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Carambolages

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Sweat court doublé polaire AA, collier plastron Asos

Je suis un peu en contact avec le grand palais depuis un ou deux ans (souvenez vous cette visite trop cool du grand palais tout vide) et quand une expo me tente vraiment je me bouge pour aller aux vernissages. Je suis assez difficile en expos, il fut même un temps ou malgré mes études d’arts appliqués (et mon accès gratuit à tous les musées de la ville de Paris) j’avais horreur de ça (je me souviens avoir fait un exposé de 2h à ma classe intitulé “faut-il brûler les musées” à l’époque :D).

Bref.

Je me suis un peu calmée, et si je n’aime toujours pas les accrochages permanents des musées ou les rétrospectives qui m’ennuient un peu j’aime vraiment les expos thématiques qui proposent d’aller plus loin.

L’expo Carambolages au grand Palais actuellement m’a vraiment passionnée. J’y ai tellement repensé après le vernissage que j’y suis retournée trainer mes escarpins une semaine après.

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Expo Carambolages – au Grand Palais jusqu’au 4 juillet

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Ca faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié le travail d’un curateur, l’expo est presque une oeuvre d’art à elle toute seule. L’absence de cartel change complètement la visite, on ne sait pas ce qu’on regarde, si c’est une pièce surréaliste ou de l’artisanat du 5e siècle. Partant de là on peut tout imaginer en observant ce qui a été mis côte à côte. Le parcours sonore associé (appli à télécharger) est complètement barré, j’ai vraiment l’impression d’avoir été plongée dans un univers parallèle pendant toute l’expo.

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J’ai fait plein de photos mais honnêtement elles n’ont rien d’intéressant, n’y allez pas pour voir une pièce en particulier, mais ce tout complètement zinzin imaginé par le talentueux curateur et historien d’art Jean-Hubert Martin (maintenant j’y ferais attention comme on fait attention au réalisateur d’un film).

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Sweat court doublé polaire AA, collier plastron Asos, collants wolford*, escarpins Asos

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Sweat court doublé polaire AA, collier plastron Asos, collants wolford*, escarpins Asos

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28 comments on “Carambolages

  1. Magnifique tenue décontractée, j’aime beaucoup le collier “plastron”

  2. Tes photos sont incroyables. J’ai eu le sentiments d’être avec toi en train d’admirer les oeuvres de cette expo ! Comme toujours, la tenue est super sympa !

  3. Qu’est ce que j’aimerais habiter à Paris ou des grandes villes qui proposent des expos, et avec des musées et endroits chouettes à visiter. J’habite dans une petite ville où la culture de l’art y est triste et pauvre (à part le théâtre qui a son importance). Enfin, le problème ce sont surtout les gens qui n’y connaissent rien et qui s’émerveillent de choses qui n’en valent pas la peine. Il y a deux écoles d’arts et de dessin qui n’ont absolument rien à voir entre elles. L’une est absolument merveilleuse et propose des cours de dessins pour tous mais aussi une prépa, et la plupart des gens qui y sont, font des travaux sublimes. Tandis que l’autre privilégie l’art contemporain mais tout ce qui en sort est une abomination, ou alors ca pourrait être sympa mais rien n’est abouti, et c’est celle-ci qui est le plus connue. Je trouve ça triste.

    Enfin bref, j’adorerai passer mes journées dans des musées dignes de ce nom (surtout avec un accès gratuit *^*), il me tarde de déménager sur Nantes ^^ En tout cas, je prends note de ce que tu dis, l’expo que nous fait partager semble bien sympathique, tu m’as donné envie d’aller y faire un tour lors de ma future visite parisienne 😀

  4. Super joli tout ça !
    j’adore ton strap en chaine ! tu as trouvé ça où ?

  5. Super, et en plus j’ai appris un mot (cartel) 🙂

  6. Merci pour cet article !
    Pour rebondir sur la discussion en cours dans les commentaires : le cartel ou le texte de salle sont parfois le seul moyen pour des visiteurs qui n’ont pas les références esthétiques et / ou intellectuelles de comprendre (un peu) l’œuvre qu’ils contemplent. Tout le monde n’a pas à sa disposition les ressources nécessaires à l’appréciation esthétique d’une œuvre ou d’une expo, d’autant que pratique culturelle et contemplation sont profondément sociales. Et c’est pour cela que les musées ont pour mission de se rendre accessibles à tous en utilisant les outils de médiation à leur disposition – dont font partie les textes. Mais je suis biaisée : j’ai fait plusieurs années de recherche sur l’accessibilité intellectuelle des musées et l’absence d’explication me semble toujours exclure de fait une partie du public… et me met donc mal à l’aise.
    Ceci dit, merci de vanter les expositions du musée d’Orsay (où je travaille #fierté) qui abordent souvent des sujets sociaux à travers leur lecture artistique.

    • C’est bizarre moi j’ai toujours trouvé ça assez frustrant les cartels, enfin ça dépend ce qu’on y met bien sûr mais souvent en dehors de artiste/nom de l’oeuvre ça ne va pas bien loin. Les musées ont l’air de pas mal progresser notamment avec les applis qu’on peut télécharger et consulter en faisant les expos.

