se niche quelque part là-dedans et l’énergie sans bornes aussi.

  21. M.E.R.C.I.

  22. Merci.

  23. Bon j’ai merdouille avec mon commentaire, du coup bim, il est parti dans le cyber espace 😉 (ou sinon tu l’auras 500 fois :D)
    Non mais tu sais quand les gens parlent de “chance”, c’est surtout parce qu’ils aimeraient oser, mais en ont peur…Je ne crois pas qu’ils s’ imaginent que ça t’es tombée tout cuit dans le bec.. !
    Et puis, je déteste le terme “échec”, il est si dévalorisant putain !!! La vie n’est faite que d’expériences, pas une succession de réussites ou d’échecs : quand on a appris à marcher après multe plantades, bleus, du temps, on se disait pas qu’on était des branques 😉
    Ps : d’ailleurs en Belgique ou Allemagne, je ne sais plus, quand tu passes un entretien pour un job, ils sont autant intéressés par tes réussites que tes “échecs”… 🙂

  24. Je comprends tout à fait ce que tu dis, mais je ne crois pas que les personnes qui nous disent que nous avons de la “chance”, ne mettent pas toutes “la chance” dans le même panier !
    Certains, quelques uns s’imaginent en effet qu’il n’est question de bonne étoile, mais je crois juste que la majeure partie des autres se disent que “la chance”, c’est de réussir à oser, à croire en soi, en ses rêves, en ses compétences, d’avoir confiance en soi malgré les nombreux obstacles, les critiques, les refus, de savoir surmonter son impatience, etc…
    Alors oui, en quelque sorte, il y a petite pincée de chance de ne savoir jamais baisser les bras et d’y croire encore et plus fort..

  25. Simplement : j’aime beaucoup cet article =)

  26. YES ! Cet article. *clap clap* http://pdsinger.files.wordpress.com/2013/05/bravo.jpg

  27. cette phrase mérite un t-shirt

  28. <3 !

  29. Un très joli post qui donne un peu de baume au cœur ♥
    C’est vrai qu’en France, on a plutôt tendance à se moquer des échecs qu’à encourager les réussites. C’est assez bizarre…
    Je te souhaite une bonne continuation – tu as l’air d’être sur une chouette lancée –
    Bises

  30. C’est tellement vrai ce que tu dis!!!
    Avec mes copines, on est toutes un peu “artiste” (difficile à assumer, ça aussi), on galère financièrement mais on a le rythme qui nous convient et on est heureuses …. il y a plein de personnes qui ne comprennent pas, qui nous disent de chercher “un vrai” travail … à la longue, on a arrêté de se justifier! (je crois que c’est peine perdue!) On s’intéresse aux autres, à ceux qui ne sont pas dans le jugement 🙂

  31. Bonjour,
    L’important est de ne pas avoir de regret… La chance est souvent issue d’un travail acharné, d’opportunités saisies, & d’ échecs qui permettent d’avancer dans ses projets.
    Mon mari n’osait pas lancer son entreprise, il n’aimait pas son boulot… Je lui ai dit: “maintenant ça suffit”, une opportunité se présentait à lui, le talent il l’avait. Il devait se lancer malgré ses craintes. Je pense qu’aujourd’hui, il ne regrette rien… Mais il a eu des doutes, des soucis, des contraintes qui ont fait barrage à la réussite de son entreprise et au lancement de son activité. ça n’a pas été facile. Je l’ai aidée comme j’ai pu, mais l’artiste c’est lui.

  32. COMPLÈTEMENT DE TON AVIS! 😉
    Je suis jeune entrepreneuse et j’entends sans arrêt: “tu en as de la chance, patati patata …………….”!
    Mais mince, je m’en donne les moyens! Mais…les gens ont peur!
    On apprends de nos échecs de toutes manières comme tu l’as d’ailleurs si bien dit.
    PS: Je glisse le lien de ton article dans un de mes posts sur mon lancement d’activité. Je m’y retrouve vraiment.
    Bonne journée à toi! 😉

  33. Je me retrouve totalement dans ton texte. J’ai un peu moins de bouteilles que toi et surtout je n’ai pas cette capacité a ignorer l’avis de mes proches mais j’ai aussi ce besoin de toujours tester mes limites. Que ça soit sur ma vie pro ou perso, j’ai besoin de comprendre ou je vais même si ca passe par un echec. Quand j’ai annoncé ma séparation après 6 ans d’amour, mes proches étaient fous, pourtant je savais que c’était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Quand j’ai annoncé que je quittais le milieu de la mode alors que je venais à peine de finir mes études, j’ai su que c’était la meilleure chose à faire. Les echecs, une fois reconnue, son des moteurs pour continuer. A chaque fois que j’echoue quelque part je me demande si c’est moi qui ai eu peur ou si la situation ne m’allait pas et suivant ce que je trouve je passe juste à autre chose ou je recommence autrement. Bel article !

  34. Merci pour ton témoignage, qui m’a rappellé cet article d’Anne-Solange, parti d’une réflexion opposée “alors toi tu as vraiment une poisse pas possible” => http://www.cachemireetsoie.fr/2013/05/30/une-chance-extraordinaire/

  35. Luck is what happens when preparation meets opportunity 🙂

  36. Merci pour ton article, qui m’a bien fait réfléchir et m’interroger sur les notions d’échec et de chance.
    Pour moi, l’échec ne me fait pas peur en lui même. Cela arrive à tout le monde de se tromper, c’est humain 🙂 Mais par contre, selon l’ampleur du projet, cela peut avoir des conséquences sur notre vie plus ou moins importantes. Je pense qu’il est important de se poser la question sur notre capacité à rebondir et d’assumer les conséquences, si jamais notre projet échoue. Bon, c’est sûre qu’il est impossible de tout anticiper, mais au moins d’identifier les risques que l’on prend. Parfois, il n’est pas forcément facile de les voir. Et c’est là, où je pense que nos proches peuvent nous aider. Pour ma part, je me sers de leur réaction négative, pour discuter et connaître réellement pourquoi ils disent ça. Parfois, leur réflexion n’est pas vraiment fondée et il s’agit surtout d’inquiétudes (ce qui est normal au fond, n’aurais-je pas réagi de la même manière, si par exemple, un jour ma petite sœur m’annonce qu’elle veut tout plaquer pour un projet fou?). D’autres fois, ce sont des réactions négatives basiques, avec aucun fondement derrière, là je passe, cela n’a aucun intérêt de discuter. Mais, des fois, mes proches amènent des questions pertinentes auxquelles je n’avais pas forcément pensé. Le fait d’échanger, cela me permet de mûrir mon projet. Peut être qu’à la fin, ils n’approuveront pas forcément mes choix, mais ils verront que j’y ai réfléchi. Pour ma part, le fait de rassurer mes proches et qu’ils comprennent pourquoi je souhaite me lancer dans un projet, est un facteur important pour réussir. Mettre toutes les chances de mon côté… Tiens, voilà le mot chance, qui pointe le bout de son nez 😉 Chance… Je comprends ce que tu veux dire, on me l’a dit lorsque j’ai trouvé mon premier travail 2 semaines après avoir été diplômée. J’estime comme toi, que j’ai travaillé dur pour arriver à décrocher ce poste. Mais il y a d’autres fois, où j’ai travaillé aussi dur, je n’y suis pas arrivée et suis restée de long mois au chômage. Qu’est-ce qui fait la différence? Pour moi, il y a, entre autre, une notion d’opportunité et c’est parfois, ce que les gens veulent dire quand ils disent qu’on a de la chance. Il faut savoir les voir et les saisir, pas toujours évident…, mais je pense qu’il s’agit d’un facteur non négligeable dans la réussite.
    Voilà, j’espère que mes propos sont assez claires, ce n’est pas forcément facile de traduire en mots ce que l’on a dans la tête.^^

  37. Je suis d’accord avec toi sur l’apprentissage de l’échec, mais je pense (comme je l’ai lu dans d’autres commentaires), qu’il ne faut pas prendre le “tu en as de la chance” comme une manière de dénigrer tes efforts, mais plutôt comme une marque d’admiration et d’envie face à ta situation, “quel bonheur de pouvoir faire un métier qui te passionne”.
    Tout le monde n’a en effet pas le courage ou la possibilité de se lancer dans quelque chose d’inconnu, et je trouve ça plutôt chouette de se rappeler que, oui, on a de la chance. Personnellement, c’est un de mes mantras, pour éviter de trop me plaindre ou de perdre de vue ce qui est important. Même si j’ai obtenu ce que j’ai à la force du poignet, je trouve que j’ai de la chance d’adorer mon job, j’ai de la chance d’avoir les moyens de vivre à Paris, j’ai de la chance d’être bien entourée, j’ai de la chance de vivre dans un pays et à une époque où je suis la seule à décider de ce qui est bon pour moi.
    Bref, oui, je pense que tu as de la chance 🙂

  38. Merci pour ce post qui résonne très fort en moi.

    Aujourd’hui 46 ans, je n’ai jamais osé changer de voie suite à 1 premier échec de tentative. La seule réussite dont je peux me targuer est mon petit, arrivé sur le tard après quelques années de traitements. Et en bonne Française, je me dis que c’est juste de la chance.
    Je ne sais toujours pas si j’oserai aujourd’hui de me remettre en question car les retombées en cas d’échec sont encore plus importantes mais suivre des parcours comme le vôtre (ben oui, le succès ça intimide) me donne la banane, une fois que j’ai surmonté mon premier sentiment de jalousie.

    Alors Bravo et je vous souhaite de continuer de tracer votre route avec sensibilité et intelligence.

  39. Merci pour ton article!
    J’apprécie vraiment ta façon de voir les choses et j’espère un jour avoir autant de courage que toi pour me prendre en main…
    L’idée d’entreprendre fait son chemin depuis quelques mois et tes propos m’aident à avancer et à me dire que c’est possible.
    bon we!

  40. Super article, tellement vrai. Un petit cou de pied dans nos fesses. Parce que même si je suis d’accord avec toi, je suis une des premières à penser la chance… Peut-être faut-il voir ça comme une marque d’admiration tel que “la chance, elle a eu le courage de…” Et finalement le mot chance n’est pas utilisé dans le bon contexte.
    Bravo, continue.

  41. 1000 fois oui à cet article!
    Je change, petit à petit, depuis quelques mois. J’ai toujours été une éternelle flippée du jugement des autres, peur que les gens ne me trouvent pas bien, incompétente, etc, mais j’apprends à m’en foutre (surtout qu’au final, c’est un peu tout dans ma tête: je me fais des idées qui n’existent pas en fait). Maintenant que je fais des projets, je les assume, je les montre (style lancer mon blog, partager mes photos, la musique que je fais tout ça), et j’en suis fière. Et l’échec n’est pas une mauvaise chose: il faut réussir à se relever et repartir pour quelque chose de mieux.
    Merci pour cet article qui fait du bien à lire <3

  42. Je ne commente jamais sur ce blog que j’adore, mais la franchement ce post resonne. merci pour ta sincérité, et merci pour cet avis que bcp ont besoin d’entendre. Tout a fait d’accord avec toi typiquement français. L’esprit critique c’est bien, mais le “hating” (“haters gonna hate”) ambiant est devenu gavant. Peu de français ont les couilles de se bouger et de sortir d’un système confortable, et malheureusement il y’a beaucoup de barrière a l’innovation (surtout financière). Je pense vraiment que la France perd de beaux talents et entretient une elite puissante avec cette culture. Bravo a tout ce que tu as construit, et si le gens ne reconnaissent pas ton mérite c’est qu’il sont jaloux ou ignorants.

  43. Que ton article fait du bien, comme d’autres choses que tu as dites et notamment une phrase que je retiens dans une vidéo qui donnait à peu près ça car je ne me souviens plus du mot à mot “La question préférée des RH est : ou vous voyez vous dans 10 ans?” Ta réponse “Que tu n’en sais rien et que c’est la meilleure réponse car elle ouvre le champ des possibles”.
    Je suis pour le moment toujours dans ma zone de confort avec un job qui ne correspond pas à mes études ou à ce que j’imaginais même s’il me plait, et quand je me surprends à rêver et espérer d’autres choses et que la peur me prend, je pense à cette phrase que tu as dites en me disant qu’un jour je suivrai moi aussi ces envies “inappropriées” aux yeux des autres, alors merci beaucoup pour tous ces mots rafraichissants, dans cet article et tant d’autres.
    Changement de sujet : J’espérais pouvoir venir au festival d’Andy mais ne peut pas faute de travailler le samedi, si pour les prochains ce n’est pas trop compliqué de le faire un dimanche pensez y, sinon je continuerai de te lire et le vivrai à travers les photos =)

  44. Super article, je parcourais le web à la recherche d’inspirations et j’ai trouvé ce que je voulais, merci 😉

  45. Comme j’aime lire ce genre de de choses ! C’est vrai qu’au lieu de féliciter une personne d’avoir tenté quelque chose, on préfère pointer son échec. Et si elle a réussi, c’est qu’elle a de la chance (d’avoir eu de l’argent, d’être bien née, ou de la chance tout court). Pardon, je redis comme toi ! Au lieu de se morfondre dans des vies médiocres qui les rend aigris, les gens devraient plutôt s’interroger sur comment avoir une vie qui leur convient davantage et se donner les moyens d’y arriver. Avec des embûches sur le chemin certainement, mais au moins essayer. Parce que c’est une évidence : qui ne tente rien n’a rien !

  46. “T’en as de la chance” c’est aussi ce qu’on dit à mon copain qui est indépendant et a un job plutôt chouette (il est motion designer freelance, et a une rubrique dans une émission d’Arte)
    Sauf que moi je ne trouve pas que ce soit vraiment de la chance, il faut des couilles pour se lancer en tant qu’indépendant, du talent pour être reconnu, et beaucoup d’autodiscipline pour se fixer des horaires et faire passer le travail avant le reste.
    Personnellement, je trouve ma vie de salariée beaucoup plus pépère : un salaire chaque fois, des allocs quand mon CDD prend fin, des horaires pas délirants, un lieu de travail et des collègues… c’est quand même la facilité.

    Mon père, qui vient d’un milieu très modeste, est également chef d’une petite entreprise, et son travail est souvent passé avant sa famille. Je ne l’ai pas beaucoup vu durant mon enfance parce qu’il bossait vraiment tout le temps.

    Du coup, “de la chance” ? Mmm j’en suis pas si sûre…

  47. Bravo et merci !

  48. C’est un super article et je suis d’accord avec tout ce que tu dis!
    Je viens de découvrir ton blog et j’adore!
    Bisous
    Reyhana

  49. Quel chouette billet, il n’y a rien à ajouter! 😉

  50. J’approuve beaucoup ton post et merci d’avoir partagé cette expérience. Je me suis mariée à 22 ans et ai lancé ma boite avec mon mari dans la foulée. Nos premiers détracteurs ont été nos proches, qui avaient peur à notre place. Aujourd’hui ça fait 6 ans, ce n’est pas facile tous les jours mais on est très fiers de ce qu’on a construit.
    Pour moi, la seule question à se poser c’est “combien suis je prête à perdre ?”. Une fois cette peur affrontée et dépassée, il n’y a plus qu’à foncer.
    Et effectivement, rien n’est une question de chances (je dirai même plutôt que c’est un enchaînement de galères pour la plupart des entrepreneurs). C’est énormément de travail, et beaucoup de concessions.

  51. Je sous marine depuis longtemps (2008 au moins) et c’est la première fois que j’ose commenter. J’aime beaucoup le tournant que ton blog a pris, j’apprends des choses (notamment sur la pilule) etet ça m’amène a me poser beaucoup de questions.

    Je comprends que ce soit rageant quand on entend parler de “chance”, mais comme dirait ma mère, tout le monde a de la chance, la différence c’est que tout le monde ne la saisit pas !

    Je ne crois pas avoir peur de l’échec, quand j’ai décidé d’un truc je me mets en mode bulldozer jusqu’à atteindre le but fixé, cela dit y a quand même une part de chance dans mon parcours scolaire par exemple. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes qui m’ont fait me rendre compte que je voulais avoir un métier créatif (je voulais faire médecine, sympa mais pas trop le même délire quand même), j’ai eu de la chance d’avoir au téléphone le directeur adjoint de boulle (oui moi aussi 😉 ) qui m’a indique le concours obscur à passer pour aller dans la filière désirée, j’ai eu de la chance de rencontrer la bonne personne qui me guide dans mon travail, tout ça ne veux pas dire que je n’ai pas travaillé pour faire fructifier cette chance. Et c’est bien le travail derrière qui est décisif au final on est d’accord.

    C’est pour ça que quand je ne sais plus qui parle de privilège je ne suis pas trop dérangée et perturbée par ça. Je m’explique, ma famille ne roule pas du tout sur l’or et pendant quelques années ma mère, ma soeur et moi avons vécu dans la même chambre aussi, mais on avait le privilège d’avoir une mère avec un bon bagage culturel au sens classique et qui nous l’a transmis qui a beaucoup encouragé notre curiosité et notre indépendance en ayant une confiance totale dans la voie qu’on choisirait (j’ai appris récemment qu’intérieurement elle avait grave fait la tronche en sachant que je voulais faire du lard) J’ai aussi le privilège d’avoir le cerveau qui correspond à mes ambitions (j’aurais voulu faire de la physique quantique ça aurait été une autre histoire) tout ça pour dire que tout le monde n’a pas forcément le bagage culturel et financier (tu as quand même travaillé dans pas mal de boites pour mettre de coté avant de te lancer) ni l’opportunité (je pense à une fille que je connaissait au primaire qui a 23ans maintenant pas de diplômes, mère célibataire de deux enfants et est caissière, elle est pas au jour le jour non plus mais pas loin)

    Au sujet de l’échec, je l’ai plus ressenti quand des profs essayent de nous faire comprendre qu’on n’arrivera à rien (parce qu’on dessine au fond de la classe, bien qu’en ayant des notes plus que correctes) il n’y a que ma prof de philo qui était top : elle nous disait que si on y arrivait pas c’est pas parce qu’on était nuls mais parce que c’est dur !