  7. Je suis d’accord avec toi à 100%! Cette exposition est hallucinante!
    Bravo pour cet article qui résume très bien ma pensée. (Qu’est ce que j’aime ce blog!!!!)

  8. Cette exposition a l’air vraiment super chouette !!
    Je boude généralement les expo surfréquentées et médiatiques du Grand Palais, mais je vais noter ça dans mes tablettes, car celle ci a l’air d’avoir un point de vue super intéressant et d’être une sacrée source d’inspiration 🙂

  9. Si tu as le temps, peux-tu expliquer pourquoi tu n’aimes pas beaucoup les accrochages permanents des musées ? C’est une question qui m’intéresse beaucoup en ce moment. Je pense que ton parcours esthétique peut donner un éclairage intéressant.

    • Même question que Céline ! Très curieuse et intéressée d’avoir ton avis là-dessus..

  10. Ouh il y a des trucs franchement flippants!
    Les expos, j’en ai trop faites, pendants mon bac arts appliqués, pareil, je crois qu’ils ont réussi à m’en dégouter….Cela dit je devrais moi aussi me bouger le popotin pour y aller..
    (les chaussures, mourance d’amour)

  11. Ah le fameux débat sur la présence des cartels ! ^^

    On peut parfois passer à côté d’une exposition en regardant seulement les cartels et faire l’expo seulement à travers ces petits rectangles indicatifs, ils peuvent également êtreun peu “intimidants” pour certaines personnes.

    Le principe de l’expo du Grand Palais est pas mal (et inspiré du principe de l’Atlas Mnémosyne du génial Aby Warburg grand historien de l’art, c’est une sorte d’ancêtre des mood board, et surtout hérité des associations d’images qu’on fait en histoire de l’art mais ici d’une manière plus libre, je t’invite à aller voir si ça t’intéresse 🙂 )

    Je trouve le principe de l’exposition du Grand Palais intéressant, mais je ne suis pas certaine qu’il fonctionne vraiment. Pour moila scénographie de l’espace (en fat les associations d’œuvres et autres objets sont déjà faites) ne laisse pas assez de place à la subjectivité du spectateur, l’accrochage est un peu trop “autoritaire”.
    Et j’ai parfois du mal à suivre le Grand Palais dans ses choix d’expositions (après c’est peut être aussi bien comme ça !) il y a parfois des expositions très grand public et bankable et d’autres comme celle ci qui tente de proposer quelque chose de différent.

    Es-tu aller voir Splendeurs et misère au Musée d’Orsay ? Étant une expo thématique avec un petit côté sociologique ça a pu te plaire.
    Pour te réconcilier avec des expositions plus “classiques” je te conseille la mini expo (gratuite) Sur les années 1980 à travers la photo et des vidéos au Centre Pompidou au sous sol ;).

    Après je pense que des expositions (même si elles sont monographiques) peuvent être très bien travaillées et devenir elles-mêmes œuvre de part l’investissement d’un bon conservateur, d’une bonne équipe autour de l’expo ou encore de l’artiste lui-même. Je pense par exemple à l’expo de Sophie Calle de l’année dernière au Castello di Rivoli à côté de Turin qui s’intitulait “Madre”.

    Tu auras compris que je suis étudiante (mais plus pour très longtemps…) en histoire de l’art et que toutes ces questions me passionnent ^^, en espérant te donner envie de te réconcilier avec les musées 🙂 !

    PS : j’ai une amie qui a écrit une thèse s’intitulant “le musée est mort” et j’ai adoré ! Remettre en question un fonctionnement c’est la base d’une renouvellement et ça me donne encore plus envie de travailler dans ce milieu 🙂

    • Olala je m’excuse pour ce roman !!

    • Aaaah j’aimerais tellement faire plus d’expos. Mais je manque de temps, je déteste y aller le week end (j’ai trop eu l’habitude d’être tranquille dans les musées en semaine quand j’était étudiante), et la semaine j’ai un emploi du temps de folie. Du coup je rate pas mal de chose.

      J’adore les expos temporaires du musée d’Orsay, mon meilleur souvenir de toutes les expos vues depuis toujours reste leurs “origines de l’abstraction” mais ça date vraiment !

      • Ah oui je comprend tout à fait …
        Des fois les nocturnes sont assez sympas et il y a finalement (très souvent) peu de monde 🙂

  12. Han! On est très très content que ça vous ait plus à ce point! Merci 🙂

  13. Moi aussi j’adore ce genre d’expo. Les collections personnelles ou les expo thématiques c’est vraiment une autre façon d’aller au musée. Tu avais vu “C’est la vie” au musée Maillol? C’était déroutant j’avais bien aimé.
    Et puis voir une œuvre hors de son contexte (époque ou lieu) ça la met à nu je trouve!