    Bref gros pavé, j’espère m’être exprimée clairement (et pardon pour les fautes probables, ne plus avoir de mémoires à rendre m’a rendue plus laxiste sur ma grammaire D: )

  52. L’echec, c’est quand on cesse d’essayer. Je ne sais plus où j’avais lu ça, mais ça m’avait marqué, et j’en ai fait mon leitmotiv. Echouer, ça met un coup au moral, mais soit je recommence, soit je pars sur autre chose. Ce n’est pas de la chance, ce n’est pas du courage, c’est plus de la détermination.

    Si on ne provoque pas le destin, il ne viendra pas nous chercher tout seul comme un grand !

  53. Merci Merci pour ce post qui fait du bien à la tête et au coeur ! Cela prouve qu’avec du courage et de l’envie on peut arriver à faire un tas de choses.
    Bravo pour ton parcours <3 ! Cela donne envie de faire la même choses, je me pose souvent la question de réduire mon temps de travail pour me consacrer à ma passion, te lire me donne un peu plus de courage de le faire.

  54. c’est bien vrai tout ça, la peur de l’échec, d’être ridicule, le ridicule ne tu pas on dit…
    moi j’ai quitte la France pour les études à Amsterdam mais je ne suis revenu car les gens sont pessimiste et tout es fait pour te mettre ds bâtons dans les roues ( enfin c’est mon impression)
    ‘oh ma p’tite dame c’est même pas la peine d’y penser + regard hautain ‘
    lire ce post me donne du courage, ça fait des mois que je rêve de te proposer de porter un de mes bijoux pour un des tes looks.
    Alors je t’envois un mail au pire des cas tu diras non et la terre continuera de tourner ! 😉

    http://www.pop-a-porter.com/catalog/beads-%2526-chain

  55. Merci pour ce billet que j’ia pris grand plaisir à lire!

    Pour ma part j’entends assez peu de “tu as de la chance”. Par contre, je suis la première à clamer haut et fort que j”ai beaucoup de chance – et que cette chance, je l’ai gagnée et provoquée. En ayant le courage de tout quitter pour tout recommencer, plusieurs fois; en changeant de pays, de carrière, de milieu amical, en saisissant une opportunité inattendue sans réfléchir trois semaines…

    Alors oui, je le reconnais volontiers, j’ai une chance formidable de me lever le matin en étant joyeuse de partir au bureau, de faire un boulot que j’aime très fort, pour un boss de grand talent qui me témoigne de la reconnaissance en paroles comme en privilèges et en numéraire, de gagner ma vie confortablement ce faisant, de vivre dans un pays où la quailité de vie se ressent au quotidien, d’avoir une vie amicale riche et stimulante… J’en suis reconnaissante, j’en jouis pleinement – mais je sais aussi tout ce que j’ai dû faire pour en arriver là. Ma chance, je l’ai provoquée, et saisie à bras-le-corps.

  56. Super article, et en effet comme le dise beaucoup de commentaires tu as eu le courage et non pas la chance de te lancer et vraiment je t’en félicite !
    Je me dis que peut être que les personnes qui te disent tu as “de la chance” c’est sûrement parce qu’ils t’envient ou sont impressionnés. Quelque part je les comprend, mais ça fait quelques temps que j’entend un discours de plus en plus présent (que je constate notamment chez des amis et qui je précise n’est pas le tien ici hein ! 😉 ) qui est : l’entreprenariat c’est génial on est indépendants, je gagne l’argent pour moi même, je sais pour qui je travaille …. Je comprend tout à fait cette philosophie et l’importance de travailler pour soi etc …
    Mais l’omniprésence de ce discours (qui n’est pas le tien je me répète ;)) a tendance à m’agacer car non ce n’est pas l’idéal de tout le monde. D’abord parce que c’est le fruit d’un travail énorme (les personnes que je connais qui ont leur petite entreprise n’ont plus de vie depuis quelques années maintenant … ) c’est vraiment pas facile il me semble que ça doit être un travail passion avant tout :).
    Et la seconde raison c’est que personnellement travaillé “pour moi” ce n’est pas mon idéal, je préfère me sentir “utile” dans la société, bon après l’un n’empêche pas l’autre (comme toi qui a la possibilité de lancer des discussions passionnantes sur ce blog) !!! Mais il est vrai que parfois pour certain travail j’ai du mal à comprendre l’enthousiasme que ça soulève chez les intéressés (par exemple un travail très commercial) , bien que jamais je me permettrai de leur faire part de mon incompréhension.

    Enfin voila chacun trouve le bonheur d’aller au travail là ou il le désire, et moi j’avoue que ce n’est pas mon envie. Je voulais juste nuancer ce petit refrain que j’entend régulièrement “l’entreprenariat c’est fantastique ”

    Bon du coup je suis un peu hors-sujet, mais voila je voulais mettre mon petit grain de sel 🙂

  57. Merci pour ce très bel article qui me parle énormément. Après avoir choisis de suivre des études d’art et de design, d’aller m’installer à Londres, puis en Australie et voulant maintenant revenir en France après 7 ans à l’étranger, j’ai l’impression de devoir beaucoup me battre contre les avis négatifs. Je ne suis pas sûre que ce soit uniquement Français, parfois certaines personnes pensent nous protéger de cette manière, d’autres sont sans doutes envieux. Je pense qu’il est important de savoir s’entourer de gens positifs et au final c’est tellement satisfaisant de réaliser ses rêves! Tant mieux si tu te moques de l’avis des autres. De mon côté, cela m’attriste toujours et me fait douter de moi ; heureusement, je suis tenace!

  58. Bien dit !

  59. Article inspirant pour se lancer!
    Ensuite, je trouve ça dommage qu’il y ait un peu trop de “French Bashing” dans l’article et les commentaires. Il me semble que tu as pu bénéficier d’aides qui t’ont permis de te lancer sans prendre trop de risques financiers – la rupture conventionnelle par exemple. Tu as peut-être pu aussi continuer à profiter d’une couverture santé. Je ne pense pas que cela aurait été possible aux US.
    Donc il ne faut pas non plus trop critiquer notre beau pays 😉

    • J’ai plus parlé d’un problème de mentalité en général que d’un problème de structure 😉

  60. Merci pour cet article.

  61. Voilà, qui répond parfaitement à toutes ces vilaines remarques que nous supportons au quotidien !
    Bien écrit , merci 🙂

  62. Ah oui, cette fameuse chance et cet esprit français… Moi, ça le fatigue. Alors, j’ai mis 10 000km de distance entre mon pays et moi ! Tu es très courageuse et réfléchie dans tes projets et bravo de ne pas avoir peur de te planter ! Un conseil qu’on m’a donné et que je n’oublie jamais : une fois que tu as pris une décision, c’est la bonne, pas de regret. Et ça marche ! Ainsi se marier pour divorcer quelques temps après, pas de regret, pas d’échec, il s’agit de deux décisions différentes. Et là je ne commente pas ta situation mais la mienne (mariage après trois ans, séparation après 5 ans de mariage, j’ai souvent voulu t’envoyer un mail mais pas osé). Je pense que je reviendrai en France pour ma retraite, je préfère vivre dans une société positive !!

  63. Mariage dans la forêt = mariage en forêt
    Sois (soi!!) disant échecs = prétendus échecs
    Que la chance vous sourisse = que la chance vous sourie

    Merci pour ton témoignage qui me touche énormément. J’essaie moi-même de trouver le courage de me lancer … dans la profession de relecteur correcteur de blogs (d’où les suggestions ci-dessus, que je te prie de ne pas mal interpréter).

    Bonne continuation à toi

    Cristina

  64. Quel article très juste… Il y a un an, j’ai démissionné de mon premier CDI après seulement quelques mois car je n’en pouvais plus. Et même si j’étais soulagée d’avoir pris cette décision, je m’en suis beaucoup voulu, je l’ai vécu comme un échec personnel (au début) en me mettant une pression monstrueuse. Ce qui m’a rassurée, malgré quelques commentaires négatifs entendus par-ci par-là, c’est que mes proches m’ont bien fait comprendre que cette mauvaise expérience n’était pas vraiment un échec. Et je m’en rends bien compte aujourd’hui : j’ai trouvé un autre poste qui me plait et je ne regrette pas du tout la décision que j’ai prise il y a 12 mois… d’autant plus que je sais ce que je veux, et ce que je ne veux plus désormais 😀

  65. Amen !

  66. Je crois qu’en fait, il est plus difficile pour les autres de ne pas comprendre qu’on ne puisse pas accepter d’etre heureux de ce qu’on a. Oui, tu avais une situation obtenue a force de volonte et de travail, elle pouvait paraitre envieuse.. Les autres ne semblent pas comprendre que bien que l’on ne soit pas “malheureux ou malchanceux”, on n’est pas forcement heureux ! Oui, y a toujours pire ailleurs : pourquoi se contenter de cela ??
    Je fais partie de ces gens la.. de ces gens qui se disent “oui.. ma situation est pas mal mais est ce vraiment ca que je veux ??” alors forcement, lorsqu’on prend cette decision de changer avec un avenir incertain alors que la route semblait toute tracee, les reproches fusent.. Ce sont des choix compliques a faire ou ce sont souvent nos proches, famille et amis, qui ne comprennent pas, a qui il faut sans cesse se justifier, assumer sans se sentir coupable..
    Au final.. on finit par nous dire qu’on a de la chance d’avoir ce que l’on a.. mais on l’a pensee, creee, saisie.. on a affronte nos inquietudes, nos peurs.. Bref, on a choisi ! c’est tellement difficile pour certains a comprendre !
    Vivons heureux avant d’etre morts ! peu importe comment 🙂

  67. J’ai justement tendance à trop me préoccuper de ce que les autres pensent (et je ne suis sûrement pas la seule) mais plus les années passent et plus je me dis qu’effectivement, à quoi ça sert? Pourquoi se prendre la tête au lieu de vivre sa vie tranquillement.

    Pour ce qui est de la soi disant “chance”, je comprends tout à fait ce que tu veux dire. La chance n’arrive pas toute seule, la chance se provoque et il faut travailler dur pour arriver à ses fins.

    Je trouve ça vraiment bien que tu parles de ça sur ton blog, je pense que cet article peut être vraiment utile pour beaucoup de personnes. En tout cas, je l’ai beaucoup apprécié!

    Des bises,
    Sybille ♥

    The new new girl

  68. AH VOILA MERCI !

    Moi je fais mes trucs en lousdé du coup XD

  69. Quel choc je suis un peu le blog donc “ta vie” et j’apprends ta séparation après Ton mariage ! Bon bon !!

  70. Bonjour,
    merci pour ce beau retour d’expérience; je suis actuellement dans une phase dans ma vie où je suis décidée à me lancer dans entrepreneuriat, ile st vrai que c’est encore top secret, car parler de ce choix me confronte uniquement à des découragements de toutes sortes …. Le passage à l’acte n’est pas facile pour moi car je suis plus influençable que vous sans doute par l’avis des autres, mais je sais au fond de moi que l’envie sera plus fort que tout. Alors merci pour vos encouragements , bonne journée

  71. Amen !
    ➕♡

  72. un discours qui me gonfle d’optimisme et qui me fais du bien. Car on se rend souvent compte que les autres ne nous aides pas beaucoup dans notre vie, et dans certains choix.

  73. Merci pour tous vos messages ! J’ai une semaine super chargée et je n’ai pas le temps de vous répondre à chacun, mais j’ai lu tous vos commentaires et je suis ravie de voir que ça donne du courage à certains sinon des envies à d’autres 😉

  74. Bonjour!

    Je suis ton blog depuis quelques temps sans jamais oser poster, mais ton dernier post m’a énormément interpellé.
    Je suis à un tournant de ma vie, où j’envisage d’évoluer professionnellement et personnellement, mais sans savoir trop comment et sans être vraiment sur de sauter le pas car c’est plus facile de rester dans sa zone de confort que d’OSER. et d’être dans l’insécurité.
    La peur de l’échec, c’est exactement ça, ce que tu racontes, l’état d’esprit ambiant. Peu de personnes dans mon entourage comprenne mon envie de faire autre chose.
    Alors juste, je voulais te dire Merci d’avoir publié ce billet et de permettre de voir les choses sous un autre angle 🙂 Je crois que je vais même l’imprimer, l’afficher et prendre mon courage à deux mains pour justement OSER et ne plus craindre l’échec ou tout du moins le relativiser 😉

  75. A droite toute!
    Beaucoup aimeraient comme vous avoir l’opportunité d’échouer à math sup’ ou de démissionner d’un poste dans lequel ils ne se sentent pas bien. Avoir la possibilité de le faire n’est pas une preuve d’esprit aventurier ou entrepreneurial, mais de privilèges. Vous avez les moyens de vos ambitions parce que vous venez vraisemblablement d’un milieu plutôt aisé – ou du moins privilégié -, tant mieux pour vous, mais s’il vous plait, ayez la décence de ne pas venir raconter que tout ce que vous avez aujourd’hui, vous l’avez obtenu grâce à votre seule volonté.

    • Je ne sais pas d’où tu semble tenir que je viens d’un milieu aisé car ce n’est pas le cas. Mes parents viennent de milieux ouvriers et j’ai été quasiment élevée par une mère seule (à qui mon père versait une petite pension alimentaire). J’ai vécu 4 ans chez mes grands parents ma mère était au chômage, mon grand père artisan touchait une pension suite à un infarctus et ma grand mère s’occupait de la maison, on était 6 là dedans, et je vivais dans la même chambre que ma mère et ma soeur, on n’avait pas un rond. Ensuite on a eu un appartement à nous trois et je partageais une chambre avec ma soeur. J’ai ensuite pu faire des études parce que j’étais boursière, j’ai été admise en math sup au Lycée Lakanal en internat parce que j’avais de très bonnes notes puis j’ai pu faire mes études à l’école Boulle parce que c’était une école gratuite. J’ai habité pendant 5 ans dans 11m2 avec mon copain de l’époque et je faisais beaucoup de baby sitting pour compléter la bourse.

      Alors j’ai grandi dans un milieu pas trop pourri certes, des gens cultivés et ouverts d’esprit mais pas spécialement aisés, j’ai obtenu beaucoup de choses à force de travail.

      • Plum, c’est vachement facile de trouver l’excuse du milieu aisé, et je pense que bien souvent c’est même le contraire,
        je pense que les gens qui sont partis de rien ont au contraire bien plus de facilité à revenir à zéro et tout recommencer, à se contenter d’un appart pourri et d’un salaire de misère pour arriver à toucher un peu leur rêves.
        bref, j’aime bien repasser pour lire les commentaires 😉

      • Pas forcément vois – tu, Sophie, parfois l’argent à tendance à paralyser les gens. Pour être partie de zéro, aujourd’hui même si je suis dans une situation problématique , j’ai beaucoup de mal à prendre une décision, de peur de perdre mon confort parce que justement je sais d’où je viens. Du coup je m’enlise dans cette situation déprimante et quand je lis le post d’Eléonore …. bah je rêve de sauter le pas. la vraie question est- ce comme le souligne ce post qu’ a t -on vraiment à perdre?

      • je viens d’un milieu pire que le tien et je n’ai pas de famille et un père égoïste,radin ,je suis provincial à la base dans un département avec beaucoup de chômage.
        J’ai déménagé à paris,je n’avais pas de garant et j’ai attendu 3 ans pour avoir un appart,quand on me disait que les immigrés étaient prioritaire sur les hlm ,c’est totalement vrai,je l’ai vu de mes propres yeux,mon ancien voisin est allé voir une assistante social et elle lui a fait un dossier direct,moi je suis allé en voir une ,elle m’a dit texto”on ne peut rien faire pour vous a part vous trouver une place en hébergement d’urgence”.
        Bref la chance que j’ai eu pour avoir mon appart je la doit à mon foyer,car mon ex (d’extrême gauche) m’avait mise à la rue et tu sais qu’une fille à la rue se fait régulièrement violé,que les filles des cités se font régulièrement violé(les tournantes) et qu’aucunes féministe étaient présente au procès d’ailleurs,normal cela concerne pas les femmes de leur milieu.Concernant les milieux sociaux je suis jeune,mince et je plais le nombre de conseillères femmes que j’ai connu qui étaient hautaines avec moi et qui ne m’ont jamais aidé car avec un physique pareil ne n’est plus qu’à passer sous le bureau….voila le nombre de femmes qui se disent féministe qui soutiennent sois disant les femmes alors que la femme est sa meilleur ennemi et qu’elles acceptent qu’on leur traite comme des putes,parce que c’est une pratique courante en France: de passer sous le bureau ,il n’y qu’à voir nos politiciennes ce n’est que ça,bref je sais d’ou je viens ,j’ai pu comprendre la France pourquoi notre pays se retrouvent en faillite et toutes ces failles…..

      • Effectivement c’est une autre histoire, je suis désolée d’apprendre que tu as eu un parcours si difficile, j’espère que tu t’en sors mieux aujourd’hui.

    • Non, elle a les moyens de ses ambitions car elle y met le courage et la volonté. Ce commentaire est exactement ce qu’elle dénonce : t’as de la chance alors profite et ne dis rien, ne fais rien d’autre ? L’immobilisme à la française… Ceci n’a rien à voir avec l’argent mais le caractère.