    Et sinon, je ne vois pas le groupe de petits vieux plantés à 3 cm devant les tableaux et qui n’avance pas, tu as fait comment? 🙂

    • Ha ha j’essaie toujours d’avoir de l’avance ou d’être bien loin derrière les groupes de relous 😀

  14. Pas de cartel ? mais c’est la plus belle initiative anti-selfie !
    comment savoir devant quel tableau se mettre ? – rires –
    Je trouve insupportable les mitrailleurs d’expo. Je crois que le pire ce sont les rétrospectives à Beaubourg, un défilé permanent de gens pressés d’en finir et d’amortir le ticket d’entrée avec des selfies pour montrer à leur petit monde virtuel qu’ils ont une vie culturelle.
    Je te remercie en tout cas de relayer cette expo. J’adore le dialogue entre les oeuvres qui prend par la main les visiteurs et donnent sens. Après évidemment il y a une double lecture selon les connaissances.

  15. Héhé super, je ne sais pas si tu avais prévu cet article depuis longtemps, mais les souhaits que j’avais exprimés dans ton formulaire ont été exaucés 😀 Je vais donc noter ça précieusement pour mon prochain passage à Paris, cette expo a l’air excellente ! Au vu de tes photos, elle me rappelle un peu les expos Hey à la halle Saint Pierre, je ne sais pas si tu connais, c’est aussi un univers à part entière, déjanté et décalé, qui juxtapose des artistes aux travaux très différents, dont des certains qui s’inspirent de courants ou techniques passés. Sinon, respect si tu arrives à faire une expo en talons, pour moi c’est impossible.
    Et je rejoins Lucie au club des pointilleuses, en français de France curateur veut dire administrateur ou tuteur, ici on dirait commissaire d’expo ou conservateur (mais au Québec, ils disent curateur dans ce sens).

    • C’est marrant, j’ai toujours dit curateur, ça me parle plus que “conservateur” qui a un petit côté “archiviste” que j’ai toujours trouvé un peu éloigné du travail.

      Vous avez été effectivement plusieurs à me demander de parler un peu plus de culture. La vérité c’est que je suis rarement séduite par une expo, là c’était vraiment l’occasion 😉

    • Bonjour depuis l’autre côté de l’Atlantique!
      Petite rectification sur l’usage du mot “curator” au Québec : étant historienne de l’art et Québécoise je vous confirme que nous utilisons le titre de commissaire d’exposition 😉

  16. Je trouve toujours très frustrant un musée sans cartel, ou avec un cartel très peu développé (comme au musée des Confluences), ça enlève la possibilité d’apprendre alors qu’inversement, s’il y a des cartels, rien n’empêche de les ignorer. Comme je suis étudiante en histoire de l’art je manque sûrement de recul (je vais dans les musées pour approfondir mes cours, chercher des infos) du coup je voudrais bien ton avis plus neutre sur la question : qu’est-ce qui te plait dans le fait que les œuvres soient en vrac et sans explication ? Le fait de créer un univers imaginaire ? Le côté purement esthétique ?
    (et on dit conservateur, curateur en français c’est pas l’équivalent de curator en anglais je crois mais je suis un peu pointilleuse là 😉 )

    • En fait l’expo est très bien faite pour ça : il n’y a pas de cartels sous les oeuvres, mais après chaque petite “collection” il y a un écran qui donne le nom et l’auteur de chaque oeuvre, donc si tu veux savoir tu peux. Dans cette expo c’est une vraie volonté de tout mélanger en brouillant les pistes sur l’époque et le dessein derrière l’oeuvre (art ou artisanat ?).

      Moi je ne vais pas au musée pour apprendre des choses (donc ma démarche est différente), pour ça je préfère les bouquins sur l’histoire de l’art. Quand il n’y a pas de cartels je trouve que ça permet de se concentrer sur les oeuvres en elles même, ça force le spectateur à imaginer bien d’autres choses.

      • Merci pour ta réponse 🙂
        Ah ben c’est top alors ce compromis niveau cartel ! Parce que oui parfois le cartel empêche de vraiment regarder l’oeuvre. Et puis cet éternel débat artisanat, art (ou artisanat d’art comme les défilés Métiers d’arts de Chanel) reste toujours passionnant !

      • Chère Lucie,

        En tant qu’enseignante en art, je me permets de te donner mon avis.
        D’un côté, je suis gênée quand il n’y a pas de cartel car je vais aussi au musée pour me cultiver et prendre des notes pour mes cours et ma culture personnelle.
        D’un autre côté, j’aime jouer à reconnaitre les oeuvres grâce au style de l’artiste et je me fais mes suspens intérieurs (bon ok, tu vas penser que je suis bizarre!).
        Ici, j’ai été gênée de prime abord et puis progressivement, j’ai cessé de vouloir savoir ce que c’était précisement (sauf pour les oeuvres du Quai Branly auxquelles je n’y connais strictement rien) pour me concentrer sur le lien commun entre les oeuvres montrées.
        J’ai adoré par exemple le lien entre Spoerri et cette pièce où étaient rassemblés les restes des guerriers.

        Voilà… c’est ma petite contribution.

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