      • J’en peux plus des cons!!! C’est typiquement le type de commentaires affreusement moralisateurs et négatifs qui m’énervent trop!!
        Bref, moi dans ce cas j’ignore! En passant, j’étais au lycée Marie Curie moi, on s’est peut-être croisées!
        Merci encore de ton article, je me suis vraiment reconnue (même si je fais un travail sur moi pour arriver à prendre plus de recul par rapport à ce que les gens pensent, je suis hypersensible et parfois ca me touche malgré moi!).
        A très vite!

    • Ce com me fait rire tant il est absurde… sans doute que beaucoup aimeraient saisir l’opportunité d’échouer à maths sups mais surtout ces “beaucoup” auraient déjà aimé avoir eu l’opportunité d’avoir les facultés pour y rentrer! (ouh là moi j’aurais du avoir l’opportunité de faire hypokhâgne moi).

    • Je ne peux pas m’empêcher de commenter en lisant des trucs pareils…
      J’ai lancé avec mon mari il y a 3 ans ma boite sans aucun filet.
      2 gosses à nourrir, aucune autre rentrée d’argent, il a bien fallu qu’on se paie tout de suite pour bouffer.
      Et devine quoi? Ca a marché, très vite (au bout de 3 mois on se payait)
      En France tout est possible, il suffit juste d’aller chercher les choses.
      Alors en effet tout le monde n’est pas capable d’être chef d’entreprise, mais quand on a la dalle, la vraie, on s’en sort et il y a des milliers d’exemples partout

  76. Je sais ô combien de quoi tu parles puisque je l’ai vécu. Plutôt pas trop mal d’ailleurs. Entre autre grâce à ma banquière qui m’a dit un jour : vous savez qu’aux États-unis un business angel ne prête de l’argent qu’aux entrepreneurs qui ont planté 3 boîtes ? Pour eux on ne peut pas réussir du premier coup et il n’y a aucune honte à avoir et planter une boîte ne veut pas dire qu’on ne sait pas gérer une société. La France ferait bien d’.en prendre de la graine, les gens sont souvent soupçonneux après un échec. Je m’en fiche mais parfois ça peut être pénible. Merci pour ce billet.

  77. tu as à 100% raison! Et dieu sait à quel point notre société francaise est allergique à l’échec.
    Aux US par exemple, l’échec fait partie de l’aventure humaine et de ce fait, les gens sont plus aventureux et prennent plus de risques (et réussissent mieux)

    bises de http://happy-pillz.com

  78. Haha, c’est exactement la phrase que me répètent certains de mes amis français quand je leur raconte ma vie en Australie. Après plus de 6 ans d’expatriation en pays Anglophones, je ne pense pas être capable de rentrer un jour… sauf si les gens comme toi font des émules! Fingers crossed 😉

  79. OMG You are so right ! What une séparation et rester amis, c’est vraiment très bien

  80. “Je ne sais pas par quel miracle j’ai grandi en me moquant éperdument de l’avis de mon entourage. J’ai toujours été à l’aise avec l’idée qu’on puisse ne pas m’apprécier et je n’en ai toujours fait qu’à ma tête malgré les avis qui fusaient de toute part. Je n’ai jamais pris un raté pour un échec.”

    Ce passage est juste merveilleux. Tu écris si bien, de plus ! Je te découvre et j’en suis ravie ! 🙂

  81. Juste merci <3
    Pour cet article et puis aussi pour tant d'autres, que je lis depuis des années maintenant, qui remotivent, qui font rire, réfléchir, qui redonnent l'envie de faire ce qui nous plaît 🙂

  82. C’est tellement vrai, ce qu’on appelle communément “chance” n’est souvent que le fruit de la volonté et du travail. Une grande partie du travail pour qu’un projet soit réussi consiste d’ailleurs souvent à faire en sorte que ce travail ne se voie pas pour que les choses paraissent légères, naturelles et joyeuse, comme un violoniste travaille pour paraître aussi naturel que possible. Ce n’est qu’en répétant sans cesse qu’on arrive au ton juste. Je rapprocherai cette utilisation du terme “chance” de celui do “don” – ah qu’est-ce qu’il – elle est “doué”. Souvent doué pour travailler, répéter, s’acharner jusqu’à obtenir le résultat espéré.

    C’est parfois difficile en France de se sentir soutenu quand on porte un projet différent – jusqu’à ce qu’il porte ses fruits et qu’on nous dise qu’on à de la “chance”, effectivement. Merci Eléonore pour cette réflexion si pertinente et osée !

  83. Hi hi… Que la chance vous souriE !
    (mais c’est très mignon les petites sourisses 😉 )

  84. Râler que les français râlent. Est-ce que ce n’est pas le comble d’être français ça ? 😉
    Bon je dis ça pour faire l’avocat du diable parc que j’aime beaucoup ton post qui m’encourage à aller de l’avant!

    Merci, merci!

  85. Parfaitement dit, rien à ajouter! ^^

  86. My god que tu as raison !!
    Il n’y a rien de pire que de vivre avec des regrets.
    J’ai eu mon entreprise pendant 5 ans, l’aventure s’est finie car le projet n’était plus viable. Après une petite période de deuil, j’ai eu le bonheur de pouvoir voir tout ce que cette aventure m’avait appris, apporté et toutes les portes qui se sont ouvertes par la suite.
    Je suis aussi bien d’accord sur le fait que l’on ne parle pas assez de ces expériences qui pourraient parfois aider d’autres personnes.
    Merci pour ce beau témoignage !!

  87. La chance, ça se provoque comme le bonheur.
    Ensuite, c’est simplement une manière de présenter les choses. Des gens feront toujours paraître leur quotidien plus noir qu’il ne l’est vraiment et d’autres plus rose que la réalité.
    Mais après tout, pourquoi pas puisque ça fait du bien.

    Au plus, on est heureux, au plus on va provoquer le bonheur autour de soi.

    Et ces moments heureux, comme tu le dis, sont aussi ponctués de doutes, de douleurs et de remises en question mais on en sort grandi.

    Mon mari a vécu une faillite, on a mis quasiment 10 ans a s’en sortir, financièrement, mais il a une nouvelle société maintenant et ça n’a jamais aussi bien fonctionné.

    Ca me fait du bien de lire ça car je suis en pleine période de doute au boulot, je suis toujours salarié et ma direction vient de changer. Depuis, c’est un peu la guerre au boulot et j’ai du mal à lâcher du leste.
    Je n’ai pas encore trouvé de solution mais je sais qu’elle est là, alors même si c’est super dur, je sais que tout va bien se passer.
    Je touche du bout du doigt l’envie de prendre mon envol et ça me donne le sourire dans ce contexte difficile.

    Je me fais confiance 🙂

  88. Merci pour cet article sur lequel j’aimerais bien rebondir en ajoutant que l’on vit à une époque qui nous pousse au dépassement de soi (sur tous les niveaux) mais qui a décidé d’exclure la notion d’échec. Ou du moins de créer un traumatisme autour de cette étape que je trouve cohérente lorsqu’elle s’inscrit dans une volonté d’apprendre et de mieux faire. D’un point de vue pro, ça tourne tellement vite et c’est tellement la galère de trouver un travail que lorsque l’on a un poste, on veut le garder. En fait, on n’a plus vraiment le droit de se tromper ou d’échouer et c’est malheureux car on vit dans ce traumatisme constant et après des années passées sans rien tenter par peur de l’échec (lié à la peur d’être remplacé), on se retrouve totalement frustré et déprimé. C’est assez triste cette espèce de coexistence entre le fait que l’on ait constamment des choses à prouver et à améliorer et le fait de ne pas avoir un minimum droit à l’erreur. Bref !

    En tout cas merci pour cet article rafraîchissant 🙂

  89. TOUT me parle dans cet article ! Moi aussi je regrette qu’en France on ne nous apprenne pas autant l’échec.
    Bises

  90. Un joli billet qui résonne fort de mon côté…

  91. C’est tout à fait cela. La Culture proposée par la France (que j’aime, pourtant), est souvent : Tu as une idée ? Tu veux entreprendre quelque chose ? Vas-y, mais surtout monte sur le podium à la fin. Le premier essai doit être gagnant. Et pourtant. Le jour où certains comprendront que la vie est plutôt un escalier en mouvement à la Harry Potter, qui part dans tous les sens.. cela ira mieux. On monte, on fait des plats, on se plante, on recommence. Oui, on recommence. On change de voie et on travaille incroyablement, d’ailleurs. (C’est du vécu ^^ .) On avance, parfois l’angoisse vissée au corps, on doute… mais on se bouge et on s’accroche follement à ses rêves pour avoir la vie que l’on souhaite. Et cela fait du bien… tellement de bien. Oh les mauvaises langues sont toujours de la partie pour lancer quelques phrases assassines, mais finalement, en faisant le tri, on réalise qu’il suffit de les laisser là où elles sont. Et elles ne sont pas si nombreuses que cela, d’ailleurs. Quand on a le socle de la famille adorable et des amis aux petits oignons, tout va bien, en définitive. Merci pour ce joli billet et très belle soirée. Je te souhaite le meilleur pour les mois à venir !

  92. Bonsoir et merci pour votre blog, je le lis assidument, il me plait et me fait du bien
    Ceux qui critiquent le font par pure et simple jalousie….
    La critique est aisée l’art est difficile…
    L’indépendance est le courage d’avoir sa liberté
    Bien à vous
    Lau de Seen In Nice ( page blog sur fb ne sachant pas comment faire un vrai site lol mais en stand by 😉

  93. Ça fait du bien, bravo Eléonore, la vie n’est pas toujours comme chez les bisounours, mais sinon on se ferait bien chier . Bravo de le mettre en lumière car oui on est humain et on fait des erreurs et cela nous rend plus fort!

  94. “take a chance” en anglais = “prendre le risque” en français…question de culture en effet 😉

    • C’est tellement bien vu…

    • C’est tellement ça!!! Ici à Londres quand tu te lances tout le monde t’encourage!! Alors qu’à Paris on te traite de folle, de rêveuse… et puis quand tu réussi on te dit que tu as de la chance :)) J’ai bien fait de partir à Londres!

  95. Bonjour Éléonore,

    Ton post est super. Entrepreneuse je sais ce que peut être ce genre d’expérience.Comme toi j’ai quitter un bon poste pour me lancer dans ma passion. 3ans de difficultés, de hauts, de bas mais toujours de belles aventures et rencontres, je n’ai aucun regret aujourd’hui malgré le fait que je suis encore en plein changement.
    C’est assez surprenant comme tu peux le dire, de voir son entourage réagir à ce genre de situation. De les voir pour certains malheureux dans ce qu’ils font (car ils te le disent) et d’essayer de les soutenir et de leur faire comprendre qu’il y a d’autres voies possibles.

    J’admire en tout cas le fait que le mot echec ne représente rien pour toi car dans les moments difficiles il me reviens en bouche, malheureusement. Aujourd’hui la voix de la raison raisonne et je reprend la voie du salariat mais j’ai trouvé ce qui me fait vibrer et je ne compte pas lâcher pour autant, ce sera juste différent.

    Merci pour ta sincérité.

  96. Très chouette billet ! Bravo et merci !

  97. Well said 🙂

  98. Hoooo OUIII!!! ça fait du bien de lire ça!
    Moi je croyais qu’être chef d’entreprise c’était être comme mon père: avoir un charisme de dingue, savoir vendre de la glace à un esquimau, n’avoir peur de rien et déborder d’ambition… Tout l’inverse de ce que je suis…
    Après des années de galères et d’expériences enrichissantes (ou pas), je n’en pouvais plus d’attendre cette foutue chance!
    J’ai monté mon atelier, je fais des robes de mariée et… pour la première fois de ma vie, je me sens à ma place!
    Rongée par le doute, les remises en question, le cerveau qui turbine à 1000 à l’heure, mais je peux le dire, i’m a boss et la chance n’y est pour rien!
    Bon, le casse de la banque c’est pas pour tout de suite mais avec un peu de chance ;p (et beaucoup de travail) ça viendra!

  99. Juste … merci de le rappeler, vraiment.
    On a une seule vie, pas la place pour les regrets !!!

  100. Sa fait plaisir de lire des articles coup de gueule comme ça, sa me reboost le morale ! Pour conclure, on peut lever le doigt du milieu à tout ces gens yeah !

  101. Oh yeah 🙂 J’approuve tout à fait ce message ! Et j’admire ta capacité à te moquer de l’avis des autres quand quelque chose te tient à coeur. Ce n’est facile alors bravo ! Je trouve comme toi qu’en France on ne sait pas vraiment valoriser les échecs. Ce sont pourtant grâce à eux qu’on apprend le plus, qu’on apprend notamment à se surpasser, à s’améliorer, à innover. Je pense que cette mentalité anti-échec est déjà présente à l’école, où l’on stigmatise encore trop l’erreur. Les choses changent petit à petit mais ça prend du temps. Pour avoir passé pas mal de temps dans des pays anglo-saxons et notamment dans des établissements éducatifs (lycée anglais, université irlandaise, écoles primaires et école de langues canadiennes…), je réalise qu’on a encore beaucoup de chemin à faire. Je me rappellerai toujours de ma (génialissime) prof de français d’hypokhâgne qui nous disait souvent, quand personne n’osait répondre à sa question : “Si vous avez la bonne réponse, tant mieux. Et si vous vous trompez, tant mieux aussi !” En tant que jeune prof, c’est le genre d’atmosphère de travail que j’essaye de créer dans mes cours 🙂

  102. Amen.

  103. c’est ce que je tente d’apprendre à mon fils, parce que comme tu le dis notre société méprise ce qu’on appelle “échec”

  104. Bonjour,

    Je te suis en sous-marin depuis très très longtemps. Jamais commenté mais cette fois je sors de l’ombre pour te dire Bravo (avec le B majuscule oui!)
    Bravo d’arriver à cet état d’esprit, plutôt britannique d’ailleurs, à dire merde aux avis négatifs et autres Cassandre pour faire de ta vie pro et perso ce que bon te semble. et Réussir aussi!
    Surement un long travail sur toi, beaucoup de remise en questions et la maturité de l’âge 🙂
    Chapeau et merci, tu es un bel exemple à suivre pour ceux qui comme moi, ont des chemins chaotiques et ont beaucoup de mal à assumer!

  105. Merci pour cet article ! Je suis totalement d’accord avec toi, les gens ont peur de l’échec. Quand on leur parle de projets qui sortent un peu des standards, ils ont peur, mais seulement pour eux, ils nous dévalorise. C’est pour cela qu’il faut savoir s’écouter et garder ses propres idée, essayer ! Après tout, on aura pas de regrets de n’avoir jamais tenter le coup 😉 Et puis, on est si fière quand finalement, on y parvient !

  106. Très bon billet!
    Et oui, il faut oser, tout simplement, se lancer, tomber, se relever, prospecter et être réactif. En gros, avoir la niaque. C’est ce que j’essaye de transmettre à mes filles.

  107. Complétement d’accord avec tout ce que tu viens de dire. J’ai quitté un boulot que je n’aimais pas et qui me rendait malheureusement et les remarques que j’ai eu étaient très négatives (tu as LA CHANCE d’avoir un boulot, un CDI, tu te plains pour rien, tu ne te contentes jamais de ce que tu as), ces remarques (qui auraient vraiment pu me plomber si mon mari et ma famille ne m’avaient pas soutenu) venaient de la part de collègues qui, pourtant, avouent être très malheureux mais ne feront rien pour bouger. Après reflexion, je me suis dit qu’ils n’avaient pas apprèciés que je les mette face à leur propre immobilisme et que j’aurai du me contenter d’être malheureuse. On dit souvent qu’aux USA, si un sdf voit passer une personne riche dans une grosse voiture (simple exemple), il se dit “un jour, je serai à sa place”. En France, on se dit “un jour, il sera à ma place”. On n’aime les gens qui réussissent, qui changent, qui se prennent en main, on préfére critiquer la réussite et le changement et se plaindre de sa situation actuelle. Même pb quand j’ai mis fin à une relation de 8 ans qui ne me convenait plus depuis des années…

    Et pourtant, je suis quelqu’un qui a très peur du changement et qui ne sait pas trop où elle va dans la vie mais, franchement, par rapport à d’autres, j’ai l’impression d’être une aventurière !! Merci pour cet article très inspirant en tout cas.

  108. AMEN

  109. Très bel article ….. MERCI MERCI et encore MERCI ça fait du bien de lire ça !

  110. Un vrai et grand merci pour ce billet. Je voulais en faire un sujet d’article et je suis heureuse de voir que je ne suis pas la seule à voir l’échec comme une bonne chose, une chose qui nous permet d’avancer. Je n’oublierai pas de faire un lien vers ton article car il est vraiment très juste.

  111. Whaouh! Merci pour ce mot riche en énergie justesse et sincérité, je suis ton blog depuis longtemps, j’habite en Espagne et je me régale chaque fois que je lis tes articles! Mille merci! Continue comme ca! Lu

  112. Merci pour ce billet, tout est dit ! Ça me redonne de la motivation pour continuer mes projets, merci 🙂
    C’est bien connu il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se plantent jamais !
    :*

  113. Ça donne à réfléchir ! Merci ☺

  114. J’adore tes derniers posts… plus philosophique ! Je me lance dans la grande aventure du blog et du eshop après des études dans la chimie et ce saut dans le vide me fait parfois peur ! L’échec me fait peur… Mais ton post permet de relativiser et ça fait du bien. Merci !!!

  115. Bonjour,
    La dernière interview business de Café Mode m’avait déjà un peu enjouée, cet article redouble ma joie 🙂
    Merci merci de voir que d’autres pensent que se lancer à son compte est une chouette aventure. Même si je dois l’avouer, elle est assez compliquée en France malheureusement 🙁
    Je suis partie vivre en Angleterre il y a six mois pour me lancer dans la chocolaterie artisanale. Mais quel ne fut pas l’enfer d’entendre de la part des gens autour de moi tant de remarques ! Heureusement que mes proches m’ont soutenu (ou du moins se sont abstenus de commentaires). J’ai quitté un boulot de commerciale dans les assurances, pour lequel je ne prenais même plus la peine de me maquiller le matin…
    6 mois après, j’ai une charmante petite boutique, avec des clients qui deviennent réguliers. Alors, je travaille 12h par jour, quelques heures de chez moi aussi, mais cette fierté quand les gens goûtent les créations, achètent mes jolis boites, ça me ferait déplacer des montagnes.
    Merci de faire des articles comme celui-ci, ils redonnent la pêche, ils montrent que les plus épanouis sont ceux qui tentent. 🙂

  116. Ton billet me fait penser à une conférence Ted que j’ai visionnée il y a un moment déjà (et dont je n’arrive pas à retrouver le lien grrrr).
    Bref, l’intervenante Française parlait de la différence entre la France et les autres pays, notamment les États-Unis où elle avait vécu. Là bas elle construisait son CV de façon très différente d’ici. Aux USA elle marquait aussi bien ses “réussites” que ses “échecs”. Lors de ses entretiens d’embauche on lui confirmait que ses tentatives professionnelles, même celles qui n’avaient pas abouties étaient importantes et révélatrices de sa personne, son parcours…
    C’est quand même une question culturelle, tu as raison!
    Chez moi j’ai toujours vu mon père changer, expérimenter, se lancer, réussir mais aussi échouer… cela ne l’a jamais empêché de continuer! Je le remercie aujourd’hui de m’avoir enseigné ça…
    Quand j’ai voulu quitter mon job “confortable” , moi aussi, j’ai entendu : “mais tu te rends compte si tu te plantes?”. Ce à quoi j’ai toujours répondu : “Et alors ?”.
    Je ne sais pas, il y peut être une dose de folie ou d’inconscience en moi, mais je ne vois pas pourquoi je devrais avoir peur!!!!! La vie est trop courte et le bonheur trop important!!!!

    Merci pour ce joli billet, très inspirant.

  117. En voilà de la littérature qui fait du bien! Merci!

  118. Un post très juste. On va ètre beaucoup je pense à témoigner. Car moi je me reconnais dans ce que tu dis. Choisir un chemin non-conforme à ce qu’on nous a appris. je suis partie en Espagne il y a 8 ans et y suis restée par amour. On me dit parfois, Quelle chance (ou aussi mais ta gueule, chanceuse! quand je parle du climat). ce n’est pas de la chance, non. J’ai risqué de ne pas trouver de travail, je me suis refaite des amis, reconstruite une vie, mais aussi vécue des moments durs loin de mes proches et c’est pas toujours facile d’être loin.
    Pour me faciliter encore plus la tache, (j’avais fini par trouver du travail sérieux, pour “toute la vie”), j’ai tout laché avec quelques économies en poche pour monter ma marque d’accessoires et donner des cours à coté…Quelle chance de faire ce boulot là! Quelle chance d’être son propre patron. Oui…et non. Ce n’est pas de la chance, parfois j’ai peur du risque, parfois je me dis que je vis sans filet, je suis encore au stade ou tout peut foirer. Et il faut encore écouter ces gens qui te disent que tu n’y arriveras pas, alors qu’eux se conforment avec leur vie et attendent toute l’année des vacances.
    C’est juste un autre concept de vie que le notre.

    Des poutous et merci pour ce post!

  119. Les “tu as de la chance” sont aussi peut-être à prendre comme “tu as de la chance de faire quelque chose que tu aimes” et non “tu as eu de la chance pour en arriver là”, non ?
    Ce que je trouve le plus fou dans ce que tu écris c’est à quel point les gens se permettent de commenter les choix de vie, professionnelles et personnelles, des uns et des autres.
    Que chacun fasse ce qu’il a envie de faire, qu’il essaie au moins et si on n’y arrive pas et ben on recommence !
    Mais si ça peut se faire avec les encouragements de son entourage, plutôt qu’avec les “oh tu n’y arriveras pas” c’est mieux 🙂

  120. Ça fait du bien, merci…

  121. ça faisait longtemps que je n’avais pas laissé de com mais Merci pour tes mots! 🙂
    <3 <3 <3

  122. Bonne route à toi ! Et oui, les échecs sont aussi des petites victoires … Xxx

  123. Je suis tout à fait d’accord avec toi, je pense qu’en France on cultive cette idée du succès, quitte à montrer du doigt et à se moquer des gens qui échouent. On veut être parfait et réussir à tout prix et tout de suite. Après mon BTS je n’ai été acceptée dans aucune des poursuites d’études auxquelles j’avais postulé. C’était le drame pour moi, l’incompréhension ! Un premier échec à 21 ans, c’est trop tard. Mais j’ai su rebondir, je me suis mise à travailler, j’ai ouvert un blog et acquis des compétences en parallèle. Et aujourd’hui je ne regrette pas du tout mon parcours, je pense qu’il n’aurait pas été aussi riche si j’avais eu une poursuite d’étude.

  124. Le plus important est surtout d’avoir assez de cran pour se déterminer un but et y parvenir. En l’occurrence dans ton cas, il ne s’agit pas de chance mais bel et bien de mérite et de ce que je viens de voir sur ton site, de talent. Oui tu as beaucoup de mérite car est allée au bout de ce que tu voulais et ça, peu de gens s’en donnent les moyens, d’où la fameuse phrase ” tu en as de la chance”. Comme si t’avais été choisie au hasard dans la roue du “quelkarmavaisjefairechieraujourdhui”. Peut être devraient-ils terminer leur phrase par “Tu en as de la chance, moi j’ai jamais bougé mon cul” (y)
    Un peu trop terre à terre peut être, mais la chance n’existe pas, la volonté si !
    (ceci n’était pas un coup de gueule) ahah

  125. A 21 ans j’étais une nana étudiante avec une vie comme tous le monde, et un jour j’ai eu envie de tout quitter pour partir à l’étranger, oú j’y ai vécu 3 ans et grâce à quoi l’anglais n’a aujourd’hui plus de secret pour moi. Et aujourd’hui, je suis auteur compositeur, Cette phrase : “Tu en as de la chance de pouvoir faire tout ça’ je l’ai tellement entendu, et je pense que personne ne se réalise à quel point elle te met mal à l’aise et te frustre également, car ses choix ont demandé, et demande toujours, de prendre sur soi et de faire des sacrifices. En gros, merci pour ton article, ça m’a fait du bien. 🙂

  126. Je suis entièrement d’accord avec tout ce que tu écris… La plupart des gens autour de moi réagissent de la même façon (“tu as de la chance…”, etc.) alors que non ce n’est pas de la chance mais juste une envie de vivre une vie qui me ressemble… Quitte à me planter lorsque j’ai démissionné pour un super taf dont je rêvais depuis des années et qui finalement m’a déçu. Je n’ai pas été au bout de ma période d’essai et j’ai décidé de me lancer en tant que free-lance… Alors oui c’est moins sécurisant à la fin du mois mais au moins je fais ce que j’ai toujours voulu… Et si je me plante au moins j’aurai essayé ! Et je n’aurai pas de regret !
    Je pense que beaucoup de personnes n’osent pas et se mettent des barrières… Et tentent de projeter leurs peurs sur ceux qui osent ^_^

  127. Ça m’a fait penser à quand je vivais en Espagne et que je croisais beaucoup de français en vacances qui me disaient que j’avais aussi beaucoup de chance de vivre là. Je leur disais que j’avais simplement pris la décision de le faire et que ce n’était pas si compliqué que ça.
    En fait je crois aussi que nous nous mettons beaucoup de freins dans la vie par peur, alors qu’il suffit souvent de faire un pas pour la faire disparaitre
    J’ai beaucoup aimé ton article !

    Christine

  128. Super article, merci !

  129. Un article qui tombe parfaitement bien pour moi <3 Merci <3

  130. On est dans un pays où l’on souhaite à tout va “bon courage” (revoir la définition de “courage”), et quand la réussite est le résultat d’un mérite on gomme tout avec “ouais mais c’est une affaire de chance”.
    Moi je te trouve persévérante et méritante.

  131. HAN ! J’ai un livre à t’offrir que tu vas adorer (et que j’adore). Je me demandais à qui j’allais l’offrir 😀

  132. Très chouette article, carrément inspirant! Je suis un peu dans la même dynamique même si ça n’a pas toujours été facile de me défaire de l’avis de l’avis de mes proches. Je crois que ce genre de discours me donne un peu plus de force!!

  133. Sincèrement merci ! Cela m’encourage dans mon envolée! Merci.

  134. Même si je comprends très bien que tu publies moins de billets persos qu’avant, je suis toujours emballée quand tu décides de le faire – et d’autant plus quand ton expérience rejoint la mienne. J’ai fait une grande école de commerce et tout lâché trois ans plus tard pour me mettre à mon compte comme traductrice littéraire avec zéro diplôme dans ce domaine-là. Ca fait plus de 20 ans que j’en vis bien, que j’adore mon boulot, et que je me prends régulièrement des “tu as de la chance” un peu aigres de personnes qui s’ennuient dans le leur. Sauf que non, je n’ai pas de la chance, j’ai bossé comme une folle les premières années, genre 12 ou 14h par jour, 6 jours par semaine, 51 semaines par an. Maintenant c’est plus calme, mais quand on m’envie de pouvoir prendre de longues pauses déjeuner ou un après-midi dans la semaine si ça me chante, ça me gonfle un peu, et j’ai du mal à me retenir de balancer: “Et mes cotisations sociales écrasantes, ma paperasse incompréhensible, mes allocations chômage inexistantes, ma couverture santé minable, ma future retraite risible, vous les voulez aussi?” 😀

    • C’est vrai que beaucoup de gens ne voient pas le revers de la médaille et tout ce que tu cites à la fin de ton commentaire montre à quel point on traite trop mal les indépendants en France 🙁

      • Tout ce que j’ai lu est très juste, quand on se lance, on bosse comme des malades et on s’éclate, enfin c’est mon cas. On en fait des erreurs. ce que les autres appellent des erreurs. Moi je dirais des expérimentations et des ajustements. Prendre du recul et pivoter, c’est la gymnastique du quotidien ! hihi. J’ai l’impression que si sur mon chemin, j’ai croisé des envieux, dans leur grande majorité, mes clients, mes amis, sont très heureux de la réussite de notre mini mini tpe. Le bonheur ça se partage et ça ravie le plus grand nombre. C’est un peu comme si, on matérialisait le plaisir. Ca fait du bien du rose dans le gris ambiant. Bonne continuation Eléonore, je te lis régulièrement et toujours avec beaucoup de plaisir.

  135. Tu as totalement raison !
    Je me suis lancée en freelance il y a maintenant 3 ans, ça n’a pas été facile mais aujourd’hui j’en suis ravie ! Ça marche super bien (je suis designer textile et blogueuse). J’aime cette indépendance et ce sentiment de liberté que finalement beaucoup m’envient, sans oser se lancer.
    Il faut avoir un peu de folie !!
    xx
    Emilie
    http://summer-crush.blogspot.fr/

  136. Ca fait du bien ces quelques mots écrits comme ça 🙂
    Je pense exactement la même chose … je suis partie seule en Mongolie “oh mais non, ne pars pas seule” “quel interêt” …. Je démissionne dans quelques jours “pourquoi ne pas rester au chaud” “pourquoi tenter le diable dans un contexte actuel”

    j’ai envie de répondre : pourquoi pas ?

    Je suis d’accord sur tout ce que tu dis, et c’est encore plus fascinant quand tu lis les parcours de bill gates ou steve jobs qui ont eu des parcours semis d’embuches et que leur force etait dans leur rebondissement 🙂

    • Je crois qu’aux états unis il y a justement un autre apprentissage de l’échec à l’école et ça change tout !

  137. merci pour cet article, ca me fait beaucoup réfléchir sans prise de tete. C’est vrai qu’on nous apprend pas à nous relever mais comme toi j’ai toujours fait abstraction du regard des gens. Dans toutes mes décisions, je prends note des conseils mais au final, je fais comme je veux et c’est vrai que les gens vont vite à désapprouver.
    Les erreurs me font peur, ca m’arrive d’en faire et je me releve, consciente que je ne ferais pas 2 fois la meme, on apprend..et c’est pareil pour la vie pro! au début on se fait marcher dessus et puis on apprend…bref, tu as beaucoup raison de mener à bien tes projets et ta vie comme tu l’entends. Parfois, j’aimerai avoir plus de courage encore!
    gros bisous

  138. trop cool de te lire et bravo pour tout 🙂

  139. C est bien vrai tout ceci

  140. merci pour ce post… tout simplement merci.

  141. Je t’admire beaucoup, ainsi que d’autres bloggeuses free lance, pour avoir eu le courage ( et non pas la chance) de te lancer, quitte à te planter et recommencer. Je serai plutôt dans l’optique inverse : peur de quitter mon taf (“et si je me retrouvais au chomage, à la rue, à mendier dans le métro…”), peur du mariage (pourquoi faire alors qu’on sait que 1 sur 3 échoue, etc), etc
    Quand tu dis “au pire je ne risque pas grand chose”, ça demande quand même une grande part de confiance en soi, que je ne pense pas avoir, parce que je trouve que justement si je risque beaucoup et que ça me freine.

    • Essaie un truc : prend un crayon et un papier et écrit noir sur blanc les changements que tu pourrais opérer et quels sont les risques concrets. Tu verras qu’ils ne sont pas si énormes ^^

      • Je pense que tu prends le “tu as de la chance” trop littéralement. Pour moi, il s’agit vraiment d’un compliment, car il traduit un regard envieux et plutôt admiratif. Il n’est pas du tout synonyme de “toi t’as vraiment le cul bordé de nouilles”, qui signifierait que pouf, tout te tombe sur le coin du nez sans bouger le petit doigt.
        Ca m’est déjà arrivé de me le dire, à propos d’un copain graphiste. Je me dis qu’il a de la chance de ne pas avoir de patron sur le dos, qu’il a de la chance d’avoir les horaires qu’il veut..etc. Mais parce que je suis aussi admirative de son parcours. Et je sais aussi que sa vie pro est loin d’être toute rose.

        Je suis tout à fait d’accord avec toi sur la vision française de l’échec, mais tu ne mentionnes pas le risque financier dans ton article. Parce que pour quelqu’un vivant seul, qui se lance dans un job de freelance ou un truc où tout est à créer, comment fait-il pour vivoter (loyer, nourriture) en attendant de se verser un salaire??? Si tu as des fragments de réponse, je suis toute ouie. Mais je comprends tout à fait la peur de se retrouver sous les ponts (ce serait ma seule et unique peur d’ailleurs).

      • En fait je ne me suis pas réveillée un jour en décidant de me lancer. Ça m’a pris un peu de temps. En quittant mon premier job chez L’oreal je suis allée dans une petite agence où j’ai direct négocié un 4/5e, j’avais une journée (en plus du week end) à consacrer à mes projets). Puis dans l’agence suivante j’étais au 3/5ème. Ces deux étapes m’ont permis de développer tout ça et aussi de me faire confiance (oui c’est pas si simple de croire en ses projets). Et puis j’ai eu l’opportunité de quitter la dernière agence avec une rupture conventionnelle et j’ai choisi l’offre des assedics pour l’aide à la création d’entreprise : tu montes ta boîte et tu touches ton allocation tant que tu ne te verse pas de salaire. Ça m’a permis de vraiment lancer Un Beau Jour. Après je connais des gens plus courageux qui ont accepté de squatter chez un pote et manger des pâtes pendant 2 ans avant de réussir vraiment fort. Ça dépend de toi 😉

      • Merci de ta réponse! Je comprends mieux ton parcours, et ça me paraît plus faisable, et plus sensé, de lâcher l’ancien job en douceur… Effectivement, il y a la solution “rupture conventionnelle” pour le privé, mais malheureusement pas pour le public. (Par contre la solution squattage chez les potes relève d’un sacré courage et d’une touche de culot).
        Après c’est sûr que quand on croit très fort en ses rêves, on doit être prêt à tout, mais oui, faut une sacrée confiance en soi.

  142. Nous sommes dans un pays où tout le monde a peur de l’échec et où tout le monde déteste l’argent (enfin c’est ce que tout le monde essaie de faire croire). Il n’y a rien de mal à se planter ni à gagner ou perdre de l’argent. Nous sommes dans une société quasi immobile où tout le monde laisse faire les autres. Personnellement j’applaudis des deux mains les personnes qui font de vrais choix et les assument.
    De mon côté je n’ai rien créé, rien inventé mais je sais que si j’avais eu un brin de génie je me serais défoncée pour mener mon projet.
    Après les critiques fusent toujours, je pense aussi que c’est une façon qu’ont les gens de se rassurer en restant confortablement installé dans un schéma classique. Après pour leur faire comprendre qu’il ne s’agit pas de chance mais de travail, alors là bonne chance !
    Il faut garder courage et profiter de la “chance” de savoir réfléchir et s’assumer.

  143. Je suis complètement d’accord avec toi! Il y a presque dix ans j’ai quitté la France pour vivre avec mon copain de 3 mois (plus 14 mois par Internet) en Australie. Certaines personnes de mon entourage n’étaient pas très encourageantes (d’ailleurs l’idée même de notre relation n’était pas très appréciée avec nos quinze ans d’écart). Eh bien 10 ans plus tard nous sommes encore ensemble, mariés (et heureux!) avec une grognon de 4 ans. Pareil, j’ai l’occasion de travailler à temps plein à mon compte pour essayer de faire grandir mon entreprise pendant que mon mari s’occupera de notre fille. C’est risqué, ce sera notre seul salaire. Mais on n’a rien sans rien, et si je n’essaie pas je ne saurai jamais si mon rêve peut devenir une réalité ou non!

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